Paraît qu’au Moulin Rouge un soir,
Un’ grand’ fill’ plat’ comme un rasoir,
Cherchait c’qu’on cherch’ dans c’tte boit’-là.
Alleluia !
Alleluia ! Alleluia ! Alleluia !
Ell’ n’était pas tout c’qu’y’a d’mieux,
Mais comme ell’ n’travaillait qu’dans l’vieux,
Ell’ turbinait, par ci, par là.
Alleluia !
Alleluia ! Alleluia ! Alleluia !
Elle aperçut un vieux, pas beau :
De loin, on aurait dit du veau,
Ça n’empêch’ pas qu’ell’ l’aborda.
Alleluia !
Alleluia ! Alleluia ! Alleluia !
Vide, Monsieur, vide mes mains,
Vide mes pieds, vide mes seins,
Ma taill’, ma gorge et cœtera.
Alleluia !
Alleluia ! Alleluia ! Alleluia !
Quand le Monsieur eut vu tout ça,
On n’sait pasce qu’il en pensa,
Mais il paraît qu’il s’écria :
Alleluia !
Alleluia ! Alleluia ! Alleluia !
Aussi, voulant juger d’plus près,
Tous ces appas, tous ces attraits,
Avec la belle il se trotta.
Alleluia !
Alleluia ! Alleluia ! Alleluia !
La suit’… je n’la connais pas bien…
Mais je connais un pharmacien
Qui prétend que l’vieux en crèv’ra.
Alleluia !
Alleluia ! Alleluia ! Alleluia !
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