Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments/Germain-l’Auxerrois (église Saint-)

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Germain-l’Auxerrois (église Saint-).

Située dans la place de ce nom, en face de la colonnade du Louvre. — 4e arrondissement, quartier du Louvre.

Cette église paroissiale et royale est une des plus anciennes et des plus remarquables de Paris. Lorsque les églises se multiplièrent autour de la métropole, lorsque la ville se développa au nord et au midi, sur les rives de la Seine, l’église Notre-Dame cessa d’être une paroisse. Elle conserva cependant sa suprématie, et lorsqu’on parlait de l’église de Paris, c’est à la cathédrale qu’on faisait allusion. Mais Notre-Dame n’ayant pas de circonscription particulière, dès lors le premier rang dût appartenir de droit à l’église Saint-Germain-l’Auxerrois, tant par l’ancienneté de son origine que par l’importance et l’étendue de sa circonscription paroissiale. Plusieurs opinions ont été avancées sur l’origine de cette église, mais en les analysant ici, nous dépasserions les limites que nous avons dû nous tracer. Cependant presque tous les historiens s’accordent sur un point : ils pensent que cet édifice fut construit par les ordres de Chilpéric Ier, à l’effet d’y déposer le corps de saint Germain, évêque de Paris. La preuve qu’ils fournissent est tirée d’un testament de Bertram, évêque du Mans, dicté le 24 mars de la 22e année du règne de Clotaire. Dans cet acte le testateur assigne une somme d’argent pour desservir à perpétuité le lieu de la sépulture de saint Germain, dans l’église de Saint-Vincent (depuis l’abbaye Saint-Germain-des-Prés), où son corps était alors déposé, ensuite dans la basilique nouvelle que le roi Chilpéric venait de faire construire, si plus tard le corps y était transporté. Cependant cette église porte le nom de Saint-Germain-l’Auxerrois. Mais si l’on examine attentivement les traditions qui tendent à établir qu’elle a été bâtie sous le vocable du saint d’Auxerre, on verra qu’elles se réduisent à de simples conjectures ; enfin tous les historiens, tous les diplômes qui ont mentionné cette église, n’y joignent aucun surnom. Elle est simplement appelée église Saint-Germain. Ce ne fut qu’à partir du IXe siècle qu’elle prit, en raison de sa forme nouvelle, la dénomination de Saint-Germain-le-Rond. Abbon est le premier historien qui la désigne ainsi dans son poëme sur le siège de Paris :

Germani Teretis contemnunt littora sancti,
Æqui vocique legunt. · · · · · · · · · · ·

Si l’on interroge l’histoire, il ne parait plus étonnant que la basilique commencée par Chilpéric n’ait pas été terminée par ce prince. Chilpéric ne survécut que huit ans à Saint-Germain. Frédégonde, dont la vie agitée fut remplie de passions et de crimes, ne fit point continuer cet édifice. D’un autre côté les religieux de Saint-Germain-des-Prés, voulant conserver les restes du pieux évêque de Paris, suscitèrent des obstacles à leur translation. La faiblesse honteuse des derniers rois Mérovingiens, les guerres du dehors, les désordres du dedans, l’ambition des maires du palais sans cesse occupés à maintenir un pouvoir usurpé, toutes ces circonstances firent cesser les craintes qui pouvaient rester aux religieux de Saint-Germain-des-Prés. L’avènement de Pépin à la couronne vint bientôt légitimer leur possession. Le 25 juillet 754, ce prince, au milieu de ses fils, des seigneurs de sa cour, et suivi d’un grand cortège, opéra la translation du corps de Saint-Germain, de la chapelle de Saint-Symphorien dans le chœur de la grande église de Saint-Vincent, à laquelle on donna depuis le nom de Saint-Germain-des-Prés. L’église bâtie au nord de la ville, pour être distinguée de la première prit alors le nom de Saint-Germain-le-Rond. Cette basilique était la première église canoniale et paroissiale qui dût son origine à la cathédrale, et cette dépendance absolue de l’Église-Mère semble fournir une dernière preuve aux savants, qui pensent qu’elle avait pour titulaire le saint évêque qui l’avait gouvernée et non celui d’Auxerre.

