Discussion:Jacques (1853)

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Statistiques[modifier]

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Orthographe - vocabulaire[modifier]

  • dénoûment
  • enveloppés de surtouts
  • une si bonne entamure
  • grand’chose, grand’note
  • recéler, harcellent


Critiques, résumés, …[modifier]

  • Revue du nord - bibliographie [2]


  1. En nous imposant la loi de ne repousser aucun système littéraire, de tendre la main à toutes les écoles, dé les laisser expliquer elles-mêmes ce qu’elles veulent et où elles pensent aller, nous ne nous sommes pas interdit la faculté d’opposer parfois nos idées propres à celles qu’on nous présente, surtout dans les points de contact que la littérature a souvent avec les questions qui intéressent l’ordre social. Ainsi nous ne marchanderons pas les éloges donnés ici au talent d’écrivain de Monsieur ou Madame, George Sand; mais nous, croyons devoir protester contre ses doctrines. Nous voyons bien, comme notre collaborateur, que l’auteur de Jacques est du nombre de ces hardis travailleurs, qui suent leur sang à une œuvre de démolition, sans s’inquiéter s’il se trouvera là un architecte assez habile pour reconstruite l’édifice ; mais au lieu de dire comme lui : LAISSEZ-LES FAIRE, nous disons, qu’il faut résister avec courage à cette fureur destructive, et que tout ce qu’il y a d’honnête doit se réunir pour étayer et sou- tenir l’édifice jusqu’à ce que Dieu juge à propos de nous envoyer l’architecte qui doit en reconstruire un plus parfait (Note du Directeur).
  2. On voit par cette courte analyse que le livre même de M. George Sand peut servir d’antidote à son livre. Dans notre société dégénérée un mari trompé par sa femme et qui veut échapper au scandale d’une séparation judiciaire, se croira bien gé- néreux s’il se contente de l’abandonner et de ne la punir que par du mépris ; mais dans les principes épurés des moralistes qui veulent démolir cette société en laissant à l’avenir le soin d’en refaire une autre, une semblable indulgence sent encore le pré- jugé ; le dévouement n’est pas assez sublime. Tant qu’il vit cet incommode époux, il peut être un sujet de remords pour sa femme adultère ; il n’est donc plus dans lit monde qu’un obstacle au bonheur des autres. ; il rompt l’harmonie de la nature, donc ce qu’il a de mieux à faire C’EST DE SE TUER. Conclusion admirable et qui est bonne à fournir aux auteurs des dénouemens dramatiques, mais dont les maris vul- pires ne se montreront pas fort soucieux de faire l’application sur eux-mêmes. N.du D.