Traduction en français[modifier]
Il y a à peine trois semaines, j’étais ici en cet endroit, pour vous lire la proclamation du Führer portant sur le 10e anniversaire de la prise du pouvoir et pour vous parler à vous et au peuple allemand. La crise à laquelle nous faisons face actuellement était alors à son point culminant. Durant les difficiles malheurs que la nation a affrontés dans la bataille sur la Volga, nous nous sommes rassemblés tous ensemble le 30 janvier, afin de montrer notre unité, notre unanimité et notre force de volonté pour surpasser les difficultés que nous avons affrontées dans la quatrième année de guerre. Ce fut pour moi, et probablement pour vous aussi, une expérience émouvante que d’être relié par radio avec les derniers combattants héroïques de Stalingrad durant notre puissant rassemblement, ici au Palais des Sports. Ils nous dirent alors qu’ils avaient entendu la proclamation du Führer et probablement que pour la dernière fois de leur vie, ils se joignirent à nous en levant leur bras dans les airs en chantant l’hymne national. Quel exemple les soldats allemands ont donné en ces temps grandioses! Et quelle obligation cela nous donne à tous, particulièrement sur l’ensemble de la patrie allemande! Stalingrad était et est l’appel du destin à la nation allemande! Une nation qui a la force de survivre et de surpasser un tel désastre, et même d’en retirer des forces additionnelles, est imbattable. Dans mon discours à vous et au peuple allemand, je dois me rappeler les héros de Stalingrad qui m’ont plongé moi ainsi que nous tous, dans une profonde obligation.
Je n’ai aucune idée combien de millions de personnes m’écoute sur la radio ce soir, à la maison et au front. Je veux vous parler du plus profond de mon cœur, au plus profond du vôtre. Je crois que le peuple allemand a un intérêt passionné en ce que j’ai à vous dire ce soir. Ainsi, je ne vous parlerai donc qu’avec un sérieux et une ouverture tout à fait de mise, en ces temps. Le peuple allemand élevé, éduqué et discipliné par le National Socialisme peut supporter la stricte vérité. Il connaît la gravité de la situation, et son leadership peut, en conséquence, demander les dures mesures nécessaires, oui, même les plus dures mesures. Nous les Allemands, sommes armés contre la faiblesse et l’incertitude. Les coups et les malheurs de la guerre ne font que décupler nos forces, nous résoudre fermement et nous donner une volonté spirituelle de combattre pour surpasser toutes les difficultés et les obstacles avec un élan révolutionnaire.
Ce n’est pas maintenant le temps de nous demander comment tout ceci est arrivé. Ça peut attendre à plus tard, quand le peuple Allemand et le monde entier apprendra toute la vérité sur les malheurs des dernières semaines et leur profonde et fatidique signification. Les sacrifices héroïques de nos soldats dans Stalingrad ont une très grande signification historique pour tout le front de l’Est. Ce n’était pas en vain. L’avenir nous dira pourquoi. Quand je regarde plus loin que le passé, par en avant, je le fais intentionnellement. Le temps passe vite! Nous n’avons pas de temps pour des débats stériles. Nous devons agir immédiatement, complètement et de façon décisive à la façon habituelle du national-socialisme.
Depuis le début, le mouvement s’est comporté de façon à maîtriser les multiples crises auxquelles il a dut faire face puis surpasser. L’état national-socialiste a aussi agit de façon décisive lorsqu’il a fait face à la menace. Nous n’avons pas fait comme l’autruche qui se met la tête dans le sable pour ne pas voir le danger. Nous sommes suffisamment braves pour faire face au danger, nous y mesurer impitoyablement et avec désinvolture, puis agir décisivement, la tête bien haute.
Tant comme nation que comme peuple avons-nous toujours fait de notre mieux lorsque nous avons eu besoin de notre volonté fanatique et déterminée pour surpasser et éliminer le danger ou une force de caractère suffisante pour surpasser tout obstacle, ou une détermination amère pour atteindre notre but ou un cœur de fer capable de résister à toute bataille interne et externe. Il en sera ainsi aujourd’hui. J’ai pour tâche de vous donner une image claire de la situation et d’en tirer toutes les dures conclusions qui guideront les actions du gouvernement allemand, mais aussi du peuple allemand.
Nous faisons face à un défi militaire sérieux à l’Est. Actuellement, la crise est grave de façon similaire, mais non identique en plusieurs points à celle de l’hiver passé. Plus tard, nous discuterons des causes. Maintenant, nous devons accepter les choses telles qu’elles sont et mettre en pratique les avenues et les façons de faire tourner les événements en notre faveur. Il n’y a pas lieu de discuter du sérieux de la situation. Je ne voudrais pas vous donner une fausse impression de la situation qui pourrait nous conduire à une conclusion erronée, peut être même jusqu’à donner au peuple allemand un faux sentiment de sécurité qui serait inapproprié dans la situation actuelle.
La tempête qui fait rage actuellement sur notre vénérable continent de la plaine cet hiver jette de l’ombre sur toute expérience humaine et historique antérieure. L’armée allemande et ses alliés sont notre seule défense possible. Dans sa proclamation du 30 janvier, le Führer a gravement demandé ce qui serait advenu de l’Allemagne et de l’Europe si, le 30 janvier 1933 un gouvernement bourgeois ou démocratique était porté au pouvoir au lieu des nationaux-socialistes! Quels dangers auraient suivis, plus rapidement que nous aurions pu nous y attendre, et quelle force de défense aurions nous eue pour leur faire face? Dix ans de national-socialisme ont suffi pour exposer au peuple allemand le sérieux du danger du bolchevisme à l’Est. Maintenant, chacun comprend pourquoi nous avons tant parlé de combattre le bolchevisme lors de nos rassemblements du parti à Nuremberg. Nous avons élevé nos voix pour mettre en garde notre peuple allemand et le monde, en espérant éveiller l’humanité à l’ouest de la paralysie de l’esprit et de la volonté dans laquelle elle est tombée. Nous avons tenté de leur ouvrir les yeux face aux dangers horribles du bolchevisme de l’est, qui a déjà assujetti près de 200 millions de personnes à la terreur des juifs qui préparaient une guerre agressive contre l’Europe.
Lorsque le Führer a ordonné à l’armée une attaque à l’Est le 22 juin 1941, nous savions tous que ce serait la bataille décisive de cette grande lutte. Nous en connaissions les dangers et les difficultés. Mais nous savions aussi que les dangers et les difficultés s’aggravent toujours et ne diminuent jamais. Il était minuit moins deux. Attendre plus longtemps aurait pu aisément conduire à la destruction du Reich et une bolchevisation totale du continent européen.
Il est compréhensible que suite à la dissimulation et les actions fallacieuses du gouvernement bolchevique nous n’eussions pas évalué correctement le potentiel de guerre de l’Union Soviétique. Maintenant, nous en voyions l’ampleur réelle. C’est pourquoi la bataille à laquelle font face nos soldats à l’Est dépasse l’entendement en termes de dureté, de dangers et de difficultés. Elle demande toute notre force nationale. Il est une menace au Reich et au continent européen qui jette dans l’ombre tous les dangers antérieurs. Si nous échouons, ce sera l’échec de notre mission historique. Tout ce que nous avons construit et fait par le passé, pâlit à la vue de cette tâche gigantesque que l’armée Allemande directement et le peuple Allemand indirectement, font face.
Je parle en premier lieu, au monde et je proclame trois thèses concernant notre combat contre le danger bolchevique à l’est.
La première thèse est : si l’armée allemande n’était pas en position pour casser le danger de l’Est, le Reich tomberait face au bolchevisme, et peu après, l’Europe au complet également.
La deuxième : L’armée allemande, le peuple allemand et leurs alliés seuls ont la force pour sauver l’Europe de cette menace.
La troisième : Le danger nous fait face. Nous devons agir rapidement et de façon décisive ou il sera trop tard.
Retournons maintenant à la première thèse. Le bolchevisme a toujours exposé son objectif de façon ouverte : plonger dans une révolution non seulement l’Europe, mais bien le monde entier et le faire sombrer dans un chaos bolchevique. Cet objectif du bolchevisme de l’Union Soviétique est évident depuis le début et il est le but pratique des politiques du Kremlin. Il est clair que plus Staline et les leaders Soviétiques se croient près de réaliser leur objectif destructeur pour le monde, plus ils tentent de le cacher et de le camoufler. Nous ne pouvons être trompés. Nous ne sommes pas de ces âmes timides qui attendent comme un lapin hypnotisé que le serpent le dévore. Nous préférons reconnaître le danger à temps et agir de façon effective. Nous voyons non seulement au-delà de l’idéologie du bolchevisme, mais aussi de ses pratiques, car nous avons eu nos succès avec nos tiraillements internes. Le Kremlin ne peut nous décevoir. Nous avons eu 14 ans de tiraillement interne pour obtenir le pouvoir et dix autres de plus pour découvrir ses intentions et déceptions infâmes.
L’objectif du bolchevisme est la révolution mondiale juive. Ils veulent plonger le Reich et l’Europe dans le chaos, en utilisant le désespoir résultant afin d’établir leur tyrannie capitaliste internationale, camouflée par le bolchevisme.
Je n’ai nul besoin de vous dire ce que ceci voudrait dire pour le peuple allemand. La bolchevisation du Reich signifie la liquidation de notre leadership et notre intelligence et la chute de nos travailleurs dans l’esclavage bolcheviste-juif. À Moscou, ils trouvent des travailleurs pour faire des bataillons de travaux forcés dans la toundra sibérienne, comme l’a dit le Führer dans sa proclamation du 30 janvier. La révolte des steppes se prépare au front et la tempête de l’Est qui sévit sur nos positions quotidiennement et qui gagne en force, n’est rien d’autre que la répétition de la dévastation historique qui trop souvent, par le passé, a mis notre partie du monde en danger.
Elle est une menace directe à l’existence de tous les pouvoirs européens. Nul ne devrait croire que le bolchevisme s’arrêterait aux portes du Reich s’il s’avérait victorieux. Le but de ses guerres et de ses politiques agressives est la bolchevisation de tout territoire et de tout peuple. Devant de telles intentions indéniables, les déclarations de papier du Kremlin ou les garanties de Londres et de Washington ne nous impressionnent pas. Nous savons qu’à l’Est, nous avons affaire à une politique infernale diabolique qui ne reconnaît pas les normes qui gouvernent les relations entre les peuples et les nations. Quand par exemple le Lord anglais Beaverbrook dit que l’Europe doit être cédée aux Soviétiques ou quand le journaliste américain juif Brown ajoute cyniquement qu’une bolchevisation de l’Europe peut être la solution de tous les problèmes du continent, nous savons ce qu’ils ont à l’esprit. Les puissances européennes font face à une question critique. L’Ouest est en danger. Ça ne fait aucune différence que les gouvernements et les penseurs le réalisent ou non.
Peu importe la situation, le peuple allemand ne fléchira pas face à ce danger. Derrière les divisions soviétiques qui approchent, nous reconnaissons les commandos de liquidation juifs et derrière eux, le spectre de la famine de masse et l’anarchie totale. La juiverie internationale est la fermentation démoniaque de la décomposition qui trouve une satisfaction cynique à plonger le monde dans le plus grand des chaos pour détruire les cultures anciennes pour lesquelles ils n’ont joué aucun rôle pour les bâtir.
Nous connaissons aussi notre responsabilité historique. 2000 ans de civilisation occidentale sont en danger. Personne ne peut surestimer le danger. Il est clair que lorsque nous appelons les choses par leur nom, la juiverie internationale partout dans le monde proteste bruyamment. Les choses sont allées si loin en Europe que plus personne ne peut appeler un danger, un danger, quand il est causé par les Juifs.
Ça ne nous empêche pas de tirer les conclusions nécessaires. C’est ce que nous avons fait dans nos batailles internes passées. La juiverie démocratique du "Berliner Tageblatt" et du "Vossischen Zeitung" a servi la juiverie communiste en minimisant et en diminuant un danger grandissant eu endormant notre peuple menacé et ainsi, minimiser leur capacité à résister. Nous pouvons voir, si le danger n’est pas contenu, le spectre de la famine, de la misère et des travaux forcés pour des millions d’Allemands. Nous pouvons voir notre vénérable partie du monde s’écrouler et ensevelir dans ses ruines, l’héritage occidental ancien. Voici le danger auquel nous faisons face aujourd’hui.
Ma seconde thèse : seuls le Reich allemand et ses alliés sont en position pour résister au danger. Les nations européennes, incluant l’Angleterre, se croient suffisamment fortes pour résister de façon efficace à la bolchevisation de l’Europe si elle se réalisait. Cette croyance est enfantine et ne vaut même pas d’être réfutée. Si la plus forte puissance militaire du monde ne peut briser la menace du bolchevisme, qui pourra le faire? (La foule dans le Sportspalast crie : « Personne! »). Les nations européennes neutres n’ont ni le potentiel militaire ni la puissance mentale à résister le moindrement au bolchevisme. Les divisions robotisées du bolchevisme les écraseraient en quelques jours. Dans les capitales des petites et moyennes nations européennes, ils se consolent à l’idée qu’ils seront suffisamment forts d’esprit pour résister au bolchevisme(rires). Ça nous rappel les déclarations des partis bourgeois en 1932, qui croyaient pouvoir combattre et gagner contre le communisme avec comme seule arme, les armes spirituelles. C’était trop stupide même en ces temps pour mériter de le réfuter.
Le bolchevisme de l’Est n’est non seulement une doctrine de terrorisme, c’est aussi la pratique du terrorisme. Il s’efforce à atteindre ses buts avec une minutie infernale, utilisant chaque ressource à sa disposition, sans égard au bien-être, à la prospérité ou la paix des peuples ainsi opprimés impitoyablement. Que feraient l’Amérique et l’Angleterre si, dans le pire des scénarios, l’Europe tombait aux mains du bolchevisme ? Peut-être Londres pourrait persuader le bolchevisme de s’arrêter à la Manche? J’ai déjà dit que le bolchevisme a ses Légions étrangères sous la forme de partis communistes dans toute nation démocratique. Aucun de ces états ne peut penser être immunisé face au bolchevisme interne. Dans une récente élection partielle à la Chambre des Communes, le candidat indépendant, il faut ici comprendre le candidat communiste, a obtenu 10 741 des 22 371 votes. Ceci s’est passé dans un ancien château-fort conservateur. Sur une courte période de temps, 10 000 électeurs, près de la moitié, ont sombré en faveur des communistes. Voici donc la preuve que le danger bolchevique existe en Angleterre aussi et qu’il ne disparaîtra pas simplement en étant ignoré. Nous n’avons foi en aucune promesse territoriale pouvant être faite par l’Union Soviétique. Le bolchevisme met ses barrières idéologiques et militaires ce qui, en soi, pose un danger à toutes les nations. Le monde ne peut plus choisir entre battre en retraite dans sa vieille fragmentation ou accepter un ordre nouveau sous le leadership de l’Axe. Le seul choix réside véritablement entre vivre sous la protection de l’Axe ou dans une Europe bolchevique.
Je suis fermement convaincu que les Lords et Archevêques endeuillés de Londres n’ont pas la moindre intention de résister au danger bolchevique si l’armée soviétique pénétrait en Europe. La juiverie a si profondément infecté les états anglo-saxons, politiquement et spirituellement, qu’ils ne peuvent plus voir ce danger. Elle se camoufle en bolchevisme dans l’Union Soviétique et en capitalisme ploutocratique dans les états anglo-saxons. La race juive est experte en mimétisme. Ils endorment leurs hôtes, paralysant leur habilité à se défendre. (La foule crie : « Nous l’avons vécu! »). Notre perspicacité en la matière nous a rapidement fait réaliser que la coopération entre la ploutocratie internationale et le bolchevisme international n’est pas une contradiction, mais bien un signe clair de cause commune. La main de la pseudo-civilisée juiverie de l’Europe de l’Ouest sert la main du ghetto de l’Est, juste au dessus de l’Allemagne. L’Europe est en danger de mort.
Je ne me flatterai pas en pensant que mes remarques influenceront l’opinion publique, encore moins l’ennemi, à l’état neutre. Ce n’est ni mon but ou mon intention. Je sais que, connaissant nos problèmes sur le front de l’Est, demain, la presse anglaise m’attaquera furieusement, en m’accusant d’avoir fait les premiers accrocs à la paix (Rires bruyants). Certainement pas. Plus personne en Allemagne ne croit en ces lâches compromis. Le peuple tout entier ne croit seulement qu’en une guerre dure. En porte-parole de la plus grande nation du continent, peu importe, je réclame le droit d’appeler un danger un danger, s’il menace non seulement notre patrie, mais notre continent en entier. Nous les nationaux socialistes avons la mission de sonner l’alarme contre la juiverie internationale qui tente de plonger le continent européen dans le chaos et avertir que la Juiverie a dans son bolchevisme, une puissance militaire terrorisante qui ne doit pas être sous-estimée.
Ma troisième thèse est que le danger est immédiat. La paralysie des démocraties de l’Europe de l’Ouest devant la menace la plus mortelle est effrayante. La juiverie internationale fait tout en son pouvoir pour encourager cette paralysie. Durant notre lutte pour le pouvoir en Allemagne, les journaux juifs ont tenté de camoufler le danger, jusqu’à ce que le national-socialisme réveille le peuple. Aujourd’hui, c’est la même chose pour d’autres nations. La juiverie se montre une fois de plus comme étant l’incarnation du mal, un démon de la putréfaction et porteur d’un chaos destructeur de la culture internationale. Ceci explique donc, soit dit en passant, nos politiques à l’égard des juifs. Nous percevons la juiverie comme étant une menace directe à toute nation. Nous n’avons rien à faire de ce que font les autres peuples face à ce danger. Ce que nous faisons pour nous défendre nous concerne et ainsi, nous ne tolérerons pas d’objection des autres. La juiverie est une infection contagieuse. Les nations ennemies peuvent soulever des protestations hypocrites contre nos mesures contre les juifs et pleurer des larmes de crocodile, mais ça ne nous arrêtera pas de faire ce qui est nécessaire. À tout événement, l’Allemagne n’a pas l’intention de céder face à cette menace, mais a plutôt l’intention de prendre les mesures les plus radicales, si nécessaires, en temps opportun. (Après cette phrase, les chants de la foule empêchent le ministre de continuer pour plusieurs minutes).
