Discussion:Le Château des désertes
Infoédit
Informations sur l’édition de Le Château des désertes |
Édition : books Google Source : gutenberg Contributeur(s) : Obelon 17 décembre 2008 à 23:30 Remarques : Relu et corrigé par : |
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Éditions
- 1860 : Les Bons romans : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5511361h/f4.item
- 1851 : Revue des deux mondes : Le Château des désertes (RDDM), à cette époque, George Sand était brouillée avec la RDDM, c'est éditeur ayant acquis les droits qui les a revendus à la revue Karénine T4 p.382
- 1847 : fin de l'écriture du roman
Critiques
- http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k96104109/f56.item Un roman peu connu de
George Sand, Le Château des désertes, achevé en 1847, nous raconte la retraite d'un ancien comédien qui a regroupé près de lui une petite communauté dans un château, près de Briançon, où sont glorifiés les mérites de l'activité théâtrale. On trouverait bien d'autres exemples.
- 1979 : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5652793h/f42.item
- 1921 : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54968870/f492.item Le retour de George Sand à la revue des deux mondes après 10 ans d'absence.
- Émile Deschanel , La vie des comédiens : romans, comédies, satires, biographies, mémoires, anecdotes
Dans le Château des Désertes, roman qui fait suite à Lucrezia Floriani, on voit figurer le fils aîné de cette illustre cantatrice, – Célio Floriani, qui lui-même est chanteur, et une autre cantatrice, Cécilia Boccaferri, qui représente la simplicité sincère et la conscience dans l'art.
George Sand, dans ce roman, dédié à l'illustre tragédien anglais Macready, s'est amusée à peindre, avec un mélange exquis de bon sens et de fantaisie, des comédiens idéals jouant pour eux-mêmes, sans public, dans un château isolé au milieu des Hautes-Alpes. Et, ces comédiens idéals, elle les a conçus d'après des comédiens très-réels, à savoir elle-même et ses enfants avec quelques amis, au château de Nohant, près de La Châtre.
« Durant plusieurs hivers consécutifs, dit-elle, étant retirée à la campagne avec mes enfants et quelques amis de leur âge, nous avions imaginé de jouer la comédie sur scénario et sans spectateurs, non pour nous instruire en quoi que ce fût, mais pour nous amuser. Cet amusement devint une passion pour les enfants, et peu à peu une sorte d'exercice littéraire qui ne fut point inutile au développement intellectuel de plusieurs d'entre eux. Une sorte de mystère que nous ne cherchions pas, mais qui résultait naturellement de ce petit vacarme prolongé assez avant dans les nuits, au milieu d'une campagne déserte, lorsque la neige ou le brouillard nous enveloppaient au dehors, et que nos serviteurs même, n'aidant ni à nos changements de décors, ni à nos soupers, quittaient de bonne heure la maison, où nous restions seuls ; le tonnerre, les coups de pistolet, les roulements du tambour, les cris du drame et la musique du ballet, tout cela avait quelque chose de fantastique, et les rares passants qui en saisirent de loin quelque chose, n'hésitèrent pas à nous croire fous ou ensorcelés. »
C'est là ce que George Sand a étendu et orné dans le Château des Désertes.