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Fables d’Ésope (trad. Chambry, 1927)/La Fourmi et la Colombe

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Pour les autres éditions de ce texte, voir La Colombe et la Fourmi.

Traduction par Émile Chambry.
FablesSociété d’édition « Les Belles Lettres » (p. 106r).

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LA FOURMI ET LA COLOMBE


Une fourmi pressée par la soif était descendue dans une source et, entraînée par le courant, elle était en train de se noyer. Une colombe, l’ayant aperçue, détacha un rameau d’un arbre et le jeta dans la source ; la fourmi monta dessus et fut sauvée. Sur ces entrefaites un oiseleur s’avança avec ses gluaux ajustés pour prendre la colombe. La fourmi s’en étant aperçue, mordit le pied de l’oiseleur, qui, sous le coup de la douleur, jeta ses gluaux et fit aussitôt envoler la colombe.

Cette fable montre qu’il faut payer de retour ses bienfaiteurs.