Les églises de Paris éprouvèrent en général les funestes effets des pilleries, saccagemens et brisemens que les peuples Normands excitèrent en notre terre françoise, ainsi que s’expriment les vieux chroniqueurs ; mais celles de Sainte-Geneviève, de Saint-Germain-des-Prés et de Saint-Germain-le-Rond furent les plus maltraitées. Pour la première fois les Normands se montrèrent sur les côtes de France vers l’an 800 et aux embouchures de la Seine en 820 ; à partir de cette époque jusqu’en 890 les environs de Paris furent ravagés par ces peuples. Peu s’en fallut qu’ils ne se rendissent entièrement maîtres de la capitale sous le règne de Charles-le-Gros. Ils y abordèrent avec une armée de trente à quarante mille hommes, commandés par quatre de leurs rois ou généraux. Ils comptaient sept cents barques, avec un nombre immense de bateaux ; tout cet armement couvrait deux lieues du fleuve. Ils établirent leur camp dans le faubourg du côté de Saint-Germain-le-Rond, entourèrent le cloître d’un fossé dont une rue a depuis conservé le nom. Ils firent de ce point le centre de leurs opérations, contre les tours qui défendaient l’approche des deux ponts au moyen desquels on communiquait avec la ville. Les Parisiens, dans cette lutte acharnée, se signalèrent par des prodiges de valeur. La conduite de l’abbé Gozlin et du comte de Paris, Eudes, fut admirable. Le premier exhortait, encourageait, priait Dieu, invoquait les saints patrons de la ville sur la brèche et au milieu des périls ; le second, présent partout, observait, dirigeait, combattait avec intrépidité.

Les Normands, protégés par le jeu simultané d’énormes béliers, tentèrent huit assauts successifs, et furent huit fois repoussés par le valeureux comte de Paris. Découragés par tant d’héroïsme, les Normands levèrent le siège en novembre 886.

Les barbares, en se retirant, ruinèrent de fond en comble l’église de Saint-Germain-le-Rond. Helgand, moine de Fleury, nous apprend que sa reconstruction fut ordonnée par le roi Robert.

Par un hasard presque miraculeux, le tombeau de saint Landry, qui avait été inhumé dans cette église en 657, fut retrouvé intact sous un amas de décombres. L’évêque Maurice de Sully fit mettre en 1171 les reliques du saint dans une châsse de bois doré.

Ces honneurs étaient bien dus au digne prélat parisien qui, lors de la famine de 651, vendit tout ce qu’il possédait, jusqu’à ses meubles, pour en consacrer le produit au soulagement des pauvres de son diocèse, et fonda pour eux l’hôpital qui prit le nom d’Hôtel-Dieu.

À partir de l’époque de la reconstruction de l’édifice par le roi Robert, on trouve des actes qui désignent cette église sous le nom de Saint-Germain-l’Auxerrois, celui de Saint-Germain-le-Rond ne pouvait plus convenir à la forme nouvelle de l’édifice.

Saint-Germain-l’Auxerrois est, après la cathédrale, la seule parmi les anciennes églises séculières qui ait possédé une école.

L’histoire nous apprend que cette école florissait du temps de Charlemagne. Le nom de cet établissement est resté à une section du territoire capitulaire de Saint-Germain-l’Auxerrois, qui comprenait presque tout le côté occidental de la ville jusqu’au grand Châtelet.

Le portail, élevé par le roi Robert, fut reconstruit sous le règne de Philippe-le-Bel. Le vestibule ou porche qui précède ce portail est du temps de Charles VII. Cette façade de l’édifice n’a jamais été terminée, et il est facile de voir sur l’élévation que toutes les parties supérieures y manquent entièrement. Tel qu’il est, cet avant-portique bâti en 1429 par Jean Gaurel, maçon, tailleur de pierres, pour la somme de 960 livres, est une œuvre des plus remarquables.

