Correspondance de Voltaire/1746/Lettre 1840
Correspondance de Voltaire/1746
1840. — À M. BOLLIOUD MERMET[1].
12 juillet 1746.
Je vous remercie, monsieur, du livre[2] plein de goüt et de raison que vous m’avez fait l’honneur de m’envoyer. Je me félicite d’avoir pour confrère l’auteur d’un si agréable ouvrage. Je vois que Lyon sera bientôt plus connu dans l’Europe par ses académies que par ses manufactures. Vous redoublez, monsieur, l’envie que j’ai d’aller me faire recevoir ; mais pour celle de voir votre aimable intendant[3], rien ne peut la redoubler. Pardonnez à mes occupations et à ma santé si je n’ai pas plus tôt répondu à l’honneur que vous m’avez fait : je n’y ai pas été moins sensible.