Chemin-Vert (rue du).
Ce n’était encore qu’un chemin sinueux vers le milieu du XVIIIe siècle. Il traversait un marais couvert d’herbages ; de là est venue sa dénomination. En 1777, on l’appelait rue Verte. Des lettres-patentes du mois de mai de la même année ordonnèrent que cette rue serait prolongée jusqu’au rempart, que son débouché serait vis-à-vis de la rue du Pas-de-la-Mule et qu’elle prendrait le nom de rue Levé. En assignant ce nom à la rue qui nous occupe, on avait l’intention d’honorer Jean-Denis Levé, écuyer, conseiller du roi, alors échevin de la ville de Paris. D’autres lettres-patentes, à la date du 2 mai 1780, changèrent la direction approuvée par les précédentes. Quant à la dénomination de rue Levé, elle ne fut jamais inscrite. — Une décision ministérielle à la date du 23 germinal an XI, signée Chaptal, ainsi qu’une ordonnance royale du 6 mai 1827, ont fixé à 10 m. la largeur de la rue du Chemin-Vert. Les constructions riveraines sont alignées, à l’exception des propriétés nos 17, 19, 21, 23, et d’une partie du no 29, qui devront subir un faible retranchement. — Égout dans toute l’étendue. — Conduite d’eau entre la rue Amelot et le quai de Valmy. — Éclairage au gaz dans cette partie (compe Lacarrière).