En regardant l’église Saint-Germain-l’Auxerrois, on s’aperçoit aisément que son architecture est le produit de trois époques différentes. Il est à regretter qu’on n’ait pas cherché, sous Philippe-le-Bel et Charles VII, à rattacher les constructions partielles au style primitif de l’édifice entièrement rebâti par le roi Robert. Mais si toutes les idées profondément religieuses du premier artiste ne nous sont pas révélées d’une manière bien complète, cependant il est facile d’y reconnaître encore la pensée-mère du symbole chrétien.

Vers le milieu du moyen-âge, lorsque l’architecture dite gothique ou ogivale vint modifier le style lombard, ce symbole reçut de nouveaux développements. L’arc aigu si multiplié, les colonnettes isolées ou en groupes et s’unissant aux piliers, les lignes pyramidales, les flèches aériennes caressant le ciel, les clochers coniques, quadrangulaires, terminés en aiguille, tous ces signes de pierres représentent le sacrifice, les vœux, les prières, qui montent, qui s’élancent vers le créateur. Ces figures bizarres, ces animaux, ces satyres sculptés autour des portes de nos vieilles cathédrales, et qui contrastent avec les statues d’anges et de saints, ont également leur signification symbolique. C’est l’opposition des bons et des mauvais, c’est l’antagonisme qui existe entre le bien et le mal, la vertu et le vice.

De tristes souvenirs se rattachent au monument dont nous esquissons l’histoire. On sait que ce fut la cloche de Saint-Germain-l’Auxerrois qui donna le 24 août 1572 le signal du massacre de la Saint-Barthélemy.

Sous le règne de Louis XIII, la première scène d’un drame lugubre fut jouée dans cette église.

