Correspondance de Voltaire/1750/Lettre 2092

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Correspondance de Voltaire/1750
Correspondance : année 1750, Texte établi par Condorcet, GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 37 (p. 132).

2092. — À M. LE CHEVALIER GAYA[1].
Dimanche
.

À six heures du matin, à six heures du soir, à toutes les heures de ma vie, monsieur, je suis aux ordres du sublime génie qui connaît Sophocle, qui protège Voltaire, qui prescrit contre la barbarie, et qui soutient l’honneur de la France.

Présentez, je vous en conjure, mes profonds respects à Son Altesse sérénissime. J’attendrai demain ses Pégases à l’heure que vous voulez bien me marquer. Portez-vous bien ; hoc præstat.

  1. Mme  de Staal parle de ce chevalier dans quelques-unes de ses Lettres à Mme  du Deffant.