Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments/Coq-Saint-Jean (rue du)

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Coq-Saint-Jean (rue du).

Commence à la rue de la Tixéranderie, nos 29 et 31 ; finit à la rue de la Verrerie, nos 41 et 43. Le dernier impair est 7 ; le dernier pair, 12. Sa longueur est de 80 m. — 7e arrondissement. Les impairs sont du quartier des Arcis, et les pairs du quartier du Marché-Saint-Jean.

Quelques constructions bordaient déjà cette rue sous le règne de Louis-le-Jeune. Son premier nom est celui d’André-Malet ; elle est ainsi désignée dans un acte de 1243. On voit dans l’Accord de Philippe-le-Hardi avec le chapitre de Saint-Merri, en 1273, que cette rue est énoncée sous le nom de Lambert-de-Râle ou André-Malet. Guillot lui donne cette dernière dénomination. Dès 1416, elle prit d’une enseigne le nom de rue du Coq. — Une décision ministérielle, à la date du 28 brumaire an VI, signée Letourneux, avait fixé la largeur de cette voie publique à 7 m. Cette largeur est portée à 10 m., en vertu d’une ordonnance royale du 12 juillet 1837. Les constructions riveraines sont soumises à un fort retranchement. — Conduite d’eau depuis la rue de la Verrerie jusqu’à la borne-fontaine. — Éclairage au gaz (compe Lacarrière).