Les défis militaires du Reich à l’Est sont au centre de tout. La guerre des robots mécanisés contre l’Allemagne et l’Europe a atteint son point culminant. Dans sa résistance armée à cette menace grave et directe, le peuple allemand et l’alliance de l’Axe remplissent une mission européenne, dans le sens le plus pur du mot. Notre juste et courageuse bataille contre cette peste mondiale ne sera pas amoindrie par les pitiés mondiales de la juiverie internationale. Ceci peut et doit se terminer par la victoire
(de forts cris se font entendre : « Hommes allemands, aux armes ! Femmes allemandes, au travail ! »). La tragique bataille de Stalingrad est un symbole de résistance héroïque et virile face à la révolte des steppes. Elle a non seulement une signification militaire pour le peuple allemand, mais aussi une signification intellectuelle et spirituelle. Et c’est pour nous la première fois que nos yeux sont ouverts face à la vraie nature de ce qu’est la guerre. Nous ne voulons plus de faux espoirs et d’illusions. Nous voulons bravement voir les faits en face, peu importe combien dur et effrayants ils peuvent être. L’histoire de notre parti et de notre patrie nous a prouvé qu’un danger reconnu est un danger défait. Nos dures batailles à l’Est seront sous le signe de cette résistance héroïque. Elles demanderont un effort de nos soldats et nos armes, jamais imaginées auparavant. Une guerre sans merci fait rage à l’Est. Notre Führer était juste lorsqu’il a dit qu’à la fin, il n’y aura ni gagnant, ni perdant, mais bien des vivants et des morts.
La nation allemande le sait. Ses vifs instincts l’ont menée à travers les confusions quotidiennes des difficultés spirituelles et intellectuelles. Nous savons aujourd’hui que les guerres éclair en Pologne et la campagne à l’Ouest ont une signification limitée face à la bataille à l’Est. La nation allemande se bat pour tout ce qu’elle a. Nous savons que le peuple Allemand défend tout ce qu’il a de plus précieux : Leurs familles, leurs femmes, leurs enfants, leur belle et vierge campagne, leur culture de 2000 ans, tout ce qui en fait, rend la vie valant la peine d’être vécue.
Bien sûr que le bolchevisme n’a pas la moindre appréciation pour les trésors de notre nation et n’y ferais même pas attention. Il ne l’a même pas fait pour son propre peuple. Durant les 25 dernières années, l’Union Soviétique a bâti le potentiel militaire du bolchevisme à un niveau inimaginable, un niveau que nous avions mal évalué. La Juiverie terroriste a plus de 200 millions de juifs à son service en Russie. Elle a cyniquement utilisé ses méthodes pour créer à partir du flegmatique peuple russe, un grave danger pour toutes les nations d’Europe. Une nation entière à l’Est a été conduite à la guerre. Des hommes, des femmes et même des enfants sont utilisés non seulement dans les usines d’armement, mais à la guerre proprement dite. 200 millions de vies soumise à la terreur du GPU, à la fois captive d’une opinion diabolique et d’une stupidité absolue. La quantité de chars d’assaut que nous avons affrontée sur le front de l’Est est le fruit de 25 années de malchance et de misère du peuple bolchevique. Nous devons répondre dans une mesure similaire si nous ne voulons pas abandonner la partie.
J’ai la ferme conviction que nous ne pourrons vaincre le bolchevisme que si nous utilisons des méthodes similaires, mais non pas identiques. Le peuple allemand fait maintenant face à la plus grave demande de la guerre, celle de trouver la détermination de mettre à contribution toutes nos ressources pour protéger tout ce que nous avons et tout ce que nous aurons besoin à l’avenir.
La guerre totale est la demande de l’heure. Nous devons arrêter l’attitude bourgeoise que nous avons vue dans cette guerre jusqu’à maintenant : lave
moi le dos, mais ne me mouille pas! (Chaque phrase est suivie d’applaudissements et d’accord grandissants). Le danger qui nous fait face est énorme. Les efforts que nous prenons pour y faire face doivent être tout aussi énormes. Le temps est venu d’enlever nos gants de peau de chevreau et d’utiliser nos poings (des cris d’approbation s’élèvent. Des chants de la galerie et du parterre témoignent de l’approbation de la foule.) Nous ne pouvons plus n’utiliser que partiellement ou de façon insouciante notre potentiel de guerre chez nous ou dans la grande partie de l’Europe que nous contrôlons. Nous devons donc utiliser toutes nos ressources, aussi rapidement et complètement que pratiquement possibles. Toute inquiétude inutile doit être complètement rejetée. L’Avenir de l’Europe dépend de notre succès à l’Est. Nous sommes prêts à la défendre. Le peuple allemand verse son sang national le plus cher dans cette bataille. Le reste de l’Europe devrait au moins nous supporter. Plusieurs personnalités sérieuses d’Europe l’ont réalisé. D’autres résistent encore. Ça ne peut toutefois pas nous influencer. Si le danger ne leur faisait face qu’à eux seuls, nous pourrions témoigner de leur réserve comme un non-sens sans signification. Mais le danger nous guette tous et nous devons tous faire notre part. Ceux qui aujourd’hui ne comprennent pas ceci nous remercieront à genoux d’avoir fermement et courageusement accompli la tâche.
Ça ne nous gêne pas du tout que nos ennemis à l’étranger prétendent que nos mesures de guerre totale ressemblent à celles du bolchevisme. Ils prétendent hypocritement que ce fait démontre qu’il n’y a pas lieu de combattre le bolchevisme. Il n’est toutefois pas question ici de méthode, mais bien de but, soit d’éliminer le danger (Applaudissements pour plusieurs minutes). La question n’est pas de savoir si les méthodes sont bonnes ou mauvaises, mais plutôt si elles sont couronnées de succès. Le gouvernement national-socialiste est prêt à utiliser tous les moyens. Nous n’avons rien à faire des objections. Nous refusons d’affaiblir le potentiel de guerre allemand avec des mesures pour maintenir un haut niveau de vie qui existe en temps de paix pour certaines classes, mettant ainsi en danger notre effort de guerre. Nous abandonnons volontairement la plus grande part de notre niveau de vie pour augmenter notre effort de guerre aussi rapidement et complètement que possible. Il ne s’agit pas d’une fin en soi, mais bien un moyen de les atteindre.
Notre niveau de vie collectif sera meilleur après la guerre. Nous n’avons nul besoin d’imiter les méthodes bolcheviques, car nous avons un meilleur peuple et de meilleurs chefs, ce qui nous donne un grand avantage. Les événements nous ont montré que nous devons faire beaucoup plus que nous l’avons fait avant, afin de nous assurer que la guerre à l’Est tourne définitivement en notre faveur.
Comme plusieurs lettres venant du front et de l’intérieur nous l’indiquent, tout le peuple allemand est d’accord. Tous savent que si nous perdons, tous seront détruits. Le peuple et les dirigeants sont déterminés à prendre les mesures les plus radicales. La grande majorité de la masse des travailleurs n’est pas mécontente, car le gouvernement est trop cruel. Au contraire, ils sont mécontents, car il est trop plein d’égards. Demandez à n’importe quel Allemand, il vous dira : le plus radical est juste assez radical et le plus total est juste assez total pour être victorieux.
L’effort de guerre totale est un sujet qui concerne maintenant tout le peuple allemand. Personne n’a de raison d’ignorer ses demandes. Une ovation générale a acquiescé à mes demandes du 30 janvier pour une guerre totale. Je peux ainsi vous assurer que les mesures prises par nos dirigeants sont en parfait accord avec les vœux du peuple allemand tant à la maison, qu’au front. Le peuple est prêt-à-porter le fardeau même le plus lourd, faire n’importe quel sacrifice s’il le conduit au but grandiose de la victoire. (Vifs applaudissements)
Ceci sous-entend naturellement que les fardeaux sont partagés également (fortes approbations) nous ne pouvons tolérer que la plupart des personnes portent le fardeau de la guerre, alors qu’une petite portion passive du peuple tente d’y échapper et à ses responsabilités. Les mesures que nous avons prises et celles que nous prendrons porteront les caractéristiques de la justice national-socialiste. Nous ignorons les classes et les statuts. Riches et pauvre, haute ou basse classe doivent partager le fardeau également.
Chacun doit accomplir son devoir en cette heure grave, que ce soit par choix ou autrement. Nous savons que ces mesures ont le support du peuple allemand. Nous préférons les appliquer un peu trop fort que pas assez, pour nous assurer de la victoire. Aucune guerre dans l’histoire n’a été perdue parce qu’il y avait trop de soldats ou trop d’armes. Plusieurs ont toutefois été perdues pour le contraire.
Il est maintenant temps de mettre à l’œuvre les fainéants (forts accords). Ils doivent être sortis de leur petit confort. Nous ne pouvons attendre qu’ils se réveillent. Il serait trop tard. Le signal d’alarme doit retentir dans toute la nation. Des millions de mains doivent se mettre au travail à travers tout le pays. Les mesures que nous avons prises et celles que nous prenons maintenant, dont je parlerai plus tard, sont critiques pour toutes nos vies privées et publiques. Les individus peuvent devoir faire des sacrifices, mais ils sont minuscules comparativement à ceux qui devraient être faits si son refus nous apportait le plus grand désastre national. Il est préférable d’opérer à temps que d’attendre que la maladie ait pris racine. Personne ne peut se plaindre au docteur ou le poursuivre pour des blessures corporelles. Il ne coupe pas pour tuer, mais bien pour sauver des vies.
Laissez-moi répéter une fois de plus, que plus le sacrifice que le peuple allemand fait est grand, plus il est urgent qu’il soit également distribué. Le peuple le veut ainsi. Personne ne peut résister aux fardeaux les plus lourds de la guerre. Mais le fait que quelques-uns essaient d’échapper à porter le fardeau en fâche plusieurs. Le gouvernement national-socialiste a l’obligation morale et politique de s’opposer à de telles tentatives, avec des mesures draconiennes s’il le faut. (Accords). L’indulgence n’aurait pas sa place ici, car elle conduirait, avec le temps, à la confusion dans les émotions et l’attitude de la population, ce qui poserait un grave danger à la morale publique. Nous sommes donc interpellés pour adopter une série de mesures qui ne sont pas essentielles en soi pour l’effort de guerre, mais qui le sont pour maintenir le moral ici à la maison, et au front. Dans l’optique de la guerre, la façon dont elle doit, à première vue, apparaître est d’une importance décisive en cette 4e année de guerre. Considérant les sacrifices humains faits au front chaque jour, il est du droit le plus élémentaire de s’attendre que personne ne demande le droit d’ignorer la guerre et ses attentes. Non seulement ce sont les attentes du front, mais celles de la majeure partie de la patrie. Les industriels ont le droit de s’attendre que s’ils travaillent 10-12 ou même 14 heures par jour, qu’un lâche ne les croit pas idiots. La patrie doit rester pure et intacte dans sa totalité. Rien ne doit déranger cette image.
Il y a ainsi une série de mesures qui prennent en considération cette optique de la guerre. Par exemple, nous avons ordonné la fermeture des bars et des boites de nuit. Je ne peux imaginer que des personnes qui font leur effort de guerre ont suffisamment d’énergie pour ensuite fréquenter ce genre de place le soir. Je ne peux que conclure qu’ils ne prennent pas leur responsabilité sérieusement. Nous avons fermé ces établissements, car ils commençaient à nous offenser, et parce qu’elles dérangent l’image de la guerre. Nous n’avons rien contre le fait de s’amuser en tant que tel. Après la guerre, nous appliquerons joyeusement la règle « Vivre et laisser vivre ». En temps de guerre, ce slogan doit devenir « Combattre et laisser combattre! »
Nous avons également fermé les restaurants de luxe qui demandent plus de ressources que ce qui est raisonnable. Il peut arriver parfois qu’une rare personne pense, même en temps de guerre, que la chose la plus importante est son estomac. Nous ne pouvons lui porter attention. Au front, chacun du simple soldat au général mange la nourriture de la cuisine du front. Je ne crois pas qu’il est trop demandé d’insister que nous au bercail ayons le souci de penser aux lois de base en faveur de la communauté. Nous redeviendrons des gourmets une fois cette guerre terminée. Actuellement, nous avons des choses plus importantes à faire que de nous inquiéter pour nos estomacs.
Plusieurs magasins de luxe ont aussi été fermés. Ils offensaient souvent le consommateur. Souvent, il n’y avait rien à acheter à moins qu’une personne puisse de temps à autre payer avec du beurre ou des œufs au lieu de l’argent. Quoi de mieux ces magasins qui n’ont rien à vendre ont à faire d’autre que d’utiliser l’électricité, le chauffage et la main-d'œuvre qui manque partout, particulièrement dans nos usines d’armement. Le fait de garder ces magasins ouverts pour les visiteurs étrangers n’est pas une excuse. Les étrangers ne seront impressionnés que par une victoire allemande (forts applaudissements). Tous voudront être nos amis si nous gagnons la guerre. SI nous la perdons, nous compterons nos amis sur les doigts d’une seule de nos mains. Nous avons mis un terme à ces illusions. Nous voulons mettre ces personnes dans les magasins vides, au travail dans l’économie de guerre. Ce processus est déjà en marche et sera complété le 15 mars. Bien sûr que tout ceci est un changement majeur de notre économie. Nous appliquons un plan. Nous ne voulons pas accuser qui que ce soit injustement ou les exposer à des plaintes ou accusations de tout côté. Nous ne faisons que ce qui est nécessaire. Mais nous le faisons rapidement et complètement.
Nous préférons porter des vêtements usés pour quelques années, que faire porter des haillons à notre peuple pour des siècles. À quoi servent les boutiques à la mode aujourd’hui? Ils utilisent notre lumière, notre chauffage et nos travailleurs. Ils rouvriront lorsque la guerre sera finie. À quoi servent les salons de beauté qui encouragent le culte de la beauté et qui prennent une quantité énorme de notre temps et de notre énergie? Ils sont superbes en temps de paix, mais une perte de temps en temps de guerre. Nos femmes et nos filles seront capables d’accueillir nos soldats victorieux sans leurs beaux atours de temps de paix. (Applaudissements)
Les bureaux gouvernementaux travailleront plus vite et moins de bureaucratie. Ça ne laisse pas une bonne impression lorsque le bureau ferme après précisément 8 heures d’opérations. Les gens ne sont pas là pour les bureaux, ce sont les bureaux qui sont là pour les gens. Chacun doit travailler jusqu’à ce que le travail soit terminé. C’est ce que la guerre requiert. Si le Führer peut le faire, ses salariés aussi. S’il n’y a pas assez de travail pour remplir les heures supplémentaires, 10 ou 20 ou 30 pourcent des employés peuvent être transférés à la production de guerre et remplacer d’autres hommes pour servir au front. Cette règle s’applique à tous les bureaux de la nation. Cette mesure en soi peut faire en sorte que le travail soit fait plus rapidement et facilement. Dans cette guerre, nous devons apprendre à opérer plus rapidement, que complètement. Le soldat au front n’a pas des semaines pour revoir ses plans et y réfléchir ou les laisser s’empoussiérer dans des filières. Il doit agir immédiatement ou perdre la vie. Dans nos bureaux, nous ne mourrons pas si nous travaillons lentement, mais nous mettons en danger la vie de nos concitoyens.
Chacun doit apprendre à porter attention à la morale de la guerre et porter attention aux justes demandes de nos travailleurs et nos combattants. Nous ne sommes pas des rabat-joies, mais nous ne tolérerons pas ceux qui sapent nos efforts.
Il est, par exemple, intolérable que certains hommes et femmes passent des semaines dans des spas, propagent des rumeurs, prenant la place de soldats en permission ou de travailleurs en vacances après une année de dur labeur. C'est intolérable et nous avons arrêté cette tendance. La guerre n’est pas un temps pour s’amuser. En attendant la fin de la guerre, nous puiserons nos joies les plus profondes dans le travail et le combat. Ceux qui ne peuvent le comprendre par eux même doivent se le faire enseigner, par la force s’il le faut. Les méthodes les plus dures peuvent être nécessaires.
Il parait mal, par exemple, quand nous consacrons une énorme propagande au thème : «Les roues doivent rouler pour la victoire! » avec comme résultat que la population évite tout transport non nécessaire, de voir des chômeurs en quête de plaisir prendre toute la place pour eux dans les trains. Les chemins de fer servent à transporter du matériel de guerre et des voyageurs d’affaires de guerre. Seulement ceux qui ont besoin de repos de leur dur labeur méritent des vacances. Le Führer n’a pas eu une seule journée de congé depuis le début de la guerre. Puisque le premier homme du pays prend son rôle si sérieusement et de façon responsable, nous pouvons nous attendre à ce que chaque citoyen suive son exemple.
