...Ces feuilles de plomb de chéneau sont d'une forte épaisseur, d'une
longueur qui n'excède guère 1m,30 (4 pieds), et sont réunies par des
ourlets, ainsi que le fait voir le tracé perspectif G. À chaque ourlet, au
fond du chéneau, est un ressaut, afin d'empêcher les eaux de passer
entre les joints des feuilles, ou d'être arrêtées par les saillies des ourlets.
D'ailleurs, les gargouilles d'écoulement sont toujours très-rapprochées;
de deux en deux feuilles, par exemple. Les constructeurs du moyen âge
avaient probablement observé que le bois entièrement enfermé dans des
lames de plomb, sans air, ne tarde pas à s'échauffer et à se réduire en
poussière. S'ils faisaient, dans des habitations, des chéneaux de bois, ils
laissaient apparents la face extérieure du chéneau en la recouvrant seulement
d'un fort relief, ainsi que l'indique la figure 3, pour la préserver de
l'action directe de la pluie. Les faces des chéneaux de bois étaient habituellement
moulurées, quelquefois même sculptées et couvertes de peinture...
Cette œuvre est également dans le domaine public dans tous les pays pour lesquels le droit d’auteur a une durée de vie de 100 ans ou moins après la mort de l’auteur.
Cette œuvre est dans le domaine public aux États-Unis car elle a été publiée avant le 1er janvier 1929.
...Ces feuilles de plomb de chéneau sont d'une forte épaisseur, d'une longueur qui n'excède guère 1<sup>m</sup>,30 (4 pieds), et sont réunies par des ourlets, ainsi que le fait voir le tracé perspectif G. À chaque ourlet, au fond du chéneau, est u