Informations sur l’édition de « Il faut laisser maisons et vergers et jardins » |
Édition : Paris : G. Buon, 1586 Source : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k703278/f14.chemindefer Gallica Contributeur(s) : Voir historique Remarques : Ponctuation conforme à l'édition de référence Relu et corrigé par : Zephyrus |
Discussion:« Il faut laisser maisons et vergers et jardins »
Infoédit[modifier]
Fac-similé[modifier]
IA je mets ce fs là car il y à d’autre textes de Ronsard sans fs qui viennent aussi ici
--Le ciel est par dessus le toit Parloir 9 septembre 2019 à 13:00 (UTC)
Discussion[modifier]
J'ai suivi l'édition mise en ligne par Gallica, en modernisant l'orthographe. La ponctuation originale a été respectée. --Zephyrus 2 juin 2007 à 14:15 (UTC)
- Autre source : Bibliothèque Virtuelle Humaniste --Zephyrus 2 juin 2007 à 14:26 (UTC)
Ponctuation : autre choix possible[modifier]
J'ai supprimé les majuscules, dont l'emploi colore le texte trop différemment aujourd'hui de leur effet au temps de Ronsard ; je n'ai conservé la ponctuation originale que parce qu'il m'a semblé qu'elle « passe » bien, mais les choix de l'édition Lagarde et Michard, que j'ai sous les yeux, me paraissent aussi acceptables quoique différents :
Il faut laisser maisons, et vergers, et jardins,
Vaisselles, et vaisseaux que l'artisan burine,
Et chanter son obsèque en la façon du cygne,
Qui chante son trépas sur les bords Méandrins.
C'est fait ! J'ai dévidé le cours de mes destins,
J'ai vécu ; j'ai rendu mon nom assez insigne ;
Ma plume vole au ciel pour être quelque signe,
Loin des appas mondains qui trompent les plus fins.
Heureux qui ne fut onc ! plus heureux qui retourne
En rien, comme il était ! plus heureux qui séjourne,
D'homme fait nouvel ange, auprès de Jésus-Christ,
Laissant pourrir çà-bas sa dépouille de boue,
Dont le sort, la fortune et le destin se joue,
Franc des liens du corps pour n'être qu'un esprit.