D’un autre point de vue, le gouvernement fait tout en son pouvoir afin de donner aux travailleurs, tout le repos nécessaire en ces temps durs. Les théâtres, les cinémas et les salles de spectacle demeurent en opération. La radio cherche à étendre son antenne et améliorer sa programmation. Nous n’avons pas l’intention d’affliger la population avec l’humeur d’hiver. Nous savons que ceci nous aide à garder la force de travail et de combat de la population, ce qui est essentiel pour l’effort de guerre. Nous voulons éliminer le contraire. Pour ainsi balancer les mesures dont je viens de vous parler, j’ai ordonné que tout établissement à caractère culturel et spirituel qui sert le peuple ne soit pas diminué, mais bien augmenté. Tant qu’ils aident plus qu’à nuire à l’effort de guerre, ils doivent être supportés par le gouvernement. Ceci s’applique aux sports également. Le sport n’est pas que pour certains groupes, mais pour toute la population. Les exemptions militaires pour athlètes sont hors de question. La raison d’être du sport est de raffermir le corps, avec bien entendu le but de l’utiliser de façon appropriée en temps de grands besoins pour le peuple.
Le front partage nos désirs. Tout le peuple est passionnément en accord. Il n’est maintenant plus en accord pour faire des efforts qui ne sont que perte de temps et ressource. Il ne remplira plus de questionnaire sur toute sorte de sujets. Il ne veut plus se tourmenter avec mille petites choses importantes en temps de paix, mais inutiles en temps de guerre. Il n’a pas non plus à se faire rappeler constamment ses devoirs en référence à nos soldats à Stalingrad. Il sait ce qu’il a à faire. Il désire que chacun de la haute et basse classe, riche ou pauvre, partage un style de vie en se contentant de peu. Le Führer nous donne tous un exemple, un qui doit être suivi par chacun. Il ne sait que travailler et se préoccuper. Nous ne voulons pas le laisser tout faire ce seul, mais bien partager et nous impliquer, ce que nous pouvons supporter.
Aujourd’hui a une ressemblance remarquable pour tout vrai national-socialiste en période de lutte. Nous avons toujours agi de la même façon. Nous sommes demeurés près du peuple à travers toute épreuve, et c’est pourquoi il nous suit. Nous avons toujours partagé nos fardeaux avec le peuple et ainsi, il nous a toujours paru plus léger au lieu d’être lourd. Le peuple veut être gouverné. Jamais dans l’histoire un peuple n’a abandonné un leadership brave et déterminé en des temps critiques.
Laissez-moi vous adresser quelques mots concernant des mesures particulières déjà prises dans notre effort de guerre.
Le problème actuel est de libérer des soldats au front et des travailleurs dans nos usines d’armement. Ceci est notre objectif primaire même au coût de notre propre niveau de vie. Ça ne signifie pas un déclin permanent de notre niveau de vie. Il ne s’agit que d’un moyen d’atteindre un but, la guerre totale. Dans le cadre de cette campagne, des centaines de milliers d’exemptions militaires ont été annulées. Ces exemptions avaient été données puisque nous n’avions pas assez de main-d'œuvre qualifiée pour occuper les fonctions qui auraient été laissées libres en les révoquant. La raison de cette mesure est de mobiliser la main-d'œuvre nécessaire. C’est pourquoi nous embauchons les hommes qui ne travaillent pas dans l’économie de guerre et les femmes ne travaillant pas du tout. Ils ne peuvent pas et n’ignoreront pas notre demande. Le devoir des femmes est large. Ceci ne veut toutefois pas dire que seulement celles incluses dans la loi doivent travailler. Tous sont bienvenus. Plus de gens joignent l’effort de guerre, plus nous pouvons libérer des soldats pour le front.
Nos ennemis prétendent que la femme allemande ne peut pas remplacer l’homme dans notre économie de guerre. Ça peut être vrai pour certains champs d’activité de gros travaux. Mais, je suis convaincu que la femme allemande est déterminée à remplacer l’homme partant au front et de le faire dès que possible. Nous n’avons nul besoin de pointer l’exemple du bolchevisme. Pendant des années, des millions de femmes allemandes ont travaillé avec brio en production de guerre et elles attendent impatiemment d’être rejointes et assistées d’autres femmes. Tous ceux qui se joignent au travail ne font que remercier de façon appropriée ceux au front. Des centaines de milliers se sont joints et des centaines de milliers d’autres se joindront. Nous espérons pouvoir libérer des armées de travailleurs qui à leur tour libéreront des armées de soldats combattant au front.
Je n’aurais pas une haute estime de la femme allemande si je croyais qu’elle ne veut pas entendre mon appel. Elle ne cherchera pas à suivre la loi au pied de la lettre, ou de s’esquiver dans ses interstices. Les quelques unes qui essaieront, échoueront. Nous n’accepterons aucune exemption médicale. Nous n’accepterons pas non plus l’alibi qu’elle doive aider leur mari ou un membre de leur famille ou son ami de façon à éviter le travail. Nous répliquerons en conséquence. Les quelques-uns qui essayeront, ne perdront que le respect de leur entourage. Ils seront méprisés. Personne ne s’attend à ce qu’une femme qui n’a pas la force physique requise travaille dans une usine de char d’assaut. Plusieurs autres domaines dans la production de guerre ne demandent pas de grande force physique et qu’une femme peut faire même si elle provient de la haute société. Personne n’est trop bon pour travailler et nous avons tous le choix d’abandonner ce que nous avons, ou perdre tout.
Il est aussi temps de demander aux femmes ayant des bonnes, si elles en ont vraiment besoin. Certaines peuvent prendre soin de leur maison et leurs enfants seuls, libérant ainsi des servants pour d’autres tâches ou laisser les enfants et la maison au soin des servants ou du NSV (L’Organisation du bien-être du parti) pour aller travailler. La vie n’est pas aussi plaisante qu’en temps de paix. Mais nous ne sommes pas en paix, mais bien en guerre. Nous serons confortables après la victoire. Nous devons maintenant sacrifier notre confort pour la victoire.
Les épouses des soldats le comprennent bien. Elles savent que c’est leur devoir face à leur homme en travaillant pour l’effort de guerre. C’est particulièrement vrai pour l’agriculture. Les épouses de fermiers sont un bon exemple. Les hommes et les femmes doivent s’assurer qu’un n’en fait pas moins que l’autre en temps de guerre, qu’en temps de paix; davantage de travail doit être accompli dans tous les domaines. Soit dit en passant, personne ne doit faire l’erreur de tout laisser au gouvernement. Le gouvernement ne peut qu’établir les lignes directrices. De donner vie à ces lignes directrices est le travail du peuple, inspiré par le leadership du parti. Il est essentiel d’agir rapidement.
Chacun doit aller au-delà des exigences légales. « Volontaire! » est le mot d'ordre. En tant que Gauleiter de Berlin, je fais appels à mes concitoyens berlinois. Ils ont beaucoup donné le bon exemple de comportements nobles et braves durant la guerre et je sais qu’ils ne nous décevront pas maintenant. Leur conduite pratique et leur bon entrain même en temps de guerre leur a rendue bonne renommée à travers le monde entier. Cette renommée doit être maintenue et renforcée. Si je fais appel à mes concitoyens berlinois pour accomplir une tâche importante de façon rapide, complète et sans griefs, je sais qu’ils obéiront tous. Nous ne voulons pas nous plaindre des difficultés du jour ou être de mauvaise humeur entre nous. Nous voulons plutôt nous comporter comme des Berlinois, comme des Allemands, en nous mettant au travail, en agissant, en prenant des initiatives en faisant quelque chose, au lieu de laisser les autres le faire. Est-ce que la femme allemande voudrait ignorer mon appel au nom de ceux qui combattent au front? Qui voudrait placer son confort personnel au-dessus du devoir à la nation? Qui à la vue de la menace sérieuse à laquelle nous faisons face pourrait considérer ses besoins personnels à la place des exigences de la guerre?
Je rejette avec mépris les prétentions de l’ennemi que nous imitons le Bolchevisme. Nous ne voulons pas imiter le bolchevisme, nous voulons le battre, par tous les moyens nécessaires. La femme allemande est la mieux placée pour me comprendre, puisqu’elle sait depuis longtemps que la guerre que mènent nos hommes aujourd’hui et tout d’abord une guerre pour protéger ses enfants. Sa possession la plus chère est gardée par notre sang le plus précieux. La femme allemande doit proclamer spontanément sa solidarité avec son homme combattant. Elle est mieux de joindre les rangs d’une armée de travailleurs de la patrie et de le faire demain, au lieu du surlendemain. La vivacité doit circuler au sein du peuple allemand. Je m’attends à ce que d’innombrables femmes et hommes qui ne font pas un travail essentiel à l’effort de guerre se rapportent aux autorités. Celui qui donne rapidement donne en double.
Notre économie générale se consolide. Ceci affecte particulièrement le système bancaire et d’assurances, le système d’impôt, les journaux et les magazines non essentiels à l’effort de guerre, tout parti non essentiel et activité gouvernementale. Ceci requiert aussi une simplification de notre style de vie.
Je sais que plusieurs de nos compatriotes font de grands sacrifices. Je comprends leur sacrifice et le gouvernement fait tout en son pouvoir pour les garder au minimum. Mais certains doivent demeurer et être. Quand la guerre sera finie, nous construirons ce que nous éliminons actuellement, plus beau et plus généreux, et l’état mettra la main à la pâte.
Je rejette énergiquement l’accusation que nos mesures élimineront la classe moyenne ou créera une économie de monopole. La classe moyenne regagnera sa place sociale et économique après la guerre. Les mesures actuelles sont nécessaires pour l’effort de guerre. Leur objectif n’est pas de modifier la structure économique, mais elles ne le sont que pour gagner la guerre le plus rapidement possible.
Je ne contredis pas que ces mesures causeront de l’inquiétude dans les semaines à venir. Elles nous laisseront respirer. Nous préparons le terrain pour l’été prochain, sans porter d’attention aux menaces et aux vantardises de l’ennemi. Je suis heureux de dévoiler ce plan pour la victoire (forts applaudissements) au peuple allemand. Non seulement acceptent-ils ces mesures, mais ils les ont demandées, plus fort que jamais même avant la guerre. Le peuple veut des gestes! Il est temps de les poser! Nous devons nous préparer pour les surprises à venir.
Je fais maintenant face au peuple allemand et particulièrement au parti comme chef de la totalisation de l’effort de guerre domestique. Ce n’est pas la première mission majeure à laquelle vous faites face. Vous y apporterez l’élan révolutionnaire usuel pour la porter. Vous vous occuperez de la paresse et de l’indolence qui se pointera à l’occasion. Le gouvernement a établi des règles générales, et en établira d'autres dans les semaines à venir. Les légers problèmes qui ont pu être oubliés dans les règlements actuels doivent être réglés par le peuple, sous le leadership du parti. Une loi morale prévaut au-dessus de tout pour chacun de nous : ne rien faire qui pourrait nuire à l’effort de guerre et de tout faire pour nous rapprocher de la victoire.
Par le passé, nous avons souvent référé à l’exemple de Frédéric le grand dans les journaux et à la radio. Nous n’avions pas le droit de le faire. Pour une certaine période durant la troisième guerre de Silésie, Frédéric II avait 5 millions de Prussiens, selon Schlieffen, faisant face à 90 millions de soldats ennemis. Dans la seconde de 7 années d’enfer, il subit une défaite qui ébranla les fondations mêmes de la Prusse. Il n’a jamais eu assez de soldats et d’armes pour combattre sans tout risquer. Sa stratégie en était toujours une d’improvisation. Mais son principe était d’attaquer l’ennemi aussi souvent que possible. Il fut accablé d’une défaite, mais ce ne fut pas décisif. Ce qui fut décisif est que le Grand Roi est demeuré intact, il n’était pas secoué par les chances de la guerre et son grand cœur a surpassé tous les dangers. À la fin des 7 années de guerre, il avait 51 ans, n’avait plus de dents, souffrait de la goutte, et fut torturé avec des souffrances atroces, mais il régnait sur le champ de bataille, victorieux. Mais en quoi notre situation ressemble-t-elle à ceci? Démontrons la même volonté et la même détermination que lui, lorsque les temps sont comme il vécut, demeurant inébranlable, à travers l’adversité, et comme lui, gagner la bataille même en des moments les moins favorables. Ne doutons jamais de notre grande cause.
Je suis fermement convaincu que le peuple allemand a été profondément troublé par le coup de grâce à Stalingrad. Il a vu le visage de la guerre dure et sans pitié. Il connaît maintenant la terrible vérité, et il est résolu à suivre le Führer, peu importe les obstacles. (La foule se lève et chante comme un océan : « Le Führer dirige, nous suivons! », « Heil notre Führer! ». Le ministre est incapable de continuer pour de longues minutes.)
Ces derniers jours, les presses anglaises et américaines ont écrit longuement sur l’attitude du peuple allemand durant cette crise. Les Anglais semblent penser mieux connaître le peuple allemand que nous-mêmes, ses propres dirigeants. Ils donnent d’hypocrites conseils sur ce que nous devrions faire ou ne pas faire. Ils croient que le peuple allemand d’aujourd’hui est le même que le peuple allemand de novembre 1918, devenu victime de leurs manœuvres persuasives. Je n’ai nul besoin de réfuter leurs allégations. Ceci émergera du travail et du combat du peuple allemand.
Toutefois, afin d’établir la pure vérité, chères compatriotes Allemandes, je veux vous poser une série de questions. Je veux que vous y répondiez au meilleur de vos connaissances, conformément à votre conscience. Quand mon audience m’a acclamé le 30 janvier, la presse anglaise rapportait le lendemain que c’était tout un spectacle de propagande qui ne représentait pas la véritable opinion du peuple allemand. (Des « Pffff! » et des « Mensonges! » spontanés émergent de la foule. « Laissez-les venir! Nous leur montrerons le contraire! ») J’ai invité au rassemblement d’aujourd’hui une délégation représentative du peuple allemand dans le meilleur sens du mot. (Les mots du ministre sont accompagnés par un orage d’applaudissements qui augmentait en intensité lorsqu’il s’approcha des représentants de l’armée présents). Devant moi sont présentes des rangés de soldats Allemands venant du front de l’Est, avec une jambe, un bras en moins, avec des corps meurtris, ceux qui ont perdu la vue, ceux venus avec une infirmière, des hommes dans la fleur de l’âge qui marchent avec des béquilles. Parmi eux s’en trouve une cinquantaine qui portent la Croix de Chevalier de la Croix de fer, exemple resplendissant des combats au front. Derrière eux se trouvent des travailleurs d’une usine de chars d’assaut de Berlin. Derrière eux se trouvent des personnes officielles du parti, des soldats de l’armée, des docteurs, des scientifiques, des artistes, des ingénieurs et des architectes, des professeurs, des cadres et des employés de bureau, des fiers représentants de tous les milieux de notre vie intellectuelle, qui même en pleine guerre, produisent des miracles du génie humain. Partout dans le Palais des Sports, je vois des milliers de femmes allemandes. La jeunesse est ici tout comme les personnes âgées. Aucune classe sociale, aucun corps de métier et aucun groupe d’âge n’ont pas été invités. Je peux donc légitimement affirmer, que se trouve devant moi, est rassemblé un échantillon représentatif de la population allemande, à la foi du front et de la patrie. Est-ce vrai? Oui ou non? (Le Palais des sports est témoin d’une expérience rarement vue même dans cette même mise en scène de combattants du national-socialisme. La foule bondit debout, des milliers de voix s’élèvent et crie un « Oui » à l’unisson. Les participants participent à un référendum spontané et une expression de leur volonté). Vous, auditoire, représentez maintenant une nation complète. Je veux vous poser dix questions auxquelles vous répondrez, au nom de tout le peuple allemand réparti dans le monde entier, mais aussi pour nos ennemis qui nous écoutent à la radio. (Le ministre peut difficilement être entendu. La foule est survoltée. Les questions sont pointues. Chaque personne se sent comme s’il se faisait parler personnellement. La foule répond à chaque question avec enthousiasme. Le Palais des sports retentit à chaque fois avec un cri d’approbation). Les Anglais prétendent que le peuple allemand a perdu la foi en la victoire.
Je vous demande : croyez-vous avec le Führer et nous en une victoire totale et finale du peuple allemand? Je vous demande : êtes-vous résolu à suivre le Führer à travers toute épreuve jusqu’à la victoire et êtes-vous prêts à porter le fardeau personnel le plus lourd?
Deuxièmement, les Anglais disent que le peuple allemand est fatigué de se battre. Je vous demande : êtes-vous prêts à suivre le Führer en tant que Phalange de la patrie, veillant sur l’armée combattante et de faire la guerre avec une détermination sauvage à travers les dédales de notre foi jusqu’à ce que la victoire soit la nôtre?
Troisièmement, les Anglais maintiennent que le peuple allemand n’a plus le désir d’accepter les demandes sans cesse grandissantes pour le travail de guerre. Je vous demande : êtes-vous et le peuple allemand disposé à travailler, si le Führer l’ordonne, 10, 12 et si nécessaire, 14 heures par jour pour tout donner pour la victoire?
Quatrièmement : les Anglais maintiennent que le peuple allemand résiste aux mesures du gouvernement sur la guerre totale. Il ne veut pas la guerre totale, mais la capitulation! (Des cris : « Jamais! Jamais! Jamais! »). Je vous demande : voulez-vous la guerre totale? Si nécessaire, voulez-vous une guerre plus totale et plus radicale que ce que nous pouvons imaginer aujourd’hui?
Cinquièmement : Les Anglais maintiennent que le peuple allemand a perdu la foi en son Führer. Je vous demande : est-ce que votre confiance en notre Führer est plus grande, plus fidèle et plus inébranlable que jamais? Êtes-vous absolument et complètement prêt à le suivre, peu importe où il va, et à faire tout ce qui est nécessaire pour amener la guerre à une fin victorieuse? (La foule se lève comme un seul homme, elle démontre un enthousiasme jamais démontré avant. Des milliers de voix se joignent et entonnent « Le Führer dirige, nous suivons! » Une vague de saluts (Heil!) retentit dans la place. Tout se passe comme si sur commande, les drapeaux et les standards sont élevés au point le plus haut durant un moment sacré, un peu comme une profession de foi au Führer. La foule l’honore.)
