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Correspondance de Voltaire/1772/Lettre 8659

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Correspondance : année 1772GarnierŒuvres complètes de Voltaire, tome 48 (p. 198-199).
8659. — À M. MAIRE[1].
27 octobre, à Ferney.

Je suis obligé encore, monsieur, de vous mander que tous les capitalistes de Genève qui pourraient vous prêter de l’argent et auxquels je me suis adressé pour vous servir m’ont dit qu’ils ne pourraient me rendre une réponse qu’au mois de janvier ; c’est le temps où ils font la balance de leurs comptes, et je doute que vous en puissiez trouver auparavant. Cependant, monsieur, je vous prie instamment de vouloir bien recommander au sieur Roze de me payer mon quartier, dont j’ai un extrême besoin. Il y a une grande différence entre l’argent que l’on prête et l’argent que l’on doit. J’ai l’honneur d’être, etc.

Voltaire.

  1. Éditeur, H. Beaune,

    — L’adresse est : « À M. Jean Maire, trésorier de Son Altesse sérénissime monseigneur le duc de Wurtemberg, à Montbéliard, »