...Cependant, dès 1240, des maîtres avaient jugé à
propos d'ajourer non-seulement les écoinçons intérieurs mais aussi les
écoinçons supérieurs des roses. Ce fut à cette époque que l'on construisit
la chapelle du château de Saint-Germain en Laye. Cet édifice, dont la
structure est des plus remarquables, tient autant aux écoles
champenoise
et bourguignonne qu'à celle de l'Île-de-France. L'architecte ne
pouvait manquer d'appliquer ce système de fenestrage à la rose. Cette
chapelle, depuis les travaux entrepris dans le château sous Louis XIV, était
complétement engagée sous un enduit de plâtre. La restauration de cet
édifice ayant été confiée à l'un de nos plus habiles architectes, M. Millet,
celui-ci reconnut bien vite l'importance de la sainte Chapelle de Saint-Germain
en Laye; il s'empressa de la débarrasser des malencontreux
embellissements qu'on lui avait fait subir, il retrouva l'arcature inférieure
en rétablissant l'ancien sol, et fit tomher le plâtrage qui masquait la
rose. Or, cette rose, une des plus belles que nous connaissions, est
inscrite dans un carré complétement ajouré. Son ensemble, tracé en A
(fig. 9), se compose de douze rayons principaux, les quatre écoinçons
étant à jour et vitrés...
Cette œuvre est également dans le domaine public dans tous les pays pour lesquels le droit d’auteur a une durée de vie de 100 ans ou moins après la mort de l’auteur.
Cette œuvre est dans le domaine public aux États-Unis car elle a été publiée avant le 1er janvier 1929.
...Cependant, dès 1240, des maîtres avaient jugé à propos d'ajourer non-seulement les écoinçons intérieurs mais aussi les écoinçons supérieurs des roses. Ce fut à cette époque que l'on construisit la chapelle du château de Saint-Germain en La