Sixièmement, je vous demande : êtes-vous prêts à partir de maintenant, à donner toutes vos forces à fournir au front tous les hommes et les munitions nécessaires pour asséner au bolchevisme, le coup fatal?
Septièmement, je vous demande : Prêtez vous le serment au front que la Patrie est fermement derrière eux, et que vous leur donnerez tout ce qu’ils auront besoin pour remporter la victoire?
Huitièmement, je vous demande : Particulièrement à vous les femmes, voulez-vous que le gouvernement fasse tout en son pouvoir pour encourager les femmes allemandes à mettre toutes leur forces au travail pour supporter l’effort de guerre, et pour laisser partir les hommes pour le front lorsque possible, aidant ainsi les hommes au front?
Neuvièmement, je vous demande : approuvez-vous, si nécessaire, les mesures les plus radicales contre les petits groupes de fainéants et contrebandiers qui prétendent être en paix durant la guerre et qui utilisent les besoins de la nation pour leurs propres besoins égoïstes? Êtes-vous d’accord que ceux qui mettent en péril l’effort de guerre méritent qu’on leur coupe la tête?
Dixièmement et pour terminer, je vous demande : êtes-vous d’accord que par-dessus tout, pendant la guerre, conformément à la plate-forme du parti national-socialiste, les mêmes droits et devoirs devraient s’appliquer à tous, que la patrie devrait porter le lourd fardeau de la guerre ensemble, et que le fardeau devrait être partagé également entre la haute et la basse classe, entre riches et pauvres?
Je vous ai demandé et vous m’avez donné vos réponses. Vous faites partie du peuple et vos réponses sont celles du peuple. Vous avez dit à nos ennemis ce qu’ils ont besoin d’entendre et ainsi, ils n’auront pas d’illusions ou fausses idées.
Maintenant, tout comme dans les premières heures de notre direction et durant les dix années suivantes, nous sommes liés fermement en une fraternité avec le peuple allemand. L’allié le plus puissant de la terre, le peuple lui-même, nous supporte et est déterminé à suivre le Führer, peu importe ce qui adviendra. Ils accepteront de porter le fardeau le plus lourd pour remporter la victoire. Quel pouvoir sur terre peut nous empêcher d’atteindre notre but! Nous devons réussir et nous le ferons! Je suis devant vous aujourd’hui non seulement comme porte-parole du gouvernement, mais comme porte-parole du peuple. Mes vieux amis du parti sont ici avec moi, avec les hauts dignitaires du peuple et du gouvernement. Notre camarade du parti Speer est assis à mes côtés. Le Führer lui a donné la lourde tâche de mobiliser l’industrie de l’armement allemand et de fournir au front toutes les armes nécessaires. L’ami du parti, le Dr Ley est assis à mes côtés. Le Führer lui a donné la charge de diriger la force de travail allemande, le former et l’entraîner à de l’infatigable travail pour l’effort de guerre. Nous nous sentons profondément redevables à notre camarade de parti Sauckel, qui a été chargé par le Führer d’apporter des centaines de milliers de travailleurs au Reich pour supporter notre économie nationale, chose que l’ennemi ne peut pas faire. Tous les chefs du parti, de l’armée et du gouvernement se joignent à nous également.
Nous sommes tous des enfants du peuple, soudés l’un à l’autre en cette heure la plus critique de notre histoire nationale. Nous vous promettons, nous promettons au front et nous promettons à notre Führer que nous unifierons la patrie en une seule force sur laquelle le Führer et ses combattants peuvent compter aveuglément et absolument. Nous nous engageons à faire tout dans nos vies et notre travail ce qui est nécessaire pour la victoire. Nous emplirons nos cœurs avec la passion politique, avec le feu ardent qui brûlait durant les grands combats du parti et de l’état. Jamais durant cette guerre nous ne deviendrons proie à l’objectivisme faux et hypocrite qui a apporté à la nation allemande tant de malheurs dans son histoire.
Quand la guerre a commencé, nous avons regardé la nation. Ce qui sert ses combats pour la vie est bon et doit être encouragé. Ce qui nuit ses combats pour la vie est mauvais et doit être éliminé. Le cœur chaud et la tête froide, nous surpasserons les problèmes de la présente phase de cette guerre. Nous sommes en route pour la victoire finale. Cette victoire repose en notre foi en notre Führer.
Ce soir, je rappelle une fois de plus à toute la nation, de son devoir. Le Führer attend tout ceci de nous, ce qui jettera tout ce que nous avons fait par le passé, dans l’ombre. Nous ne voulons pas l’abandonner. Il doit être fier de nous comme nous sommes fiers de lui.
Les grandes crises et bouleversements de la vie nationale nous montrent qui sont les vrais hommes et femmes. Nous n’avons plus le droit de parler du sexe faible, puisque les deux sexes démontrent la même détermination et la même force spirituelle. La nation est prête à tout. Le Führer a ordonné, et nous le suivrons. En cette heure de contemplation et de réflexion nationale, nous croyons de façon ferme et immuable, à la victoire. Elle est juste devant nous et nous n’avons qu’à l’attraper. Nous devons nous résoudre à tout lui subordonner. C’est notre devoir de l’heure. Que le mot d'ordre soit : Maintenant peuple, lève-toi et tempête, déchaîne-toi!
(Les derniers mots du ministre sont perdus dans une bruyante ovation sans fin)
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Texte original en allemand[modifier]
Es ist jetzt knapp drei Wochen her, daß ich das letztemal bei Gelegenheit der Verlesung der Proklamation des Führers zum Zehnjahrestag der Machtergreifung von dieser Stelle aus zu Ihnen und zum deutschen Volke gesprochen habe. Die Krise, in der sich unsere Ostfront augenblicklich befindet, stand damals auf dem Höhepunkt. Wir hatten uns im Zeichen des harten Unglücksschlages, von dem die Nation im Kampf um die Wolga betroffen wurde, am 30. Januar dieses Jahres zusammengefunden zu einer Kundgebung der Einheit, der Geschlossenheit, aber auch der festen Willenskraft, mit den Schwierigkeiten, die dieser Krieg in seinem vierten Jahre vor uns auftürmt, fertig zu werden. Es war für mich und wohl auch für Sie alle erschütternd, einige Tage später zu vernehmen, daß die letzten heldenhaften Kämpfer von Stalingrad, in dieser Stunde durch die Ätherwellen mit uns verbunden, an unserer erhebenden Sportpalastkundgebung teilgenommen haben. Sie funkten in ihrem Schlußbericht, daß sie die Proklamation des Führers vernommen und vielleicht zum letzten Male in ihrem Leben mit uns zusammen mit erhobenen Händen die Nationalhymnen gesungen hätten. Welch eine Haltung deutschen Soldatentums in dieser großen Zeit! Welche Verpflichtung aber schließt diese Haltung auch für uns alle, insbesondere für die ganze deutsche Heimat in sich ein! Stalingrad war und ist der große Alarmruf des Schicksals an die deutsche Nation. Ein Volk, das die Stärke besitzt, ein solches Unglück zu ertragen und auch zu überwinden, ja, daraus noch zusätzliche Kraft zu schöpfen, ist unbesiegbar. Das Gedächtnis an die Helden von Stalingrad soll also auch beute bei meiner Rede vor Ihnen und vor dem deutschen Volke eine tiefe Verpflichtung für mich und für uns alle sein.
Ich weiß nicht, wieviele Millionen Menschen, über die Ätherwellen mit uns verbunden, heute abend an der Front und in der
Heimat an dieser Kundgebung teilnehmen und meine Zuhörer sind. Ich möchte zu Ihnen allen aus tiefstem Herzen zum tiefsten
Herzen sprechen. Ich glaube, das gesamte deutsche Volk ist mit heißer Leidenschaft bei der Sache, die ich Ihnen heute abend
vorzutragen habe. Ich will deshalb meine Ausführungen auch mit dem ganzen heiligen Ernst und dem offenen Freimut, den die
Stunde von uns erfordert, ausstatten. Das im Nationalsozialismus erzogene, geschulte und disziplinierte deutsche Volk kann die
volle Wahrheit vertragen. Es weiß. Wie schwierig es um die Lage des Reiches bestellt ist, und seine Führung kann es deshalb
gerade auch auffordern, aus der Bedrängtheit der Situation die nötigen harten, ja auch härtesten Folgerungen zu ziehen. Wir
Deutschen sind gewappnet gegen Schwäche und Anfälligkeit, und Schläge und Unglücksfälle des Krieges verleihen uns nur
zusätzliche Kraft, feste Entschlossenheit und eine seelische und kämpferische Aktivität, die bereit ist, alle Schwierigkeiten und
Hindernisse mit revolutionärem Elan zu überwinden.
Es ist jetzt nicht der Augenblick, danach zu fragen, wie alles gekommen ist. Das wird einer späteren Rechenschaftslegung überlassen
bleiben, die in voller Offenheit erfolgen soll und dem deutschen Volke und der Weltöffentlichkeit zeigen wird, daß das
Unglück, das uns in den letzten Wochen betroffen hat, seine tiefe, schicksalhafte Bedeutung besitzt. Das große Heldenopfer,
das unsere Soldaten in Stalingrad brachten, ist für die ganze Ostfront von einer ausschlaggebenden geschichtlichen Bedeutung
gewesen. Es war nicht umsonst. Warum, das wird die Zukunft beweisen.
Wenn ich nunmehr über die jüngste Vergangenheit hinaus den Blick wieder nach vorne lenke, so tue ich das mit voller Absicht.
Die Stunde drängt! Sie läßt keine Zeit mehr offen für fruchtlose Debatten. Wir müssen handeln, und zwar unverzüglich, schnell
und gründlich, so wie es seit jeher nationalsozialistische Art gewesen ist.
Von ihrem Anfang an ist die Bewegung in den vielen Krisen, die sie durchzustehen und durchzukämpfen hatte, so verfahren.
Und auch der nationalsozialistische Staat hat sich, wenn eine Bedrohung vor ihm auftauchte, ihr mit entschlossener Willenskraft
entgegengeworfen. Wir gleichen nicht dem Vogel Strauß, der den Kopf in den Sand steckt, um die Gefahr nicht zu sehen. Wir
sind mutig genug, sie unmittelbar ins Auge zu nehmen, sie kühl und rücksichtslos abzumessen und ihr dann erhobenen Hauptes
und mit fester Entschlußkraft entgegenzutreten. Erst dann entwickelten wir als Bewegung und als Volk immer auch unsere
höchsten Tugenden, nämlich einen wilden und entschlossenen Willen, die Gefahr zu brechen und zu bannen, eine Stärke des
Charakters, die alle Hindernisse überwindet, zähe Verbissenheit in der Verfolgung des einmal erkannten Zieles und ein ehernes
Herz, das gegen alle inneren und äußeren Anfechtungen gewappnet ist. So soll es auch heute sein. Ich habe die Aufgabe, Ihnen
ein ungeschminktes Bild der Lage zu entwerfen und daraus die harten Konsequenzen für das Handeln der deutschen Führung,
aber auch für das Handeln des deutschen Volkes zu ziehen.
Wir durchleben im Osten augenblicklich eine schwere militärische Belastung. Diese Belastung hat zeitweilig größere Ausmaße
angenommen und gleicht, wenn nicht in der Art der Anlage, so doch in ihrem Umfang der des vergangenen Winters. Über ihre
Ursachen wird später einmal zu sprechen sein. Heute bleibt uns nichts anderes übrig, als ihr Vorhandensein festzustellen und
die Mittel und Wege zu überprüfen und anzuwenden bzw. einzuschlagen, die zu ihrer Behebung fuhren. Es hat deshalb auch gar keinen Zweck, diese Belastung selbst zu bestreiten. Ich bin mir
zu gut dazu. Ihnen ein täuschendes Bild der Lage zu geben, das nur zu falschen Folgerungen führen könnte und geeignet wäre,
das deutsche Volk in eine Sicherheit seiner Lebensführung und seines Handelns einzuwiegen, die der gegenwärtigen Situation
durchaus unangepaßt wäre.
Der Ansturm der Steppe gegen unseren ehrwürdigen Kontinent ist in diesem Winter mit einer Wucht losgebrochen, die alle
menschlichen und geschichtlichen Vorstellungen in den Schatten stellt. Die deutsche Wehrmacht bildet dagegen mit ihren
Verbündeten den einzigen überhaupt in Frage kommenden Schutzwall. Der Führer hat schon in seiner Proklamation zum 30.
Januar mit ernsten und eindringlichen Worten die Frage aufgeworfen, was aus Deutschland und aus Europa geworden wäre,
wenn am 30. Januar 1933 statt der nationalsozialistischen Bewegung ein bürgerliches oder ein demokratisches Regime die
Macht übernommen hätte! Welche Gefahren wären dann, schneller als wir es damals ahnen konnten, über das Reich
hereingebrochen, und welche Abwehrkräfte hätten uns noch zur Verfügung gestanden, um ihnen zu begegnen? Zehn Jahre
Nationalsozialismus haben genügt, das deutsche Volk über den Ernst der schicksalhaften Problematik, die aus dem östlichen
Bolschewismus entspringt, vollkommen aufzuklären. Man wird jetzt auch verstehen, warum wir unsere Nürnberger Parteitage
so oft unter das Signum des Kampfes gegen den Bolschewismus gestellt haben. Wir erhoben damals unsere warnende Stimme
vor dem deutschen Volk und vor der Weltöffentlichkeit, um die von einer Willens- und Geisteslähmung ohnegleichen befallene
abendländische Menschheit zum Erwachen zu bringen und ihr die Augen zu öffnen für die grauenerregenden geschichtlichen
Gefahren, die aus dem Vorhandensein des östlichen Bolschewismus erwachsen, der ein Volk von fast 200 Millionen dem
jüdischen Terror dienstbargemacht hatte und es zum Angriffskrieg gegen Europa vorbereitete.
Als der Führer die deutsche Wehrmacht am 22. Juni 1941 im Osten zum Angriff antreten ließ, waren wir uns alle im klaren darüber,
daß damit überhaupt der entscheidende Kampf dieses gigantischen Weltringens anbrach. Wir wußten, welche Gefahren
und Schwierigkeiten er für uns mit sich bringen würde. Wir waren uns aber auch klar darüber, daß die Gefahren und
Schwierigkeiten bei längerem Zuwarten nur wachsen, niemals aber abnehmen könnten. Es war zwei Minuten vor zwölf. Ein
weiteres Zögern hätte leicht zur Vernichtung des Reiches und zur vollkommenen Bolschewisierung des europäischen
Kontinents geführt.
Es ist verständlich, daß wir bei den großangelegten Tarnungs- und Bluffmanövern des bolschewistischen Regimes das Kriegspotential
der Sowjetunion nicht richtig eingeschätzt haben. Erst jetzt offenbart es sich uns in seiner ganzen wilden Größe. Dementsprechend
ist auch der Kampf, den unsere Soldaten im Osten zu bestehen haben, über alle menschlichen Vorstellungen
hinaus hart, schwer und gefährlich. Er erfordert die Aufbietung unserer ganzen nationalen Kraft. Hier ist eine Bedrohung des
Reiches und des europäischen Kontinents gegeben, die alle bisherigen Gefahren des Abendlandes weit in den Schatten stellt.
Würden wir in diesem Kampf versagen, so verspielten wir damit überhaupt unsere geschichtliche Mission. Alles, was wir bisher
aufgebaut und geleistet haben, verblaßt angesichts der gigantischen Aufgabe, die hier der deutschen Wehrmacht unmittelbar
und dem deutschen Volke mittelbar gestellt ist.
Ich wende mich in meinen Ausführungen zuerst an die Weltöffentlichkeit und proklamiere ihr gegenüber drei Thesen unseres
Kampfes gegen die bolschewistische Gefahr im Osten.
Die erste dieser Thesen lautet: Wäre die deutsche Wehrmacht nicht in der Lage, die Gefahr aus dem Osten zu brechen, so wäre
damit das Reich und in kurzer Folge ganz Europa dem Bolschewismus verfallen.
Die zweite dieser Thesen lautet: Die deutsche Wehrmacht und das deutsche Volk allein besitzen mit ihren Verbündeten die
Kraft, eine grundlegende Rettung Europas aus dieser Bedrohung durchzuführen.
Die dritte dieser Thesen lautet: Gefahr ist im Verzuge. Es muß schnell und gründlich gehandelt werden, sonst ist es
zu spät.
Zur ersten These habe ich im einzelnen zu bemerken: Der Bolschewismus hat seit jeher ganz offen das Ziel proklamiert, nicht
nur Europa, sondern die ganze Welt zu revolutionieren und sie in ein bolschewistisches Chaos zu stürzen. Dieses Ziel ist seit
Beginn der bolschewistischen Sowjetunion seitens des Kreml ideologisch vertreten und praktisch verfochten worden. Es ist
klar, daß Stalin und die anderen Sowjetgrößen, je mehr sie glauben, sich der Verwirklichung ihrer weltzerstörerischen
Absichten zu nahem, um so mehr auch bestrebt sind, diese zu tarnen und zu verschleiern. Das kann uns nicht beirren. Wir
gehören nicht zu jenen furchtsamen Gemütern, die wie das hypnotisierte Kaninchen auf die Schlange schauen, bis sie es
verschlingt. Wir wollen die Gefahr rechtzeitig erkennen und ihr auch rechtzeitig mit wirksamen Mitteln entgegentreten. Wir
durchschauen nicht nur die Ideologie, sondern auch die Praktiken des Bolschewismus, denn wir haben uns schon einmal mit
ihnen, und zwar mit denkbar größtem Erfolg, auf innerpolitischem Felde auseinandergesetzt. Uns kann der Kreml nichts
vormachen. Wir haben in einem vierzehnjährigen Kampf vor der Machtübernahme und in einem zehnjährigen Kampf nach der
Machtübernahme seine Absichten und infamen Weltbetrugsmanöver demaskiert.
