Discussion:L’Idylle vénitienne
Informations sur l’édition de L’Idylle vénitienne |
Édition : Georges Crès et Cie, 1913 Source : Internet Archive Niveau d’avancement : Texte validé Remarques : [Choix éditoriaux] Relu et corrigé par : *j*jac, Kaviraf |
Statistiques[modifier]
- 5660 mots environ -> environ 20 mn de lecture
- 31 112 caractères
- 25 705 caractères sans les espaces
Critiques[modifier]
1[modifier]
22/11/1913 La Renaissance : politique, littéraire et artistique / dir. Henry Lapauze
Émile Henriot ? Le Mouvement biographique ?
Un tout petit roman, imprimé très gros; un petit conte, bien davantage qu'un roman. Mais charmant, spirituel et fin au possible, si charmant, si spirituel, si fin qu'on ne peut absolument rien rapporter de son intrigue, qui est mince. Un jeune homme ironique rencontre à Venise une jeune femme désœuvrée. Comme on ne passe jamais beaucoup plus de quinze jours à Venise, hélas ! ils se quittent au bout de quinze jours. M. Gabriel Soulages rapporte les passe-temps de ses aimables personnages avec une bonne grâce, une ironie, un ton qui raviront ses lectrices. Elles regretteront seulement que ce récit soit si rapide. M. Gabriel Soulages n'est pas quitte envers elles et leur doit davantage. À nous aussi.
2[modifier]
Le Rappel 6/12/1913 - Chronique des livres
Henry-D. Davray
Nous avons heureusement, pour charmer nos heures sous la lampe, la délicieuse « Idylle vénitienne », de Gabriel Soulages (Crès). C'est avec une joie exquise qu'on lit ces notations fines et justes écrites en une langue si artiste. Vraiment, on y goûte autant d'intérêt et de charme que dans un roman où l'on dit tout. Ici, c'est l'essentiel qui nous est offert, mais il est de la plus grande valeur.
3[modifier]
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55616808/f15.image
L'Afrique du Nord illustrée : journal hebdomadaire d'actualités nord-africaines : Algérie, Tunisie, Maroc
1914/01/24 (A8,N267)
P. Letourneur de Bellou.
Gabriel Soulages : L'Idylle Vénitienne.
Venise, la ville magique, la ville d'amour ! Combien de poètes langoureux y ont rêvé, combien de romanciers y ont songé pour puiser dans son histoire les matériaux que leur imagination leur refusait. L'intrigue vénitienne est une intrigue passe-partout qui va à toutes les pointures et s'adapte à tous les goûts. C'est toujours la même, d'ailleurs. Cela me fait l'effet de ces étoiles qui n'ont ni envers ni endroit. C'est pratique et inusable !
Mais pourtant, au milieu de l'amoncellement d'idioties que nous a values Venise, il faut extraire et mettre de côté l'oeuvre de Gabriel Soulages. Son histoire est moins longue que celles déjà écrites sur le même sujet, et cette brièveté est pleine de charme. C'est agréable à lire, léger, spirituel, de bon sens et bien écrit. Nous devons lui en être reconnaissants et souhaitons qu'il continue à exercer son talent délicat sur un sujet plus personnel.