Correspondance de Voltaire/1772/Lettre 8666
Apparence
8666. — À M. RIBOTTE[1].
31 octobre.
Un vieux malade qui n’en peut plus, et qui écrit très-rarement, doit depuis plus d’un mois une réponse à M. Ribotte.
La prétendue histoire des amours de Bayle et de la Jurieu est un conte de feu l’abbé d’Olivet. La rapsodie de Félice est méprisée de tous les gens de lettres. Presque tous les livres d’aujourd’hui sont des compilations de mensonges et des répétitions de sottises, le tout pour gagner de l’argent.
On cherchera les petites bagatelles que M. Ribotte demande, et on les lui fera tenir.
On lui fait mille compliments.
- ↑ Bulletin de la Société de l’histoire du protestantisme français ; Paris, 1856, page 248.