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Correspondance de Voltaire/1771/Lettre 8411

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Correspondance de Voltaire/1771
Correspondance : année 1771GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 47 (p. 549).
8411. — À M. HENNIN.
18 novembre.

Le vieux malade et Mme Denis font bien leurs compliments à M. Hennin, et souhaitent un bon voyage à M. et Mme Le Gendre[1].

Le parlement de Grenoble est réduit à quarante membres.

L’impôt sur la nouvelle noblesse est perçu depuis longtemps par les subdélégués. Il produit beaucoup, et n’est point affermé 300,000 livres.

L’impôt de 60 livres par quintal, sur les livres étrangers, est enregistré depuis longtemps.

Le conseil supérieur de Lyon a été reçu à sa rentrée avec des battements de mains.

C’est une compagnie de Paris qui a traité des nouvelles charges d’agent de change à Lyon.

L’impératrice de Russie a payé les artistes de Ferney.

La peste n’est point à Moscou ; du moins on ne veut pas que ce soit peste.

Je reçois une lettre[2]. Ce n’est point la peste.

La peste est au trésor royal à Paris.

  1. Sœur et beau-frère de Hennin.
  2. La lettre 8387.