Dictionnaire de Trévoux/6e édition, 1771/CHEVAUCHEUR

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Jésuites et imprimeurs de Trévoux
(2p. 522).
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CHEVAUCHEUR. s. m. Vieux mot, qui signifioit autrefois Maître de poste, dont les lettres sont expédiées sous le titre de Chevaucheur, Eques, comme le Chevaucheur de Tarare, de la Bresse. On les appelle encore quelquefois ainsi dans les Provinces. Il y a aussi un vieux proverbe qui dit, le dut-on brûler comme un Chevaucheur d’écouvettes. C’est ainsi qu’in appeloit autrefois un sorcier. Il y a une déclaration du Roi Henri II, du mois d’Août 1576, pour les privilèges de six vingts Chevaucheurs de l’écurie du Roi. Chevaucheur d’écurie étoit aussi un office de la maison du Duc de Bretagne. Les chevaucheurs d’écurie portoient un émail aux armes du Duc. Hist. de Bret. par D. Lobineau, Tom. II, p. 1471.

Chevaucheur. Vieux mot. Cavalier, celui qui monte un cheval, ou qui est dessus. Gloss. sur Marot.