Correspondance de Voltaire/1754/Lettre 2775

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Correspondance de Voltaire/1754
Correspondance : année 1754GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 38 (p. 244-245).

2775. — AU MARQUIS DE XIMENÈS[1]
rue des jeuneurs, à paris.
À Colmar. 28 juillet 1754.

On retrouve toujours des forces, monsieur, dans les plus grandes maladies, quand il s’agit de servir les personnes auxquelles on est attaché, et d’obéir à leurs ordres. Je n’en peux plus ; mais j’écris à la personne que vous voulez que je sollicite[2]. Vous n’êtes pas dans le cas d’avoir besoin de sollicitations ; on devrait vous prier : c’est ainsi que je pense, et c’est ce que je dirais tout haut si j’étais à Paris. Mme Denis, qui se porte mieux que moi et qui peut écrire, vous en dira davantage ; elle s’est faite garde-malade. Nous attendons tous deux avec impatience le succès qui vous est dû. À vous pour jamais. V.

  1. Éditeurs, Bavous et François.
  2. L’abbé d’Olivet ; voyez la lettre précédante