Le 24 avril 1617, à neuf heures du soir, deux hommes portant un fardeau entraient furtivement dans Saint-Germain-l’Auxerrois. Arrivés près des orgues, ils s’arrêtèrent. Une fosse avait été creusée en cet droit. Ils détachèrent aussitôt les cordes qui comprimaient un mauvais linge tout taché de sang. Alors un cadavre roula sur les dalles de l’église ! Ils le placèrent dans la fosse, qu’ils remplirent de terre, puis la pierre qu’on avait descellée fut remise avec précaution, et les deux hommes sortirent. Le corps qu’on venait d’inhumer était celui de Concini, maréchal d’Ancre, assassiné le matin par ordre de Louis XIII. Le lendemain, à 7 heures, un domestique rôdait, furetait dans l’église. Arrivé près des orgues, il aperçut quelques morceaux de terre. « C’est bien là, » dit-il ; puis on le vit sortir et se diriger vers le cloître, où un attroupement s’était déjà formé. « Mes amis, cria-t-il à plusieurs ouvriers, ce chien d’Italien a été enterré sous les orgues, laisserons-nous son cadavre en terre sainte ? Non, hurla cette foule, à la voirie le beau maréchal ! » Ils rentrèrent dans l’église, guidés par le domestique. Le valet commença par gratter avec les ongles, et parvint à trouver les jointures des pierres, qu’il enleva à l’aide de son couteau. Alors il découvrit les pieds du cadavre et tira sans pouvoir amener le reste du corps. « Prenons, dit-il, les cordes des cloches ; » on les lui apporte, plusieurs viennent à son aide, et le corps est déterré, aux cris de vive le roi !… Le grand prévôt arrive enfin, suivi de quelques archers ; aussitôt il est entouré par la multitude qui lui crie qu’on va l’enterrer lui-même s’il approche davantage. Le corps de Concini fut tiré hors de l’église par la grande porte, et traîné dans la boue jusqu’au Pont-Neuf, près d’une potence qui avait été construite un mois auparavant par le commandement dudit maréchal, contre ceux qui n’estoient pas de son haleine. Le valet s’adressa de nouveau à la foule. « Mes amis, l’Italien a voulu me faire pendre, il est bien juste que je lui rende le même service. » Alors il porte lui-même le corps sur la potence, l’attache, et le pend par les pieds ; puis montrant son chapeau, il dit au peuple : « J’espère que vous jetterez tous quelque chose là-dedans ; besogne si utile mérite récompense. » Cette demande fut trouvée si raisonnable, « que son chapeau fust remply de sols et de deniers que chacun lui portoit comme à l’offrande ; jusques aux plus pauvres gueux et mendiants, dont tel n’avoit qu’un denier en son pouvoir, qui ne laissoit pas que de lui porter de bon cœur. » Quelques moments après, le peuple se rua de nouveau sur le cadavre de Concini ; les uns lui coupèrent le nez et les oreilles, les autres lui abattirent les bras, « puy luy coupèrent la teste, et tous ces morceaux estoient portés et traisnés en divers quartiers de la ville, avec des cris, acclamations et imprécations horribles dont le retentissement alloit d’un bout de la ville à l’autre. » La maréchale demanda la cause de ces cris ; ses gardes lui annoncèrent la mort de son mari, « et elle qui n’avoit pas encore respandu de larmes, monstra s’émouvoir grandement, sans pleurer toutes fois. » Les clameurs du peuple semblaient se rapprocher, le fils de Concini, qui se trouvait au Louvre, s’informa froidement si on en voulait à sa vie. On lui répondit qu’il était en sûreté. « Tant-pis, murmura-t-il tristement, il vaudrait mieux qu’on me tuât que d’être ainsi misérable le reste de ma vie »… Alors les archers ouvrirent les fenêtres qui donnaient sur le pont, et lui firent voir le cadavre de son père, qui vacillait sur la potence. « Apprends, dit l’un d’eux, en frappant avec familiarité sur l’épaule du jeune homme, apprends à mieux vivre que lui. » La multitude se dirigea vers la rue de l’Arbre-Sec, trainant toujours le cadavre mutilé de Concini. « Alors il y eut un homme vestu d’écarlate, si enragé, qu’ayant mis sa main dans le corps ouvert, il en tira sa main toute sanglante, et la porta dans la bouche pour sucer le sang, et avaler quelque petit morceau qu’il en avoit arraché, ce qu’il fist à la veue de plusieurs honnestes gens qui estoient aux fenestres. Un autre eut moyen de lui arracher le cœur, et l’aller cuire sur les charbons, et manger publiquement avec du vinaigre. Ce peuple impatient et ne pouvant estre plus longtemps en un lieu, traîna le corps jusqu’en Grève, où ils le rependirent à une autre potence, que ledit maréchal y avoit fait planter, et ils pendirent par mesme moyen une grosse poupée qu’ils avoient faite avec le linceuil dans lequel il avoit esté enterré, pour représenter la maréchale en effigie. » Enfin, après avoir assemblé les fragments des potences qu’ils avaient brisées, ils y mirent le feu et jetèrent au milieu les restes de Concini. L’on vit alors quelques forcenés ramasser les cendres qu’ils vendirent le lendemain un quart d’escu l’once. — Mais détournons les regards de ce tableau révoltant, et revenons à Saint-Germain-l’Auxerrois.

Dans cette église furent baptisés : en 1316, Jean Ier, fils posthume de Louis-le-Butin, lequel n’ayant vécu que huit jours, n’a pas été compté parmi nos rois ; en 1389, Isabelle de France, fille de Charles VI ; en 1573, Marie de France, fille de Charles IX.

