Correspondance de Voltaire/1752/Lettre 2451

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Correspondance de Voltaire/1752
Correspondance : année 1752, Texte établi par Condorcet, GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 37 (p. 505-506).

2451. — À M. LE CHEVALIER DE LA TOUCHE[1].

Monsieur l’envoyé de France est très-humblement supplié de vouloir bien permettre que le courrier se charge encore de cette lettre pour Mme Denis[2] à qui je fais part de toutes les bontés dont monsieur l’envoyé m’honore. Le courrier m’a appris que tous les paquets qu’on met à la poste de Cologne pour la France passent par Bruxelles, et on sait qu’ils y sont ouverts très-régulièrement ; ainsi je supplie M. le chevalier de La Touche de vouloir bien ordonner que mes paquets soient rendus en mains propres. Je lui renouvelle les assurances de mon respect et de ma vive reconnaissance.

Ce jeudi[3], à dix heures du soir.


Voltaire.

  1. Envoyé de France à Berlin. — Cette lettre est extraite du volume de M. Th. Foisset, intitulé « Correspondance inédite de Voltaire avec Frédéric II, le président de Brosses et autres personnages… Paris, A. Levavasseur, libraire, place Vendôme, 16 ; 1836 », in-8° ; ou : « Voltaire et le président de Brosses, correspondance inédite, suivie d’un supplément à la correspondance de Voltaire avec le roi de Prusse et d’autres personnages… Nouvelle édition, Paris, à la Librairie académique Didier et Cie, 1858 », in-8°.
  2. Probablement la lettre du 15 octobre.
  3. Probablement le jeudi 18 octobre. Le chevalier de La Touche était arrivé à Berlin vers la fin de juillet. (Desnoiresterres, Voltaire et Frédéric, page 383.)