Das Ziel des Bolschewismus ist die Weltrevolution der Juden. Sie wollen das Chaos über das Reich und über Europa herein
führen, um in der daraus entstehenden Hoffnungslosigkeit und Verzweiflung der Völker ihre internationale, bolschewistisch
verschleierte kapitalistische Tyrannei aufzurichten.
Was das für das deutsche Volk bedeuten würde, braucht nicht näher erläutert zu werden. Es würde mit der Bolschewisierung
des Reiches eine Liquidierung unserer gesamten Intelligenz- und Führungsschicht und als Folge davon die Überführung der
arbeitenden Massen in die bolschewistisch-jüdische Sklaverei nach sich ziehen. Man sucht in Moskau Zwangsarbeitsbataillone,
wie der Führer in seiner Proklamation zum 30. Januar schon sagte, für die sibirischen Tundren. Der Aufstand der Steppe macht
sich vor unseren Fronten bereit, und der Ansturm des Ostens, der in täglich sich steigernder Stärke gegen unsere Linien
anbrandet, ist nichts anderes als die versuchte Wiederholung der geschichtlichen Verheerungen, die früher schon so oft unseren
Erdteil gefährdet haben.
Damit aber ist auch eine unmittelbare akute Lebensbedrohung für alle europäischen Mächte gegeben. Man soll nicht glauben,
daß der Bolschewismus, hätte er die Gelegenheit, seinen Siegeszug über das Reich anzutreten, irgendwo an unseren Grenzen
haltmachen würde. Er treibt eine Aggressionspolitik und Aggressionskriegführung, die ausgesprochen auf die Bolschewisierung
aller Länder und Völker ausgeht. Papierene Erklärungen, die von selten des Kreml oder als Garantieverpflichtungen von Seiten
Londons oder Washingtons gegen diese nicht zu bestreitenden Absichten abgegeben werden, imponieren uns nicht. Wir wissen,
daß wir es im Osten mit einer infernalischen politischen Teufelei zu tun haben, die die sonst unter Menschen und Staaten
üblichen Beziehungen nicht anerkennt. Wenn beispielsweise der englische Lord Beaverbrook erklärt, daß Europa dem
Sowjetismus zur Führung überantwortet werden müsse, wenn ein maßgeblicher amerikanisch-jüdischer Journalist Brown diese
These durch die zynische Verlautbarung ergänzt, daß eine Bolschewisierung Europas vielleicht überhaupt die Lösung unseres kontinentalen Problems
darstellte, so wissen wir genau, was damit gemeint ist. Die europäischen Mächte stehen hier vor ihrer entscheidenden
Lebensfrage. Das Abendland ist in Gefahr. Ob ihre Regierungen und ihre Intelligenzschichten das einsehen wollen oder nicht,
ist dabei gänzlich unerheblich.
Das deutsche Volk jedenfalls ist nicht gewillt, sich dieser Gefahr auch nur versuchsweise preiszugeben. Hinter den anstürmenden
Sowjetdivisionen sehen wir schon die jüdischen Liquidationskommandos, hinter diesen aber erhebt sich der Terror, das
Gespenst des Millionenhungers und einer vollkommenen Anarchie. Hier erweist sich wiederum das internationale Judentum als
das teuflische Ferment der Dekomposition, das eine geradezu zynische Genugtuung dabei empfindet, die Welt in ihre tiefste
Unordnung zu stürzen und damit den Untergang jahrtausendealter Kulturen, an denen es niemals einen inneren Anteil hatte,
herbeizuführen.
Wir wissen damit also, vor welcher geschichtlichen Aufgabe wir stehen. Eine zweitausendjährige Aufbauarbeit der abendländischen
Menschheit ist in Gefahr. Man kann diese Gefahr gar nicht ernst genug schildern, aber es ist auch bezeichnend, daß,
wenn man sie nur beim Namen nennt, das internationale Judentum in allen Ländern dagegen mit lärmenden Ausführungen
Protest erhebt. So weit also ist es in Europa schon gekommen, daß man eine Gefahr nicht mehr eine Gefahr nennen darf, wenn
sie eben vom Judentum ausgeht.
Das aber hindert uns nicht daran, die dazu notwendigen Feststellungen zu treffen. Wir haben das auch früher in unserem innerpolitischen
Kampfe getan, als das kommunistische Judentum sich des demokratischen Judentums im „Berliner Tageblatt" und
in der „Vossischen Zeitung" bediente, um eine Gefahr, die von Tag zu Tag drohender wurde, zu verniedlichen und zu bagatellisieren, um damit die von ihr bedrohten Teile unseres Volkes in
Sicherheit einzuwiegen und ihre Abwehrkräfte einzuschläfern. Wir sähen, wenn wir dieser Gefahr nicht Herr würden, im Geiste
schon das Gespenst des Hungers, des Elends und einer Millionenzwangsarbeit für das deutsche Volk heraufziehen, sähen den
ehrwürdigsten Erdteil in seinen Grundfesten wanken und unter seinen Trümmern das geschichtliche Erbe der abendländischen
Menschheit begraben. Das ist das Problem, vor dem wir stehen.
Meine zweite These lautet: Allein das Deutsche Reich mit seinen Verbündeten ist in der Lage, die eben geschilderte Gefahr zu
bannen. Die europäischen Staaten einschließlich Englands behaupten, stark genug zu sein, einer Bolschewisierung des europäischen
Kontinents, sollte sie einmal praktisch gegeben sein, rechtzeitig und wirksam entgegenzutreten. Diese Erklärung ist kindisch
und verdient überhaupt keine Widerlegung. Sollte die stärkste Militärmacht der Welt nicht in der Lage sein, die Drohung
des Bolschewismus zu brechen, wer brächte dann noch die Kraft dazu auf? (Hier antworten stürmische Rufe aus der im
Sportpalast versammelten Menge: „Niemand!") Die neutralen europäischen Staaten besitzen weder das Potential noch die
militärischen Machtmittel noch die geistige Einstellung ihrer Völker, um dem Bolschewismus auch nur den geringsten
Widerstand entgegenzusetzen. Sie würden im Bedarfsfall von seinen motorisierten Roboterdivisionen in wenigen Tagen
überfahren werden. In den Hauptstädten der mittleren und kleinen europäischen Staaten tröstet man sich mit der Absicht, man
müsse sich gegen die bolschewistische Gefahr seelisch rüsten. (Heiterkeit.) Das erinnert verzweifelt an die Erklärungen der
bürgerlichen Mittelparteien aus dem Jahre 1932, daß der Kampf gegen den Kommunismus nur mit geistigen Waffen
ausgefochten und gewonnen werden könne. Diese Behauptung war uns auch damals zu albern, als daß wir uns damit
auseinandergesetzt hätten.
Der östliche Bolschewismus ist nicht nur eine terroristische Lehre, sondern auch eine terroristische Praxis. Er verfolgt seine
Ziele und Zwecke mit einer infernalischen Gründlichkeit, unter restloser Ausschöpfung seines inneren Potentials und ohne jede
Rücksichtnahme auf Glück, Wohlstand und Frieden der von ihm unterjochten Völkerschaften. Was wollten England und
Amerika tun, wenn der europäische Kontinent im gröbsten Unglücksfall dem Bolschewismus in die Arme fiele? Will man
Europa von London aus vielleicht einreden, daß eine solche Entwicklung an der Kanalgrenze haltmachen würde? Ich habe
schon einmal darauf hingewiesen, daß der Bolschewismus seine Fremdenlegionen auf dem Boden aller demokratischen Staaten
bereits in den kommunistischen Parteien stehen hat. Keiner dieser Staaten kann von sich behaupten, gegen eine innere
Bolschewisierung immun zu sein. Eine jüngst vorgenommene Nachwahl zum englischen Unterhaus ergab, daß der
unabhängige, d. h. kommunistische Kandidat in einem Wahlkreis, der bisher unumschränkte Domäne der Konservativen war,
von insgesamt 22371 Stimmen 10741 erhielt, das heißt, daß die Rechtsparteien allein in diesem einen Kreise im Verlaufe von
nur kurzer Zeit rund 10000, also die Hälfte aller Wählerstimmen an die Kommunisten verloren, ein Beweis mehr dafür, daß die
bolschewistische Gefahr auch in England gegeben ist und daß sie nicht dadurch gebannt wird, daß man sie nicht sehen will.
Alle territorialen Verpflichtungen, die die Sowjetunion auf sich nimmt, besitzen in unseren Augen keinen effektiven Wert. Der
Bolschewismus pflegt seine Grenzen auch ideologisch und nicht nur militärisch zu ziehen, und darin ist eben seine über die
Grenzen der Völker hinwegspringende Gefahr gegeben. Die Welt hat also nicht die Wahl zwischen einem in seine alte
Zersplitterung zurückfallenden und einem unter der Achsenführung sich neu ordnenden Europa, sondern nur die zwischen
einem unter dem militärischen Schutz der Achse stehenden und einem bolschewistischen Europa.
Darüber hinaus bin ich der festen Überzeugung, daß die lamentierenden Lords und Erzbischöfe in London überhaupt nicht einmal
die Absicht haben, der bolschewistischen Gefahr, die bei einem weiteren Vordringen der Sowjetarmeen für die
europäischen Staaten gegeben wäre, praktisch entgegenzutreten. Das Judentum hat die angelsächsischen Staaten geistig und
politisch schon so tief durchdrungen, daß sie diese Gefahr überhaupt nicht mehr sehen und wahr haben wollen. Wie es sich in
der Sowjetunion bolschewistisch tarnt, so tarnt es sich in den angelsächsischen Staaten plutokratisch-kapitalistisch. Die
Methoden der Mimikry sind bei der jüdischen Rasse bekannt. Sie geht seit jeher darauf aus, ihre Gastvölker einzuschläfern und
damit ihre Abwehrkräfte gegen von ihr stammende akute und lebensgefährdende Bedrohungen zu lahmen. (Zurufe aus der
Menge: „Wir haben sie erlebt!") Unsere Einsicht in diese Problematik hat uns schon früh die Erkenntnis vermittelt, daß das
Zusammengehen zwischen internationaler Plutokratie und internationalem Bolschewismus durchaus keinen Widersinn, sondern
einen tiefen und ursächlichen Sinn darstellt. Über unser Land hinweg reicht sich bereits das westeuropäische scheinzivilisierte
Judentum und das Judentum des östlichen Ghettos die Hände. Damit ist Europa in Todesgefahr.
Ich schmeichle mir nicht, mit diesen Ausführungen die öffentliche Meinung in den neutralen oder gar in den feindlichen Staaten
alarmieren zu können. Das ist auch nicht ihr Zweck und ihre Absicht. Ich weiß, daß die englische Presse morgen mit einem
wütenden Gekläff über mich herfallen wird, ich hätte angesichts unserer Belastung an der Ostfront die ersten Friedensfühler
ausgestreckt. (Stürmisches Gelächter.) Davon kann überhaupt keine Rede sein. In Deutschland denkt heute kein Mensch an
einen faulen Kompromiß, das ganze Volk denkt nur an einen harten Krieg. Ich beanspruche aber als ein verantwortlicher
Sprecher des führenden Landes dieses Kontinents für mich das souveräne Recht, eine Gefahr eine Gefahr zu nennen, wenn sie nicht nur unser eigenes Land, sondern unseren ganzen Erdteil bedroht. Als
Nationalsozialisten haben wir die Pflicht, Alarm zu schlagen gegen die versuchte Chaotisierung des europäischen Kontinents
durch das internationale Judentum, das sich im Bolschewismus eine terroristische Militärmacht aufgebaut hat, deren
Bedrohlichkeit überhaupt nicht überschätzt werden kann.
Die dritte These, die ich hier näher erläutern will, ist die, daß Gefahr unmittelbar im Verzuge ist. Die Lähmungserscheinungen
der westeuropäischen Demokratien gegen ihre tödlichste Bedrohung sind herzbeklemmend. Das internationale Judentum fördert
sie mit allen Kräften. Genau so, wie der Widerstand gegen den Kommunismus in unserem Kampf um die Macht in unserem
eigenen Lande von den jüdischen Zeitungen künstlich eingeschläfert und nur durch den Nationalsozialismus wieder erweckt
wurde, genau so ist das heute bei den anderen Völkern der Fall. Das Judentum erweist sich hier wieder einmal als die
Inkarnation des Bösen, als plastischer Dämon des Verfalls und als Träger eines internationalen kulturzerstörerischen Chaos.
Man wird, um das hier nur zu erwähnen, in diesem Zusammenhang auch unsere konsequente Judenpolitik verstehen können.
Wir sehen im Judentum für jedes Land eine unmittelbare Gefahr gegeben. Wie andere Völker sich gegen diese Gefahr zur Wehr
setzen, ist uns gleichgültig. Wie wir uns aber dagegen zur Wehr setzen, das ist unsere eigene Sache, in die wir keinerlei
Einsprüche dulden. Das Judentum stellt eine infektiöse Erscheinung dar, die ansteckend wirkt. Wenn das feindliche Ausland
gegen unsere anti-jüdische Politik scheinheilig Protest einlegt und über unsere Maßnahmen gegen das Judentum heuchlerische
Krokodilstränen vergießt, so kann uns das nicht daran hindern, das Notwendige zu tun. Deutschland jedenfalls hat nicht die
Absicht, sich dieser Bedrohung zu beugen, sondern vielmehr die, ihr rechtzeitig und wennnötig mit den radikalsten Gegenmaßnahmen entgegenzutreten. (Minutenlang hindern nach diesen Sätzen zustimmende Sprechchöre
den Minister am Weiterreden.)
Im Zeichen all dieser Überlegungen steht die militärische Belastung des Reiches im Osten. Der Krieg der mechanisierten Roboter
gegen Deutschland und gegen Europa ist auf seinen Höhepunkt gestiegen. Das deutsche Volk erfüllt mit seinen
Achsenpartnern im wahrsten Sinne des Wortes eine europäische Mission, wenn es dieser unmittelbaren und ernsten
Lebensbedrohung mit den Waffen entgegentritt. Wir lassen uns nicht durch das Geschrei des internationalen Judentums in aller
Welt in der mutigen und aufrechten Fortführung des gigantischen Kampfes gegen diese Weltpest beirren. Er kann und darf nur
mit Sieg enden.
Das Ringen um Stalingrad wurde in seiner tragischen Verwicklung geradezu zu einem Symbol dieses heroischen, männlichen
Widerstandes gegen den Aufruhr der Steppe. Es hatte deshalb nicht nur eine militärische, sondern auch eine geistige und
seelische Bedeutung für das deutsche Volk von tiefstgreifender Wirkung. Erst hier sind uns unsere Augen für die aus diesem
Kriege erwachsende Problematik vollkommen geöffnet worden. Wir wollen jetzt gar nichts mehr von falschen Hoffnungen und
Illusionen hören. Wir wollen den Tatsachen, und wenn sie noch so hart und grausam sind, mutig in die Augen schauen. Denn
jedesmal noch hat es sich in der Geschichte unserer Partei und unseres Staates erwiesen, daß eine erkannte Gefahr bald schon
auch eine gebannte Gefahr ist. Im Zeichen dieses heroischen Widerstandes stehen unsere weiteren schwersten Abwehrkämpfe
im Osten. Sie beanspruchen unsere Soldaten und ihre Waffen in einem Umfange, der uns bei allen bisherigen Feldzügen
vollkommen unbekannt gewesen ist. Im Osten tobt ein Krieg ohne Gnade. Der Führer hat ihn richtigcharakterisiert, als er erklärte, es werden aus ihm nicht Sieger und Besiegte, sondern nur noch Überlebende und Vernichtete hervorgehen.
Das deutsche Volk hat das ganz klar erkannt. Mit seinem gesunden Instinkt hat es sich auf eigene Weise einen Weg durch das
Gestrüpp der tagesaktuell bedingten geistigen und seelischen Schwierigkeiten dieses Krieges gebahnt. Wir wissen heute genau,
daß der Blitzkrieg des Polen- und Westfeldzuges für den Osten nur noch eine bedingte Gültigkeit hat. Hier kämpft die deutsche
Nation um ihr alles. Wir sind in diesem Kampf zu der Erkenntnis gekommen, daß das deutsche Volk hier seine heiligsten Güter,
seine Familien, seine Frauen und seine Kinder, die Schönheit und Unberührtheit seiner Landschaft, seine Städte und Dörfer, das
zweitausendjährige Erbe seiner Kultur und alles, was uns das Leben lebenswert macht, zu verteidigen hat.
Für diese Schätze unseres reichen Volkstums hat der Bolschewismus natürlich nicht das geringste Verständnis, und er würde
auch im Bedarfsfalle darauf nicht die geringste Rücksicht nehmen. Er tut das ja nicht einmal seinem eigenen Volke gegenüber.
Die Sowjetunion hat das bolschewistische Kriegspotential seit 25 Jahren in einem Umfange ausgeschöpft, der für uns gänzlich
unvorstellbar war und deshalb von uns auch falsch eingeschätzt wurde. Das terroristische Judentum hat sich in Rußland 200
Millionen Menschen dienstbar gemacht, dabei seine zynischen Methoden und Praktiken mit der stumpfen Zähigkeit der
russischen Rasse vermählt, die deshalb eine um so größere Gefahr für die europäischen Kulturvölker darstellt. Im Osten wird
ein ganzes Volk zum Kampf gezwungen. Hier werden Männer, Frauen, ja Kinder nicht nur in die Rüstungsfabriken, sondern
auch in den Krieg getrieben. 200 Millionen stehen uns hier teils unter dem Terror der GPU., teils befangen in einer teuflischen
Anschauung, mit wilder Stumpfheit gegenüber. Die Massen von Panzern, die in diesem Winter unsere östliche Front berennen, sind das Ergebnis eines 25jährigen sozialen Unglücks und Elends des bolschewistischen
Volkes. Dagegen müssen wir mit entsprechenden Gegenmaßnahmen antreten, wenn wir nicht das Spiel als verloren aufgeben
wollen.