En 1744, eut lieu la réunion du chapitre de Saint-Germain-l’Auxerrois à celui de la cathédrale. Une année après cette réunion, les marguilliers firent exécuter des travaux considérables. Le chœur, fermé à la hauteur des arcades des bas-côtés, fut entièrement ouvert tel qu’on le voit aujourd’hui. Des colonnes lourdes et de mauvais goût remplacèrent les piliers gothiques ; le jubé, l’un des plus beaux de France après ceux de la Madeleine de Troyes et de Saint-Étienne-du-Mont, disparut à son tour.

Plusieurs personnages célèbres ont été enterrés dans cette église.

Nous devons citer Pomponne de Bellièvre, surnommé le Nestor de son siècle ; il mourut en 1607. — Malherbe, le premier qui ait revêtu notre langue d’ornements gracieux ; il mourut en 1628. À son dernier moment, il reprit sa servante sur un mot qui ne lui semblait pas français, et son confesseur lui représentant qu’en l’état où il était il ne devait pas songer à de pareilles futilités Malherbe répliqua brusquement : « Je veux jusqu’à la mort maintenir la pureté de notre langue. »

L’opinion de Malherbe sur Paris mérite d’être rapportée, dans un ouvrage qui traite des rues et monuments de la capitale. « Paris a mon cœur dès mon enfance, et m’en est advenu comme des choses excellentes. Plus j’ay veu depuis d’autres villes belles, plus la beauté de cette-cy peut et gaigne sur mon affection. Je l’ayme tendrement jusques à ses verrues et à ses taches. Je ne suis François que par cette grande cité, grande en peuple, grande en félicité de son assiette, mais surtout grande et incomparable en variété et diversité de commodités ; la gloire de la France et l’un des plus nobles ornements du monde, Dieu en chasse loin nos divisions. »

Sous le règne de Louis-le-Grand, on avait conçu le projet de faire une grande place devant la colonnade du Louvre, et de percer une large voie qui devait aboutir à la place du Trône. Les dépenses occasionées par la guerre de la succession d’Espagne firent abandonner ce dessein, qui fut repris sous l’empire.

Nous lisons dans l’ouvrage de MM. Percier et Fontaine :

« La salle de l’Opéra, bâtie isolément sur la place du Palais-Royal, et faisant face à l’entrée principale de ce palais, communiquera à l’aile des Fêtes par un arc couvert. Un pavillon pareil à l’entrée de celui du Musée formera de l’autre côté le porche de l’église du Louvre, commencée pour remplacer celle de Saint-Germain-l’Auxerrois, qui sera démolie lorsqu’on exécutera la place et le percement de la rue du Trône. »

Les malheurs de la dynastie impériale empêchèrent la réalisation de ce projet.

Cette église fut en partie dévastée en 1831. Le 14 février, le curé de Saint-Germain-l’Auxerrois célébra un service funèbre en commémoration de la mort du duc de Berri. Le buste de ce prince fut promené dans l’église. Cette manifestation imprudente, coupable même, servit de prétexte à quelques agitateurs pour se porter aux excès les plus révoltants. La croix qui surmontait l’édifice est renversée, les peintures sont effacées, les sculptures mutilées. On vit des hommes entrer dans l’église et la dévaster avec un calme, un sang-froid effrayants. Saint-Germain-l’Auxerrois porta pendant plusieurs années les marques de cet affreux vandalisme. Enfin, une décision ministérielle du 12 mai 1837, approuvée par le roi le même jour, rendit cette église au culte catholique, et la restauration du monument fut confiée à M. Godde, architecte.

La dépense s’est élevée, pour 1838, à 
 52,640 fr 25 c
En 1839, à 
 114,200 fr 25 c
et en 1840, à 
 93,659 fr 25 c

Le portail a été réparé avec le plus grand soin, puis entouré d’une grille de fer. Les grandes roses à compartiments ont été refaites et les vitraux renouvelés suivant les anciens dessins.

M. Godde a été merveilleusement secondé par M. Lassus, qui, en cette circonstance, a su réunir les talents d’un architecte habile à ceux d’un archéologue distingué.