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Correspondance de Voltaire/1772/Lettre 8616

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Correspondance : année 1772GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 48 (p. 161).
8616. — À M. MARIN[1].
À Ferney, 31 auguste.

Grand merci de la nouvelle que vous me mandez, mon cher ami ; que de faux témoins qui déposaient contre M. de Morangiés ont pris la fuite.

Est-ce à vous que j’ai envoyé, il y a environ quinze jours, un paquet de près de soixante pages pour M. d’Argental ? Il ne l’a point reçu, j’en suis très en peine. Il arrive souvent de ces malheurs-là aux gens qui sont à cent lieues de Paris.

Je crois enfin le partage de la Pologne en bon train, quoiqu’il y ait quelques difficultés entre les copartageants.

J’ignore quand on plaidera le procès de Minos, et je vous prie de ne m’en pas aimer moins si je perds ma cause avec dépens, comme cela pourra très-bien arriver.

  1. Éditeurs, de Cayrol et François.