Discussion Auteur:Jeanne Thérèse Ninous

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  • Roussen, Emma de
  • Roussen, Jeanne-Thérèse Lapeyrère
  • Roussen, Léon de, Madame
  • Egremon, Pol d'
  • D'Egremon, Pol
  • Ninous, Pierre
  • D'Aigremont, Paul
  • Aigremond, Paweł d’
  • [1] Sous le pseudonyme de Pierre Ninous, elle a écrit

L’Empoisonneuse en 1877, Cœur de Neige en 1878, Le Bâtard en1879, La Fille de l’Ouvrier en 1880, La Goualeuse en 1881, L’Assaut du Million en 1882, Le Beau Notaire en 1883, La Migoune en 1884, Le Secret du Fou en 1884, Cœur brisé en 1885, Coquelicot en 1886, Le sacrifice de Michelineen 1887. Un volume de nouvelles

Pierre Barada;

Hermance Hertmann; Le Dé d’Argent; La Voiture d’Enfant.

Sous le pseudonyme de Paul d’Aigremont, elle écrit

Pauvre petiote en 1888, Sans Mère en 1889, Grand Cœur en1890, Mère et Martyre en 1891, La Reine de l’Or en 1892, Tante Jacqueline en 1893, Fleur des Neiges en 1894, Monté-Léone en 1895, Mère Inconnue en 1896, Maman Laulette en 1897, Reine Marie en 1898, Tragique Amour en 1890, Les Deux Aimées en 1900, Le Martyre d’Arlette en 1901, L’amour Vainqueur.

Puis un volume de nouvelles:Le Cœur de Rose; Bonheur perdu; Jean-Jean; Par un Coup de Mistral; L’Ogresse Bleue

.

  • Mère et martyre [2]

[3]

  • Le Bâtard, Dentu, 1881 [4]

Le Bâtard, par PIERRE Ninous (2 vol. in-18, prix 6 fr.), qui vient de paraître à la même librairie, est l'œuvre nouvelle d'un des romanciers contemporains les plus féconds. Malgré la valeur des œuvres précédentes, déjà consacrée par la réputation de l'écrivain populaire, nous croyons pouvoir dire, après la lecture du Bâtard, que l'auteur n'avait point encore affirmé d'une manière aussi complète, aussi éclatante, les qualités maîtresses de son genre de talent particulier, c'est-à-dire l'art de nouer une intrigue poignante, de la conduire jusqu'au dénouement, avec toute la rigueur de la logique jointe aux ressources de l'imagination, à travers des péripéties sans cesse renouvelées et sans cesse intéressantes.

15. Pierre Ninous. C'est un pseudonyme. Il cache la femme d'un officier qui a débuté, il y a peu d'années, dans la Petite République française par des romans tout à fait dramatiques, puissants, bien machinés et qui firent sensa- tion. Tant et si bien que la Petite République s'attacha Pierre Ninous comme romancière ordinaire et aussi comme directrice littéraire du journal. Le choix était bon. Le critique en madame Lapeyrière (je l'ai nommée par mégarde) vaut le remarquable auteur de romans. Un de ses livres, VEmpoisonneuse, tout à fait saisissant, ferait une admirable pièce. Le drame est tout tracé et fort bien écrit.

Pierre Ninous est un romancier d'imagination, — un conteur, comme dit M. Zola dédaigneusement,— qui a de l'observation et du style.