Correspondance de Voltaire/1748/Lettre 1878
Correspondance de Voltaire/1748
1878. — À M. DE MAIRAN.
À Versailles, ce 10 janvier.
Je vous remercie bien tendrement, monsieur, de votre livre d’Éloges[1] ; et je souhaite que de très-longtemps on ne prononce le vôtre, que tout le monde fait de votre vivant. Je n’ai qu’un regret, c’est que le tourbillon de ce monde, plus plein d’erreurs, s’il est possible, que ceux de Descartes, m’empêche de jouir de votre société, qui est aussi aimable que vos lumières sont supérieures. C’est avec ces sentiments que j’ai l’honneur d’être, monsieur, de tout mon cœur, votre, etc.
- ↑ Éloges des académiciens de l’Académie royale des sciences, morts dans les années 1741, 1742, et 1743 ; in-12, 1747.