Fables d’Ésope (trad. Chambry, 1927)/Le Cheval et le Palefrenier

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Traduction par Émile Chambry.
FablesSociété d’édition « Les Belles Lettres » (p. 63r).
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LE CHEVAL ET LE PALEFRENIER


Un palefrenier volait l’orge de son cheval et la vendait ; en revanche il passait toute la journée à le frotter, à l’étriller. Le cheval lui dit : « Si tu veux vraiment me voir beau, ne vends plus l’orge destinée à ma nourriture. »

Cette fable montre que les gens cupides amorcent les pauvres gens par leurs discours séducteurs et leurs flatteries, tandis qu’ils leur ôtent jusqu’au nécessaire.