Ich gebe meiner festen Überzeugung Ausdruck, daß wir die bolschewistische Gefahr auf die Dauer nur niederringen können,
wenn wir ihr, wenn auch nicht mit gleichen, so doch mit gleichwertigen Methoden entgegentreten. Die deutsche Nation steht
damit vor der ernstesten Frage dieses Krieges, nämlich der, die Entschlossenheit aufzubringen, alles einzusetzen, um alles, was
sie besitzt, zu erhalten, und alles, was sie zum späteren Leben nötig hat, dazuzugewinnen.
Der totale Krieg also ist das Gebot der Stunde. Es muß jetzt zu Ende sein mit den bürgerlichen Zimperlichkeiten, die auch in
diesem Schicksalskampf nach dem Grundsatz verfahren wollen: Wasch mir den Pelz, aber mach mich nicht naß! (Jeder Satz des
Ministers wird von wachsendem Beifall und stärkster Zustimmung begleitet.) Die Gefahr, vor der wir stehen, ist riesengroß.
Riesengroß müssen deshalb auch die Anstrengungen sein, mit denen wir ihr entgegentreten. Es ist also jetzt die Stunde
gekommen, die Glacéhandschuhen auszuziehen und die Faust zu bandagieren. (Wie ein einziger Schrei erhebt sich ein
orkanartiger Beifall. Sprechchöre von den Galerien und Rängen bestätigen die volle Zustimmung der Menge.) Es geht nicht
mehr an, das reiche Kriegspotential nicht nur unseres eigenen Landes, sondern der uns zur Verfügung stehenden bedeutenden
Teile Europas nur flüchtig und an der Oberfläche auszuschöpfen. Es muß ganz zur Ausschöpfung gelangen, und zwar so schnell
und so gründlich, als das organisatorisch und sachlich überhaupt nur denkbar ist. Hier wäre eine falsche Rücksichtnahme
vollkommen fehl am Orte. Europas Zukunft hängt von unserem Kampf im Osten ab. Wir stehen zu seinem Schutze bereit. Das
deutsche Volk stellt sein kostbarstes nationales Blut für diesen Kampf zur Verfügung. Der übrige Teil Europas sollte hierfür wenigstens seine Arbeit zur Verfügung stellen. Es gibt viele ernsthafte
Kritiker auch in anderen Ländern, die diese zwingende Pflicht bereits einsehen. Aridere wieder bestreiten sie noch. Das
aber kann für uns nicht ausschlaggebend sein. Wenn die Gefahr für sie allein gegeben wäre, so könnte man ihre Auslassungen
als literarischen Unsinn bewerten, der keinerlei Bedeutung besitzt. Aber die Gefahr ist für uns alle gegeben, und deshalb
müssen wir uns auch alle dagegen zur Wehr setzen. Wer diesen Kampf im übrigen Europa heute noch nicht versteht, wird uns
morgen auf den Knien danken, daß wir ihn mutig und unbeirrt auf uns genommen haben.
Es ärgert uns nicht einmal, wenn unsere Feinde im Ausland behaupten, die Maßnahmen, die wir jetzt zur Totalisierung des
Krieges durchführten, kämen denen des Bolschewismus ziemlich nahe. Scheinheilig erklären sie, daraus müsse man also
folgern, daß sich unter diesen Umständen der Kampf gegen den Bolschewismus überhaupt erübrige. Es geht hier nicht um die
Methode, mit der man den Bolschewismus zu Boden schlägt, sondern um das Ziel, nämlich um die Beseitigung der Gefahr.
(Minutenlanger Beifall.) Die Frage ist also nicht die, ob die Methoden, die wir anwenden, gut oder schlecht sind, sondern ob sie
zum Erfolge führen. Jedenfalls sind wir als nationalsozialistische Volksführung jetzt zu allem entschlossen. Wir packen zu,
ohne Rücksicht auf die Einsprüche des einen oder des anderen. Wir wollen nicht mehr im Interesse der Aufrechterhaltung eines
hohen, manchmal fast friedensmäßigen inneren Lebensstandards für eine bestimmte Volksschicht das deutsche Kriegspotential
schwächen und damit unsere Kriegführung gefährden. Im Gegenteil, wir verzichten freiwillig auf einen bedeutenden Teil dieses
Lebensstandards, um das Kriegspotential so schnell und so gründlich wie möglich zu erhöhen. Diese Aktion stellt keinen
Selbstzweck, sondern nur ein Mittel zum Zweck dar. Um so höher wird nach dem Siege wieder der soziale Lebensstandard unseres Volkes steigen. Wir brauchen die bolschewistischen Methoden schon deshalb nicht nachzuahmen, weil wir
über das bessere Menschenund Führungsmaterial verfügen und damit einen großen Vorsprung besitzen. Aber wir müssen, wie
die Entwicklung zeigt, viel mehr tun, als wir bisher getan haben, um dem Krieg im Osten eine entscheidende Wendung zum
Besseren zu geben.
Im übrigen herrscht darüber, wie mir aus ungezählten Briefen aus der Heimat und Zustimmungskundgebungen von der Front
mitgeteilt wird, im ganzen deutschen Volke überhaupt nur eine Meinung. Jedermann weiß, daß dieser Krieg, wenn wir ihn verlören,
uns alle vernichten würde. Und darum ist das Volk mit seiner Führung entschlossen, nunmehr zur radikalsten Selbsthilfe
zu greifen. Die breiten arbeitenden Massen unseres Volkes machen der Regierung nicht zum Vorwurf, daß sie zu rücksichtslos,
sondern höchstens, daß sie zu rücksichtsvoll vorgeht. Man frage landauf, landab das deutsche Volk; man wird überall nur die
eine Antwort erhalten: Das Radikalste ist heute eben radikal, und das Totalste ist heute eben total genug, um den Sieg zu
erringen.
Darum ist die totale Kriegführung eine Sache des ganzen deutschen Volkes. Niemand kann sich auch nur mit einem Schein von
Berechtigung an ihren Forderungen vorbeidrücken. Als ich in meiner Rede vom 30. Januar von dieser Stelle aus den totalen
Krieg proklamierte, schwollen mir aus den um mich versammelten Menschenmassen Orkane der Zustimmung zu. Ich kann also
feststellen, daß die Führung sich in ihren Maßnahmen in vollkommener Übereinstimmung mit dem ganzen deutschen Volk in
der Heimat und an der Front befindet. Das Volk will alle, auch die schwersten Belastungen auf sich nehmen und ist bereit, jedes
Opfer zu bringen, wenn damit dem großen Ziel des Sieges gedient wird. (Lebhafte Zurufe.)
Die Voraussetzung dazu aber ist selbstverständlich die, daß die Lasten gerecht verteilt werden. (Lauteste Zustimmung.) Es darf
nicht geduldet werden, daß der weitaus größte Teil des Volkes die ganze Bürde des Krieges trägt, und ein kleiner passiver Teil
sich an den Lasten und an der Verantwortung des Krieges vorbeizudrücken versucht. Die Maßnahmen, die wir getroffen haben
und noch treffen müssen, werden deshalb vom Geiste einer nationalsozialistischen Gerechtigkeit erfüllt sein. Wir nehmen keine
Rücksicht auf Stand und Beruf. Arm und Reich und Hoch und Niedrig müssen in gleicher Weise beansprucht werden.
Jedermann wird in dieser ernstesten Phase unseres Schicksalskampfes zur Erfüllung seiner Pflicht der Nation gegenüber
angehalten, wenn nötig, gezwungen werden. Wir wissen uns auch dabei in voller Übereinstimmung mit dem nationalen Willen
unseres Volkes. Wir wollen lieber zuviel als zu wenig Kraft zur Erringung des Sieges anwenden. Noch niemals ist ein Krieg in
der Geschichte der Völker verlorengegangen, weil die Führung zuviel Soldaten und Waffen hatte. Sehr viele aber gingen
verloren, weil das Umgekehrte der Fall war.
Es ist also an der Zeit, den Säumigen Beine zu machen. (Stürmische Bravorufe.) Sie müssen aus ihrer bequemen Ruhe aufgerüttelt
werden. Wir können nicht warten, bis sie von selbst zur Besinnung kommen und es dann vielleicht zu spät ist. Es muß
wie ein Alarmruf durch das ganze Volk gehen. Eine Arbeit von Millionen Händen hat einzusetzen, und zwar landauf, landab.
Die Maßnahmen, die wir bereits getroffen haben und noch treffen müssen und die ich im weiteren Teil meiner Ausführungen
des näheren erläutern werde, sind einschneidend für das gesamte private und öffentliche Leben. Die Opfer, die der einzelne
Bürger dabei zu bringen hat, sind manchmal schwer; aber sie bedeuten nur wenig den Opfern gegenüber, die er bringen müßte,
wenn er sich zu diesen Opfern weigerte und damit das größte nationale Unglück über unser Volk heraufbeschwörte. Es ist
besser, zur rechten Zeit einen Schnitt zu tun, als zuzuwarten und die Krankheit sich erst richtig festsetzen zu lassen. Man darf aber dem Operateur, der den Schnitt
tut, nicht in den Arm fallen oder ihn gar wegen Körperverletzung anklagen. Er schneidet nicht, um zu töten, sondern um das
Leben des Patienten zu retten.
Wiederum muß ich hier betonen, daß, je schwerer die Opfer sind, die das deutsche Volk zu bringen hat, um so dringender die
Forderung erhoben werden muß, daß sie gerecht verteilt werden. Das will auch das Volk. Niemand sträubt sich heute gegen die
Übernahme von auch schwersten Kriegslasten. Aber es muß natürlich auf jeden aufreizend wirken, wenn gewisse Leute immer
wieder versuchen, sich an den Lasten überhaupt vorbeizudrücken. Die nationalsozialistische Staatsführung hat die moralische,
aber auch staatspolitische Pflicht, solchen Versuchen mannhaft, wenn nötig mit drakonischen Strafen entgegenzutreten.
(Zustimmung.) Schonung wäre hier vollkommen fehl am Platze und würde allmählich zu einer Verwirrung der Gefühle und
Ansichten unseres Volkes fuhren, die eine schwere Gefährdung unserer öffentlichen Kriegsmoral nach sich ziehen müßte.
Wir sind somit auch gezwungen, eine Reihe von Maßnahmen zu treffen, die zwar für die Kriegführung an sich nicht von lebenswichtiger
Bedeutung sind, die aber für die Aufrechterhaltung der Kriegsmoral in der Heimat und an der Front erforderlich
erscheinen. Auch die Optik des Krieges, d.h. das äußere Bild der Kriegführung ist im vierten Kriegsjahr von ausschlaggebender
Wichtigkeit. Die Front hat angesichts der übermenschlichen Opfer, die sie täglich zu bringen hat, ein elementares Anrecht
darauf, daß auch nicht ein Einziger in der Heimat das Recht für sich in Anspruch nimmt, am Kriege und seinen Pflichten
vorbeizuleben. Aber nicht nur die Front fordert das, sondern auch der weitaus überwiegende anständige Teil der Heimat.
(Stürmischer Beifall.) Die Fleißigen besitzen einen Anspruch darauf, daß, wenn sie zehn und zwölf und
manchmal vierzehn Stunden täglich arbeiten, sich direkt neben ihnen nicht die Faulenzer räkeln und gar noch die anderen für
dumm und nicht raffiniert genug halten. Die Heimat muß in ihrer Gesamtheit sauber und intakt bleiben. Nichts darf ihr
kriegsgemäßes Bild trüben.
Es sind deshalb eine Reihe von Maßnahmen getroffen worden, die dieser neuen Optik des Krieges Rechnung tragen. Wir haben
beispielsweise die Schließung der Bars und Nachtlokale angeordnet. Ich kann mir nicht vorstellen, daß es heute noch Menschen
gibt, die ihre Kriegspflichten voll erfüllen und gleichzeitig bis tief in die Nacht in Amüsierlokalen herumsitzen. Ich muß daraus
nur folgern, daß sie es mit ihren Kriegspflichten nicht allzu genau nehmen. Wir haben diese Amüsierlokale geschlossen, weil
sie anfingen, uns lästig zu fallen, und das Bild des Krieges trübten. Wir verfolgen damit durchaus keine muckerischen Ziele.
Nach dem Kriege wollen wir gern wieder nach dem Grundsatz verfahren: Leben und leben lassen. Während des Krieges aber
gilt der Grundsatz: Kämpfen und kämpfen lassen!
Auch Luxusrestaurants, deren Aufwand in keinem Verhältnis zum erzielten Effekt steht, sind der Schließung verfallen. Es mag
sein, daß der eine oder der andere auch während des Krieges noch in der Pflege des Magens eine Hauptaufgabe sieht. Auf ihn
können wir dabei keine Rücksicht nehmen. Wenn an der Front unsere kämpfenden Truppen vom Grenadier bis zum
Generalfeldmarschall aus der Feldküche essen, so glaube ich, ist es nicht zu viel verlangt, wenn wir in der Heimat jeden
zwingen, wenigstens auf die elementarsten Gebote des Gemeinschaftsdenkens Rücksicht zu nehmen. Feinschmecker wollen wir
wieder nach dem Kriege werden. Heute haben wir Wichtigeres zu tun, als den Magen zu pflegen.
Auch ungezählte Luxus- und Repräsentationsgeschäfte sind mittlerweile zur Auflösung gekommen. Sie waren für das kaufende
Publikum vielfach ein ständiger Stein des Anstoßes. Zu kaufen gab es dort praktisch kaum noch etwas, höchstens einmal, wenn man hier und da statt mit Geld, mit Butter oder mit Eiern bezahlte.
Was haben Geschäfte für einen Zweck, die keine Waren mehr verkaufen und nur elektrisches Licht, Heizung und menschliche
Arbeitskraft verbrauchen, die uns anderswo, vor allem in der Rüstungsproduktion, an allen Ecken und Enden fehlen.
Man wende hier nicht ein, die Aufrechterhaltung eines holden Friedensscheines imponiere dem Auslande. Dem Ausland
imponiert nur ein deutscher Sieg! (Stürmische Zustimmung.) Wenn wir gesiegt haben, wird jedermann unser Freund sein
wollen. Würden wir aber einmal unterliegen, so könnten wir unsere Freunde an den Fingern einer Hand abzählen. Wir haben
deshalb mit diesen falschen Illusionen, die das Kriegsbild verwischen, Schluß gemacht. Wir werden die Menschen, die dort
untätig in den leeren Geschäften herumstanden, einer nutzbringenderen Tätigkeit in der öffentlichen Kriegswirtschaft zuführen.
Dieser Prozeß ist eben im Gange und wird bis zum 15. März abgeschlossen sein. Er stellt natürlich eine riesige Umorganisation
unseres ganzen wirtschaftlichen Lebens dar. Wir gehen dabei nicht planlos vor. Wir wollen auch niemanden zu Unrecht
anklagen oder Tadel und Vorwurf nach allen Seiten verteilen. Wir tun lediglich das, was notwendig ist. Das aber tun wir schnell
und gründlich.
Wir wollen lieber ein paar Jahre geflickte Kleider tragen, als einen Zustand heraufbeschwören, in dem unser Volk ein paar
Jahrhunderte in Lumpen herumlaufen müßte. Was sollen heute noch Modesalons, die Licht, Heizung und menschliche Arbeitskraft
verbrauchen. Sie werden nach dem Kriege, wenn wir wieder Zeit und Lust dazu haben, neu erstehen. Was sollen
Frisiersalons, in denen ein Schönheitskult gepflegt wird, der ungeheuer viel Zeit und Arbeitskraft beansprucht, der für den
Frieden zwar sehr schön und angenehm, für den Krieg aber überflüssig ist. Unsere Frauen und Mädchen werden einmal unseren
siegreich heimkehrenden Soldaten auch ohne friedensmäßige Aufmachung gefallen. (Beifall.)
In den öffentlichen Ämtern wird in Zukunft etwas schneller und unbürokratischer gearbeitet werden. Es ergibt durchaus kein
gutes Bild, wenn dort nach achtstündiger Arbeitszeit auf die Minute genau Schluß gemacht wird. Nicht das Volk ist für die
Ämter, sondern die Ämter sind für das Volk da. Man arbeite also so lange, bis die Arbeit erledigt ist. Das ist das Gebot des
Krieges. Wenn der Führer das kann, so werden auch die Diener des Staates das können. Ist für eine längere Arbeitszeit nicht
genügend Arbeit da, so gibt man 10 oder 20 oder 30 Prozent der Mitarbeiter an die kriegswichtige Wirtschaft ab und stellt
damit wieder eine entsprechende Anzahl Männer für die Front frei. Das gilt für alle Dienststellen in der Heimat. Vielleicht wird
gerade dadurch auch die Arbeit in den Ämtern etwas schneller und etwas weniger schwerfällig vor sich gehen. Wir müssen im
Kriege lernen, nicht nur gründlich, sondern auch prompt zu arbeiten. Der Soldat an der Front hat auch nicht wochenlang Zeit,
sich eine Maßnahme zu überlegen, sie von Hand zu Hand weiterzugeben oder in den Akten verstauben zu lassen. Er muß sofort
handeln, weil er sonst sein Leben verliert. Wir in der Heimat verlieren zwar durch schwerfälliges Arbeiten nicht unser eigenes
Leben, aber wir gefährden damit auf die Dauer das Leben unseres Volkes.
