Critique du jugement (trad. Barni)/Tome II/P2/S2/LXXVII

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§. LXXVII.


De l’union du principe du mécanisme universel de la matière avec le principe téléologique dans la technique de la nature.


Il est de la plus grande importance pour la raison de ne pas perdre de vue le principe du mécanisme dans l’explication des productions de la nature car il est impossible sans ce principe d’acquérir la moindre connaissance de la nature des choses. Quand on nous accorderait qu’un architecte suprême a immédiatement créé les formes de la nature, telles qu’elles existent depuis lors, ou a prédéterminé celles qui, dans le cours de la nature, se forment continuellement sur le même modèle, notre connaissance de la nature n’en serait pas le moins du monde avancée, car nous ne connaissons pas la manière d’agir de cet être et ses idées qui doivent contenir les principes de la possibilité des choses de la nature, et nous ne pouvons expliquer la nature par cet être en allant pour ainsi dire de haut en bas (à priori). Que si nous voulons, partant des formes des objets de l’expérience, et allant ainsi de bas en Page:Kant - Critique du jugement, trad. Barni, tome second.djvu/109 Page:Kant - Critique du jugement, trad. Barni, tome second.djvu/110 Page:Kant - Critique du jugement, trad. Barni, tome second.djvu/111 Page:Kant - Critique du jugement, trad. Barni, tome second.djvu/112 Page:Kant - Critique du jugement, trad. Barni, tome second.djvu/113 Page:Kant - Critique du jugement, trad. Barni, tome second.djvu/114 Page:Kant - Critique du jugement, trad. Barni, tome second.djvu/115 Page:Kant - Critique du jugement, trad. Barni, tome second.djvu/116 Page:Kant - Critique du jugement, trad. Barni, tome second.djvu/117 Page:Kant - Critique du jugement, trad. Barni, tome second.djvu/118


Notes de Kant[modifier]


Notes du traducteur[modifier]