Discussion:Histoire d’un fait divers (Le Nain jaune 1866)

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Différences notables entre les deux versions[modifier]

On aura beau prêcher deux morales pour l’homme et la femme, il se produira toujours dans la conscience ce double fait : que toute injure inspire le désir d’une revanche ; qu’une rupture du contrat par l’un des contractants semble a pour effet de délier l’autre — du moins quant à ce qu’il doit à celui-là.

Simplement, c’est qu’il aimait, et que la présence d’Emmy surexcitait tout ce qu’il y avait en lui de sentiment.

elle prit une voiture : « Rue de Rivoli, en face de la rue de la Monnaie, » dit-elle au cocher.

M. Talmant prit par le Pont-Neuf. Il marchait à grands pas et ne regardait ni à droite, ni à gauche ; mais en avant , sans tourner la tête, comme un homme préoccupé de son but.

Elle le pria d’aller s’arrêter d’arrêter un peu plus loin, puis, le renvoyant, elle se dirigea vers la mercerie. Elle était toute pâle sous son voile baissé, tremblante, et ses mains crispées serraient avec force son manchon sur sa poitrine. Cependant, elle était résolue à savoir s’éclairer.

Elle couvrait couvait la porte du regard ; son cœur battait.

Et quelque chose lui disait que cette beauté-là devait bien plus charmer M. Talmant que la sienne à elle sa délicate beauté à elle, Emmy.

La demoiselle de magasin, prenant la parole, avait expliqué ce que demandait Emmy l’étrangère, et Mme Bodin, en femme entendue, proposait diverses combinaisons. Mais, en vérité, la nouvelle cliente était par trop irrésolue ou par trop distraite.

… …