Überhaupt muß jeder es sich zu einem selbstverständlichen Gebot der Kriegsmoral machen, auf die berechtigten Forderungen
des arbeitenden und kämpfenden Volkes die größte Rücksicht zu nehmen. Wir sind keine Spielverderber, aber wir lassen uns
auch nicht das Spiel verderben.
Wenn beispielsweise gewisse Männer und Frauen sich wochenlang in den Kurorten herumräkeln, sich dort Gerüchte
zutratschen und schwer Kriegsversehrten und Arbeitern und Arbeiterinnen, die nach einjährigem, hartem Einsatz Anspruch auf
Urlaub haben, den Platz wegnehmen, so ist das unerträglich und deshalb abgestellt worden. Der Krieg ist nicht die richtige Zeit für einen gewissen
Amüsierpöbel. Unsere Freude ist bis zu seinem Ende die Arbeit und der Kampf, darin finden wir unsere tiefe innere
Genugtuung. Wer das nicht aus eigenem Pflichtgefühl versteht, der muß zu diesem Pflichtgefühl erzogen, wenn nötig auch
gezwungen werden. Hier hilft nur hartes Durchgreifen.
Es macht z. B. auf das Volk keinen guten Eindruck, wenn wir mit einer Riesenpropaganda die Parole ausgeben: „Räder müssen
rollen für den Sieg!", das ganze Volk daraus die Folgerung zieht und keine unnützen Reisen antritt, dagegen arbeitslose Vergnügungsreisende
dadurch nur mehr Platz in der Eisenbahn bekommen. Die Eisenbahn dient heute kriegswichtigen Transporten
und kriegsnotwendigen Geschäftsreisen. Urlaub hat nur der zu beanspruchen, der sonst in seiner Arbeitsoder Kampfkraft
schwer gefährdet würde. Der Führer hat seit Beginn des Krieges und lange vorher nicht einen Tag Urlaub gehabt. Wenn also
der erste Mann im Staate seine Pflicht so ernst und so verantwortungsvoll auffaßt, dann muß das für jeden Bürger und jede
Bürgerin des Staates eine stumme, aber doch unüberhörbare Aufforderung sein, sich auch danach zu richten.
Die Regierung tut andererseits alles, um dem arbeitenden Volke in dieser schweren Zeit die nötigen
Entspannungsmöglichkeiten zu erhalten. Theater, Kinos, Musiksäle bleiben voll im Betrieb. Der Rundfunk wird bestrebt sein,
sein Programm noch zu erweitern und zu vervollkommnen. Wir haben durchaus nicht die Absicht, über unser Volk eine graue
Winterstimmung heraufzubeschwören. Was dem Volke dient, was seine Kampf- und Arbeitskraft erhält, stählt und vermehrt,
das ist gut und kriegswichtig. Das Gegenteil ist abzuschaffen. Ich habe deshalb als Ausgleich gegen die eben geschilderten
Maßnahmen angeordnet, daß die geistigen und seelischen Erholungsstätten des Volkes nicht vermindert, sondern vermehrt werden. Soweit sie unseren Kriegsanstrengungen nicht schaden, sondern sie fordern, müssen sie auch von Seiten derStaatsund Volksführung eine entsprechende Förderung erfahren. Das gilt auch für den Sport. Der Sport ist heute keine
Angelegenheit bevorzugter Kreise, sondern eine Angelegenheit des ganzen Volkes. U.K-Stellungen sind auf dem Sportgebiet
gänzlich sinnlos. Der Sport hat ja die Aufgabe, die Körperkraft zu stählen, doch wohl in der Hauptsache zu dem Zweck, sie
wenigstens in der schlimmsten Notzeit des Volkes zum Einsatz zu bringen.
Das alles will auch die Front. Das fordert mit stürmischer Zustimmung das ganze deutsche Volk. Es will jetzt nichts mehr hören
von kriegsunwichtiger Betriebsamkeit und ähnlichen Wichtigtuereien, die nur Zeit und Aufwand erfordern. Es will nichts mehr
hören von einem überspannten umständlichen Fragebogenunwesen für jeden Unsinn. Es will sich nicht in tausend Kleinigkeiten
verzetteln, die für den Frieden vielleicht wichtig waren, für den Krieg aber keine Bedeutung besitzen. Es braucht auch nicht
unter dauernder Erinnerung an das schwere Opfer unserer Soldaten in Stalingrad an seine Pflicht gemahnt zu werden. Es weiß,
was es zu tun und was es zu lassen hat. Es will eine spartanische Lebensführung für alle, für Hoch und Niedrig, und Arm und
Reich. So wie der Führer dem ganzen Volke ein Beispiel gibt, so muß das ganze Volk in allen seinen Schichten sich dieses
Beispiel auch zum Vorbild nehmen. Wenn er nur Arbeit und Sorgen kennt, so wollen wir ihm Arbeit und Sorgen nicht allein
überlassen, sondern den Teil, den wir ihm abnehmen können, auch auf uns nehmen.
Die Zeit, die wir heute durchleben, hat in ihrer ganzen Anlage für jeden echten Nationalsozialisten eine verblüffende
Ähnlichkeit mit der Kampfzeit. Da und immer haben wir so gehandelt. Wir sind immer mit dem Volke durch dick und dünn
gegangen, und darum ist das Volk uns auch auf allen Wegen gefolgt. Wir haben immer mit dem Volke gemeinsam alle Lasten getragen, und deshalb schienen uns die Lasten nicht schwer, sondern leicht zu sein. Das
Volk will geführt werden. Noch niemals gab es in der Geschichte ein Beispiel dafür, daß in einer kritischen Stunde des
nationalen Lebens das Volk einer tapferen und entschlossenen Führung die Gefolgschaft versagt hätte.
Ich möchte in diesem Zusammenhang auch über einige praktische Maßnahmen des totalen Krieges, die wir bereits getroffen
haben, ein paar Worte verlieren.
Das Problem, um das es sich dabei handelt, heißt: Freimachung von Soldaten für die Front, Freimachung von Arbeitern und
Arbeiterinnen für die Rüstungswirtschaft. Diesen beiden Zielen müssen alle anderen Bedürfnisse untergeordnet werden, selbst
auf Kosten unseres sozialen Lebensniveaus während des Krieges. Das soll nicht eine endgültige Stabilisierung unseres
Lebensstandards darstellen, sondern gilt nur als Mittel zur Erreichung des Zweckes, nämlich des eines totalen Sieges.
Es müssen im Rahmen dieser Aktion hunderttausende von U.K-Stellungen in der Heimat aufgehoben werden. Diese U.KStellungen
waren bisher notwendig, weil wir nicht ausreichend Fach- und Schlüsselkräfte zur Verfügung hatten, die die durch
Aufhebung der U.K-Stellungen leer werdenden Plätze besetzen konnten. Es ist der Sinn der getroffenen und noch zu treffenden
Maßnahmen, die dafür benötigten Arbeitskräfte zu mobilisieren. Darum geht unser Appell an die noch außerhalb der
Kriegswirtschaft stehenden Männer und die bisher noch außerhalb des Arbeitsprozesses stehenden Frauen. Sie werden sich
diesem Appell nicht versagen wollen und auch nicht versagen können. Die Arbeitspflicht für Frauen ist sehr weitschichtig
gefaßt worden. Das heißt aber nicht, daß nur diejenigen, die im Gesetz genannt worden sind, arbeiten dürfen. Jeder ist uns
willkommen, und je mehr sich für den großen Umschichtungsprozeß in der inneren Wirtschaft zur Verfügung stellen, um so mehr Soldaten können wir für die Front freimachen.
Unsere Feinde behaupten, die deutschen Frauen seien nicht in der Lage, den Mann in der Kriegswirtschaft zu ersetzen. Das mag
für bestimmte schwere körperliche Arbeiten unserer Kriegsfertigung zutreffen. Darüber hinaus aber bin ich der Überzeugung,
daß die deutsche Frau fest entschlossen ist, den Platz, den der Mann, der an die Front geht, freimacht, in kürzester Frist voll
auszufüllen. Wir brauchen uns da gar nicht auf bolschewistische Beispiele zu berufen. Auch in der deutschen Kriegswirtschaft
sind seit Jahren schon Millionen bester deutscher Frauen mit größtem Erfolg tätig, und sie warten mit Ungeduld darauf, daß ihre
Reihen baldigst durch neuen Zuzug vermehrt und ergänzt werden. Alle die, die sich für diese Arbeit zur Verfügung stellen,
erfüllen damit nur eine Dankespflicht der Front gegenüber. Hunderttausende sind schon gekommen, hunderttausende werden
noch kommen. In kürzester Zeit hoffen wir damit Armeen von Arbeitskräften freizumachen, die ihrerseits wieder Armeen von
kämpfenden Frontsoldaten freistellen werden.
Ich müßte mich sehr in den deutschen Frauen täuschen, wenn ich annehmen sollte, daß sie den hiermit an sie ergehenden Appell
überhören wollten. Sie werden sich nicht in engherzigster Weise an das Gesetz anklammern oder gar noch versuchen, durch
seine Maschen zu entschlüpfen. Im übrigen würden die wenigen, die solche Absichten verfolgen, damit bei uns nicht landen.
Ärztliche Atteste werden statt der aufgerufenen Arbeitskraft nicht als vollwertig angenommen. Auch eine etwaige Alibiarbeit,
die man sich beim Mann oder beim Schwager oder bei einem guten Bekannten verschafft, um sich unbeaufsichtigt weiter an der
Arbeit vorbeidrücken zu können, wird von uns mit entsprechenden Gegenmaßnahmen beantwortet werden. Die wenigen, die
solche Pläne verfolgen, können sich damit in der öffentlichen Wertung nur selbst erledigen. Das Volk wird ihnen die größte Verachtung zollen. Niemand verlangt, daß eine Frau, die dazu nicht die nötigen
körperlichen Voraussetzungen mitbringt, in die schwere Fertigung einer Panzerfabrik geht. Es gibt aber eine Unmenge von
Fertigungen auch in der Kriegsindustrie, die ohne allzu starke körperliche Anstrengung geleistet werden können und für die sich
eine Frau, auch wenn sie aus bevorzugten Kreisen stammt, ruhig zur Verfügung stellen kann. Niemand ist dafür zu gut, und wir
haben ja nur die Wahl, hier etwas Ganzes zu tun oder das Ganze zu verlieren.
Es wäre auch angebracht, daß Frauen, die Dienstpersonal beschäftigen, jetzt schon diese Frage einer Überprüfung unterzögen.
Man kann sehr wohl sich selbst dem Haushalt und den Kindern widmen und sein Dienstmädchen freigeben oder den Haushalt
und die Kinder dem Dienstmädchen oder der NSV. überantworten und sich selbst zur Arbeit melden. Allerdings ist dann das
Leben nicht mehr so gemütlich wie im Frieden. Aber wir leben ja auch nicht im Frieden, sondern im Kriege. Gemütlich werden
wir es uns wieder machen, wenn wir den Sieg in Händen haben. Jetzt aber müssen wir für den Sieg unter weitestgehender
Aufopferung unserer Bequemlichkeit kämpfen.
Auch und gerade die Kriegerfrauen werden das verstehen. Sie werden es für ihre höchste Verpflichtung halten, ihren Männern
draußen an der Front dadurch zur Seite zu treten, daß sie sich einer kriegswichtigen Arbeit zur Verfügung stellen. Das betrifft
vor allem die Landwirtschaft. Die Frauen der Landarbeiter haben hier ein gutes Beispiel zu geben. Es gilt für alle Männer und
Frauen der Grundsatz, daß es für niemanden angebracht ist, im Kriege sogar noch weniger zu tun als im Frieden, die Arbeit
muß auf allen Gebieten vermehrt werden.
Man darf übrigens nicht den Fehler machen, alles, was jetzt nötig ist, auf die Regierung zu schieben. Die Regierung kann nur
die großen Rahmengesetze schaffen. Den Rahmengesetzen Leben und Inhalt zu geben, ist Aufgabe des arbeitenden Volkes; und zwar soll das unter der Führung der Partei geschehen. Schnelles
Handeln ist hier erstes Gebot.
Über die gesetzliche Verpflichtung hinaus also gilt jetzt die Parole: Freiwillige vor! Hier appelliere ich vor allem als Berliner
Gauleiter an meine Berliner Mitbürgerinnen. Sie haben im Verlaufe dieses Krieges schon so viele edle Beispiele einer tapferen
Lebensgesinnung gegeben, daß sie sich gewiß auch dieser Forderung gegenüber nicht beschämen lassen wollen. Sie haben sich
durch ihre praktische Lebensart, sowie durch die Frische ihrer Lebensauffassung auch im Kriege in der ganzen Welt einen
guten Namen erworben. Diesen guten Namen gilt es jetzt durch eine großzügige Handlungsweise zu erhalten und zu verstärken.
Wenn ich also meine Berliner Mitbürgerinnen aufrufe, sich schnell, prompt und ohne viel Einwendungen einer kriegswichtigen
Arbeit zur Verfügung zu stellen, so weiß ich, daß alle diesem Appell Folge leisten werden. Wir wollen jetzt nicht über die
Schwere der Zeit klagen oder uns einander etwas vorräsonnieren, wir wollen, wie das nicht nur Berliner, sondern deutsche Art
ist, zupacken, handeln, die Initiative ergreifen, selbst etwas tun und nicht alles den anderen zu tun überlassen.
Welche deutsche Frau wollte es übers Herz bringen, sich einem solchen Appell, den ich vor allem für die kämpfende Front an
die deutsche Frauenwelt richte, zu entziehen? Wer wollte jetzt eine spießige Bequemlichkeit über das nationale Pflichtgebot
stellen? Wer wollte jetzt noch angesichts der schweren Bedrohung, der wir alle ausgesetzt sind, an seine egoistischen privaten
Bedürfnisse denken und nicht an die über alledem stehenden Notwendigkeiten des Krieges?
Ich weise mit Verachtung den Vorwurf, den uns unsere Feinde machen, zurück, daß das eine Nachahmung des Bolschewismus
sei. Wir wollen den Bolschewismus nicht nachahmen, wir wollen ihn besiegen, und zwar mit Mitteln und Methoden, die ihm gewachsen sind. Die deutsche Frau wird das am ehesten verstehen, denn
sie hat längst erkannt, daß der Krieg, den heute unsere Männer führen, ein Krieg vor allem zum Schutze ihrer Kinder ist. Ihr
heiligstes Gut wird also in diesem Kriege durch den Einsatz des kostbarsten Blutes unseres Volkes beschirmt. Mit diesem
Kampf der Männer muß die deutsche Frau auch nach außen hin spontan ihre Solidarität bekunden. Sie muß sich lieber morgen
als übermorgen in die Reihen der Millionen schaffender Angestellten und Arbeiterinnen einreihen und das Heer der arbeitenden
Heimat auch durch ihre eigene Person vermehren. Es muß wie ein Strom der Bereitschaft durch das deutsche Volk gehen. Ich
erwarte, daß sich nun ungezählte Frauen und vor allem auch Männer, die bisher noch keine kriegswichtige Arbeit taten, bei den
Meldestellen melden. Wer sich schnell gibt, der gibt sich doppelt.
Daneben vollziehen sich großzügige Zusammenlegungen in unserer allgemeinen Wirtschaft. Das betrifft vor allem unser
Versicherungs- und Bankwesen, das Steuerwesen, unser nicht kriegs- und lebensnotwendiges Zeitschriften- und Zeitungswesen,
das betrifft für den Krieg entbehrliche Partei- und Verwaltungsbetriebe, aber auch eine weitere Vereinfachung der
Lebensführung unseres Volkes.
Ich weiß, daß große Teile unseres Volkes dabei schwere Opfer bringen müssen. Ich habe Verständnis für diese Opfer, und die
Volksführung ist bemüht, diese auf ein Mindestmaß zu beschränken. Aber ein gewisser Rest wird übrig bleiben, der getragen
werden muß. Nach dem Kriege werden wir das, was wir heute auflösen, größer und schöner denn je wieder neu aufbauen, und
der Staat wird dazu seine helfende Hand leihen.
Ich wende mich in diesem Zusammenhang eindringlich gegen die Behauptung, daß mit unseren Maßnahmen eine Stillegung des
Mittelstandes oder eine Monopolisierung unserer Wirtschaft bezweckt würde. Nach dem Kriege wird der Mittelstand sofort wieder in größtem Umfange wirtschaftlich und sozial
wiederhergestellt. Die augenblicklichen Maßnahmen sind ausschließlich Notmaßnahmen für die Kriegszwecke und
Kriegsbedürfnisse. Sie streben nicht eine strukturelle Veränderung der Wirtschaft an, sondern sind lediglich auf das Ziel
ausgerichtet, den Sieg so schnell und so gründlich wie möglich erkämpfen zu helfen.
Ich streite nicht ab, daß uns auch angesichts der Durchführung der eben geschilderten Maßnahmen noch sorgenvolle Wochen
bevorstehen. Aber damit schaffen wir jetzt endgültig Luft. Wir stellen diese Maßnahmen auf die Aktionen des kommenden
Sommers ein und begeben uns heute, ohne den Drohungen und Großsprechereien des Feindes irgendeine Beachtung zu
schenken, an die Arbeit. Ich bin glücklich, dieses Programm des Sieges (Stürmischer Beifall) einem deutschen Volke vortragen
zu dürfen, das diese Maßnahmen nicht nur willig auf sich nimmt, sondern sie fordert, und zwar dringender, als das je im
Verlaufe dieses Krieges der Fall gewesen ist. Das Volk will, daß durchgreifend und schnell gehandel wird. Es ist Zeit! Wir
müssen den Augenblick und die Stunde nützen, damit wir vor kommenden Überraschungen gesichert sind.
