Aller au contenu

Discussion Page:Las Cases - Mémorial de Sainte-Hélène, 1842, Tome I.djvu/710

Le contenu de la page n’est pas pris en charge dans d’autres langues.
Ajouter un sujet
La bibliothèque libre.

L’Empereur nous demandait notre avis. Nous avons bavardé longuement et débité force lieux communs, les uns étaient contre : Rien ne résiste à la liberté de la presse, disaient-ils ; elle est capable de renverser tout gouvernement, de troubler toute société, de détruire toute réputation. Ce n’est que son interdiction qui est dangereuse, disaient les autres ; si on la comprime, c’est une mine qui fera explosion ; si on la laisse à elle-même, ce n’est plus qu’un arc débandé qui ne saurait blesser personne. À ceci l’Empereur disait qu’il était loin d’être convaincu ; mais que ce n’était plus là au demeurant la question ; qu’il était des institutions aujourd’hui

Démarrer une discussion sur Page:Las Cases - Mémorial de Sainte-Hélène, 1842, Tome I.djvu/710

Démarrer une discussion