Correspondance de Voltaire/1762/Lettre 4993

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Correspondance : année 1762GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 42 (p. 197-198).

4993. — À M.  CATHALA[1].

Tout ce que je peux dire, c’est que Mme  Calas ne peut jamais se trouver en meilleures mains que dans celles qui conduisent son affaire à Paris. Je vais travailler à faire une souscription en Angleterre et en Hollande.

J’ai toujours espéré que le jugement de Toulouse serait en exécration à l’Europe, et je vois que je ne me suis pas trompé dans mes espérances. Il y a longtemps que je sais que Mme  de Pompadour est très-touchée de cette abominable injustice ; c’est un grand point. Il faudra que l’innocence triomphe. La guérison de M. Debrus est une de nos plus grandes satisfactions. Je fais mille compliments à M. Cathala et à M. de Végobre, et je suis entièrement à leur disposition, etc. (sic).

  1. Éditeur, A. Coquerel ; avec la mention : « Copie d’un billet de M.  de V., du 5 août 1762. »