Ich wende mich bei diesem Appell an das ganze deutsche Volk, besonders aber an die Partei als die berufene Führerin der
Totalisierung unserer inneren Kriegführung. Sie steht nicht zum ersten Male vor einer derartig gigantischen Aufgabe. Sie wird
diese Aufgabe mit dem an ihr gewohnten revolutionären Elan zur Lösung bringen. Sie wird am ehesten mit Trägheit und
Indolenz, die sich hier oder da zeigen mögen, fertig werden. Der Staat hat seine Rahmengesetze erlassen und wird deren in den
nächsten Tagen und Wochen weitere erlassen. Die Nebensächlichkeiten, die in diesen Rahmengesetzen unbeachtet bleiben,
müssen vom Volke selbst unter der Führung der Partei durchgeführt werden. Über allem aber, was wir jetzt unternehmen und
lassen, steht für jeden gültig das moralische Gesetz, nichts zu tun, was dem Kriege schadet, und alles zu tun, was dem Siege nützt.
Wir haben uns in den vergangenen Jahren oft in unseren Zeitungen und Reden auf das friderizianische Beispiel berufen. Wir
hatten gar keine Berechtigung dazu. Friedrich II. stand im 3. Schlesischen Krieg zeitweilig mit fünf Millionen Preußen, wie
Schlieffen berechnet, 90 Millionen Europäern gegenüber. Und schon im zweiten der sieben höllischen Jahre erlitt er eine
Niederlage, die den ganzen preußischen Staat ins Wanken brachte. Er hat niemals genug Soldaten und Waffen gehabt, um seine
Schlachten ohne größtes Risiko zu schlagen. Er betrieb seine Strategie immer als ein System der Aushilfen. Aber er verfolgte
dabei den Grundsatz, den Feind anzugreifen, wo sich ihm eine Gelegenheit dazu bot, und ihn zu schlagen, wo er sich ihm
stellte. Daß er Niederlagen erlitt, ist nicht das Entscheidende. Entscheidend ist vielmehr, daß der große König in allen
Schicksalsschlägen ungebrochen blieb, daß er unerschütterlich das schwankende Kriegsglück auf sich nahm und sein ehernes
Herz jede Gefahr überwand. Am Ende der sieben Jahre stand er, 51jährig, ein zahnloser, gichtkranker und von tausend
Schmerzen gepeinigter Greis, doch als Sieger auf dem verwüsteten Schlachtfeld. Was haben wir denn dem entgegenzusetzen?!
Höchstens nur den Willen und die Entschlußkraft, es ihm, wenn die Stunde das gebietet, gleichzutun, wie er unerschütterlich zu
bleiben in allen Fügungen des Schicksals, wie er den Sieg auch unter den ungünstigsten Umständen herbeizuzwingen und
niemals an der großen Sache, die wir verfechten, zu verzweifeln.
Ich gebe meiner tiefen Überzeugung Ausdruck, daß das deutsche Volk durch den tragischen Schicksalsschlag von Stalingrad
innerlich auf das tiefste geläutert worden ist. Es hat dem Krieg in sein hartes und erbarmungsloses Antlitz hineingeschaut. Es
weiß nun die grausame Wahrheit und ist entschlossen, mit dem Führer durch dick und dünn zu gehen. (Begeistert erhebt sich
die Menge bei diesen Worten, und wie das Branden eines Meeres klingen nicht enden wollende Sprechchöre: „Führer befiehl, wir folgen!"
„Heil unserm Führer!" Minutenlang ist der Minister am Weiterreden gehindert.)
In diesen Tagen hat sich die englische und amerikanische Presse sehr ausgiebig mit der Haltung des deutschen Volkes in der
gegenwärtigen Krise befaßt. Die Engländer kennen das deutsche Volk nach ihren Angebereien bekanntlich viel besser, als wir,
seine eigene Führung. Sie geben uns scheinheilig Ratschläge, was wir zu tun und zu lassen hätten, immer in der irrigen Ansicht,
das deutsche Volk von heute gleiche dem deutschen Volk vom November 1918, das auf ihre Verführungskünste hereinfiel. Ich
habe es nicht nötig, gegen diese Annahme den Gegenbeweis zu führen. Der Gegenbeweis wird vom kämpfenden und
arbeitenden deutschen Volk jeden Tag aufs Neue erhärtet.
Ich möchte aber zur Steuer der Wahrheit an Euch, meine deutschen Volksgenossen und Volksgenossinnen, eine Reihe von
Fragen richten, die Ihr nur nach bestem Wissen und Gewissen beantworten müßt. Als mir meine Zuhörer auf meine
Forderungen vom30. Januar spontan ihre Zustimmung bekundeten, behauptete die englische Presse am anderen Tag, das sei ein
Propagandatheater gewesen und entspreche in keiner Weise der wahren Stimmung des deutschen Volkes. (Spontane Rufe:
„Pfui!" „Lüge!" „Sie sollen nur herkommen ! Die werden uns kennenlernen!") Ich habe heute zu dieser Versammlung nun einen
Ausschnitt des deutschen Volkes im besten Sinne des Wortes eingeladen. (Die Aufzählung des Ministers wird von stürmischen
Kundgebungen begleitet, die sich in einem nicht enden wollenden Beifall und stärkster Zustimmung für die im Sportpalast
anwesenden Vertreter der Wehrmacht kundtun.) Vor mir sitzen reihenweise deutsche Verwundete von der Ostfront, Bein- und
Armamputierte, mit zerschossenen Gliedern, Kriegsblinde, die mit ihren Rotekreuzschwestern gekommen sind, Männer in
der Blüte ihrer Jahre, die vor sich ihre Krücken stehen haben. Dazwischen zähle ich an die fünfzig Träger des Eichenlaubes und
des Ritterkreuzes, eine glänzende Abordnung unserer kämpfenden Front. Hinter ihnen erhebt sich ein Block von
Rüstungsarbeitern und -arbeiterinnen aus den Berliner Panzerwerken. Wieder hinter ihnen sitzen Männer aus der
Parteiorganisation, Soldaten aus der kämpfenden Wehrmacht, Ärzte, Wissenschaftler, Künstler, Ingenieure und Architekten,
Lehrer, Beamte und Angestellte aus den Ämtern und Büros, eine stolze Vertreterschaft unseres geistigen Lebens in all seinen
Schichtungen, dem das Reich gerade jetzt im Kriege Wunder der Erfindung und des menschlichen Genies verdankt. Über das
ganze Rund des Sportpalastes verteilt sehe ich Tausende von deutschen Frauen. Die Jugend ist hier vertreten und das
Greisenalter. Kein Stand, kein Beruf und kein Lebensjahr blieb bei der Einladung unberücksichtigt. Ich kann also mit Fug und
Recht sagen: Was hier vor mir sitzt, ist ein Ausschnitt aus dem ganzen deutschen Volk an der Front und in der Heimat. Stimmt
das ? Ja oder Nein! (Der Sportpalast erlebt im Augenblick dieser Fragestellung eine Kundgebung, wie sie selbst diese alte
Kampfstätte des Nationalsozialismus nur an besonderen Höhepunkten nationalen Geschehens erlebt hat. Die Masse springt wie
elektrisiert von ihren Plätzen. Wie ein Orkan braust ein vieltausendstimmiges Ja durch das weite Rund. Was die Teilnehmer
dieser Kundgebung erleben, ist eine Volksabstimmung und Willensäußerung, wie sie spontaner keinen Ausdruck finden kann.)
Ihr also, meine Zuhörer, repräsentiert in diesem Augenblick die Nation. Und an Euch möchte ich zehn Fragen richten, die Ihr
mir mit dem deutschen Volke vor der ganzen Welt, insbesondere aber vor unseren Feinden, die uns auch an ihrem Rundfunk
zuhören, beantworten sollt. (Nur mit Mühe kann sich der Minister für die nun folgenden Fragen Gehör verschaffen. Die Masse
befindet sich in einem Zustand äußerster Hochstimmung. Messerscharf fallen die einzelnen Fragen. Jeder einzelne
fühlt sich persönlich angesprochen. Mit letzter Anteilnahme und Begeisterung gibt die Masse auf jede einzelne Frage die
Antwort. Der Sportpalast hallt wider von einem einzigen Schrei der Zustimmung.)
Die Engländer behaupten, das deutsche Volk habe den Glauben an den Sieg verloren.
Ich frage Euch: Glaubt Ihr mit dem Führer und mit uns an den endgültigen totalen Sieg des deutschen Volkes?
Ich frage Euch: Seid Ihr entschlossen, dem Führer in der Erkämpfung des Sieges durch dick und dünn und unter Aufnahme
auch der schwersten persönlichen Belastungen zu folgen?
Zweitens: Die Engländer behaupten, das deutsche Volk ist des Kampfes müde. Ich frage Euch: Seid Ihr bereit, mit dem Führer als Phalanx der Heimat hinter der kämpfenden Wehrmacht stehend diesen
Kampf mit wilder Entschlossenheit und unbeirrt durch alle Schicksalsfügungen fortzusetzen, bis der Sieg in unseren Händen
ist?
Drittens: Die Engländer behaupten, das deutsche Volk hat keine Lust mehr, sich der überhand nehmenden Kriegsarbeit, die die
Regierung von ihm fordert, zu unterziehen. Ich frage Euch: Seid Ihr und ist das deutsche Volk entschlossen, wenn der Führer es befiehlt, zehn, zwölf, und wenn nötig
vierzehn und sechzehn Stunden täglich zu arbeiten und das Letzte herzugeben für den Sieg?
Viertens: Die Engländer behaupten, das deutsche Volk wehrt sich gegen die totalen Kriegsmaßnahmen der Regierung. Es will
nicht den totalen Krieg, sondern die Kapitulation. (Zurufe: Niemals ! Niemals! Niemals!) Ich frage Euch: Wollt Ihr den totalen Krieg? Wollt Ihr ihn wenn nötig totaler und radikaler, als wir ihn uns heute überhaupt noch vorstellen können?
Fünftens: Die Engländer behaupten, das deutsche Volk hat sein Vertrauen zum Führer verloren. Ich frage Euch: Ist Euer Vertrauen zum Führer heute größer, gläubiger und unerschütterlicher denn je? Ist Eure Bereitschaft,ihm auf allen seinen Wegen zu folgen und alles zu tun, was nötig ist, um den Krieg zum siegreichen Ende zu führen, eine
absolute und uneingeschränkte? (Die Menge erhebt sich wie ein Mann. Die Begeisterung der Masse entlädt sich in einer
Kundgebung nicht dagewesenen Ausmaßes. Vieltausendstimmige Sprechchöre brausen durch die Halle: „Führer befiehl, wir
folgen!" Eine nicht abebbende Woge von Heilrufen auf den Führer braust auf. Wie auf ein Kommando erheben sich nun die
Fahnen und Standarten, höchster Ausdruck des weihevollen Augenblicks, in dem die Masse dem Führer huldigt.)
Ich frage Euch als sechstes: Seid Ihr bereit, von nun ab Eure ganze Kraft einzusetzen und der Ostfront die Menschen und
Waffen zur Verfügung zu stellen, die sie braucht, um dem Bolschewismus den tödlichen Schlag zu versetzen?
Ich frage Euch siebentens: Gelobt Ihr mit heiligem Eid der Front, daß die Heimat mit starker Moral hinter ihr steht und ihr alles
geben wird, was sie nötig hat, um den Sieg zu erkämpfen?
Ich frage Euch achtens: Wollt Ihr, insbesondere Ihr Frauen selbst, daß die Regierung dafür sorgt, daß auch die deutsche Frau
ihre ganze Kraft der Kriegführung zur Verfügung stellt und überall da, wo es nur möglich ist, einspringt, um Männer für die
Front frei zu machen und damit ihren Männern an der Front zu helfen?
Ich frage Euch neuntens: Billigt Ihr wenn nötig die radikalsten Maßnahmen gegen einen kleinen Kreis von Drückebergern und
Schiebern, die mitten im Kriege Frieden spielen und die Not des Volkes zu eigensüchtigen Zwecken ausnutzen wollen? Seid Ihr
damit einverstanden, daß, wer sich am Krieg vergeht, den Kopf verliert?
Ich frage Euch zehntens und zuletzt: Wollt Ihr, daß, wie das nationalsozialistische Parteiprogramm es gebietet, gerade im
Kriege gleiche Rechte und gleiche Pflichten vorherrschen, daß die Heimat die schweren Belastungen des Krieges solidarisch
auf ihre Schultern nimmt und daß sie für Hoch und Niedrig und Arm und Reich in gleicher Weise verteilt werden?
Ich habe Euch gefragt; Ihr habt mir Eure Antwort gegeben. Ihr seid ein Stück Volk, durch Euren Mund hat sich damit die
Stellungnahme des deutschen Volkes manifestiert. Ihr habt unseren Feinden das zugerufen, was sie wissen müssen, damit sie
sich keinen Illusionen und falschen Vorstellungen hingeben.
Somit sind wir, wie von der ersten Stunde unserer Macht an und durch all die zehn Jahre hindurch, fest und brüderlich mit dem
deutschen Volk vereint. Der mächtigste Bundesgenosse, den es auf dieser Welt gibt, das Volk selbst, steht hinter uns und ist
entschlossen, mit dem Führer, koste es, was es wolle, und unter Aufnahme auch der schwersten Opfer den Sieg kämpfend zu
erstreiten. Welche Macht der Welt könnte uns jetzt noch hindern, alles das durchzusetzen und zu erfüllen, was wir uns als Ziel
gesteckt haben. Jetzt wird und muß es uns gelingen! Ich stehe hier vor Euch nicht nur als Sprecher der Regierung, sondern auch
als Sprecher des Volkes. Um mich herum sitzen meine alten Freunde aus der Partei, die hohe Ämter in der Führung von Volk
und Staat bekleiden. Neben mir sitzt Parteigenosse Speer, der vom Führer den geschichtlichen Auftrag erhalten hat, die
deutsche Rüstungswirtschaft zu mobilisieren und der Front Waffen in Hülle und Fülle zu liefern. Neben mir sitzt Parteigenosse
Dr. Ley, der vom Führer den Auftrag erhalten hat, die Führung der deutschen Arbeiterschaft durchzuführen und sie in
unermüdlichem Einsatz für ihre Kriegspflichten zu schulen und zu erziehen. Wir fühlen uns verbunden mit unserem
Parteigenossen Sauckel, der vom Führer den Auftrag erhalten hat, ungezählte Hunderttausende von Arbeitskräften ins Reich zu
bringen, die einen Zuschuß an die nationale Wirtschaft darstellen, der vom Feind überhaupt nicht eingeholt werden kann.
Darüber hinaus sind mit uns vereinigt alle Führer der Partei, der Wehrmacht und des Staates.
Wir alle, Kinder unseres Volkes, zusammengeschweißt mit dem Volke in der größten Schicksalsstunde unserer nationalen Geschichte,
wir geloben Euch, wir geloben der Front, und wir geloben dem Führer, daß wir die Heimat zu einem Willensblock
zusammenschweißen wollen, auf den sich der Führer und seine kämpfenden Soldaten unbedingt und blindlings verlassen
können. Wir verpflichten uns, in unserem Leben und Arbeiten alles zu tun, was zum Siege nötig ist. Unsere Herzen wollen wir
'erfüllen mit jener politischen Leidenschaft, die uns immer in den großen Kampfzeiten der Partei und des Staates wie ein ewig
brennendes Feuer verzehrte. Nie wollen wir in diesem Kriege jener falschen und scheinheiligen Objektivitätsduselei verfallen,
der die deutsche Nation in ihrer Geschichte schon so viel Unglück zu verdanken hat.
Als dieser Krieg begann, haben wir unsere Augen einzig und allein auf die Nation gerichtet. Was ihr und ihrem Lebenskampf
dient, das ist gut und muß erhalten und gefördert werden. Was ihr und ihrem Lebenskampfe schadet, das ist schlecht und muß
beseitigt und abgeschnitten werden. Mit heißem Herzen und kühlem Kopf wollen wir an die Bewältigung der großen Probleme
dieses Zeitabschnittes des Krieges herantreten. Wir beschreiten damit den Weg zum endgültigen Sieg. Er liegt begründet im
Glauben an den Führer.
So stelle ich denn an diesem Abend der ganzen Nation noch einmal ihre große Pflicht vor Augen. Der Führer erwartet von uns
eine Leistung, die alles bisher Dagewesene in den Schatten stellt. Wir wollen uns seiner Forderung nicht versagen. Wie wir
stolz auf ihn sind, so soll er stolz auf uns sein können.
In den großen Krisen und Erschütterungen des nationalen Lebens erst bewähren sich die wahren Männer, aber auch die wahren
Frauen. Da hat man nicht mehr das Recht, vom schwachen Geschlecht zu sprechen, da beweisen beide Geschlechter die gleiche
Kampfentschlossenheit und Seelenstärke. Die Nation ist zu allem bereit. Der Führer hat befohlen, wir werden ihm folgen. Wenn
wir je treu und unverbrüchlich an den Sieg geglaubt haben, dann in dieser Stunde der nationalen Besinnung und der inneren
Aufrichtung. Wir sehen ihn greifbar nahe vor uns liegen; wir müssen nur zufassen. Wir müssen nur die Entschlußkraft
aufbringen, alles andere seinem Dienst unterzuordnen. Das ist das Gebot der Stunde. Und darum lautet die Parole:
Nun, Volk, steh auf und Sturm brich los!
(Die letzten Worte des Ministers gehen in nicht enden wollenden stürmischen Beifallskundgebungen unter.)
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