Germain de Montauzan - Les Aqueducs antiques/Chapitre 1 - §4

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§IV. — Les Antonins. Quatrième aqueduc sous Hadrien. Apogée et déclin de Lyon.

Apogée de Lyon antique. Sa population .— Pendant un siècle entier, cet essor ne devait plus fléchir, et nous voici, dès le règne de Trajan, à l’apogée de la prospérité lyonnaise. La cité est désormais, par son commerce, en relation avec tous les peuples de l’empire. Nous avons une preuve de l’étendue de ce trafic par la quantité et la diversité des sceaux de plomb, apposés aux marchandises pour le contrôle de la douane, qui ont été découverts dans le lit de la Saône. C’était, en effet, près du port qu’on percevait pour la douane le portorium, droit du quarantième sur toute marchandise importée ou exportée. Or, les signes marqués sur ces sceaux indiquent les provenances les plus variées. Mais ce n’étaient pas seulement les marchandises qui arrivaient de tous côtés. Les étrangers eux-mêmes commençaient à venir en grand nombre. Les uns étaient de passage pour traiter les affaires sur place, vendre eux-mêmes les produits de leur pays et y rapporter ceux des Gaules. D’autres se fixaient à Lyon et y tenaient magasin permanent d’objets fabriqués par leurs compatriotes. Enfin, quelques-uns même y avaient importé et y exerçaient leurs industries nationales. Les inscriptions[1] révèlent la présence à Lyon, non seulement d’Espagnols, de Bretons et de Germains, peuples voisins, mais d’Africains, de Grecs, de Galates, de Syriens, etc. Sans doute, ces inscriptions sont d’époques différentes, et un certain nombre d’entre elles peuvent se rapporter à des temps plus récents que le premier ou le second siècle après J.-C. ; mais il en est beaucoup aussi pour lesquelles on ne peut guère descendre au-dessous de cette dernière époque.

Une grande ville où les citoyens d’ancienne origine forment encore la majorité, mais qui est déjà et va être de plus en plus envahie par l’élément cosmopolite, voilà Lyon au début du iie siècle. Évidemment sa population est considérable, mais on ne saurait l’évaluer au juste, tant il y a d’inconnues dans les problèmes de ce genre. Pour Rome même, on est loin d’être fixé : M. Hirschfeld[2] pense qu’un million et demi d’habitants est bien le maximum qu’on y puisse supposer, et son opinion paraît la plus vraisemblable. Mais on trouve des écarts fantastiques entre les autres évaluations qui vont de 500 000 habitants seulement à plus de dix millions[3]. Or, si l’on a tant d’hésitations sur Rome, dont l’histoire est éclairée par un si grand nombre de documents, que peut-on dire de certain sur Lyon ?

Nous allons essayer pourtant de nous guider sur deux données : d’une part, la superficie et la population de la ville actuelle, et, d’autre part, la superficie connue et la population raisonnablement calculée d’une ville antique, Pompéi. Lyon occupe à l’heure qu’il est une surface de 4000 hectares environ et renferme une population de 450 000 à 500 000 habitants. Les murs de Pompéi formaient une enceinte de 2600 mètres de circuit, ce qui correspond à 50 hectares de superficie, au maximum. Or, Lyon antique, si l’on se guide sur les emplacements de tombeaux découverts un peu de tous les côtés et qui étaient au delà de l’enceinte, ne devait pas excéder de beaucoup, en y comprenant le quartier fédéral des Trois-Gaules, le quart de l’étendue actuelle, soit 1000 hectares. C’est encore vingt fois l’étendue de Pompéi. Cette dernière ville, d’après des évaluations admises, avait environ 20 000 habitants au moment de la catastrophe, en 79 après Jésus-Christ. En évaluant, proportionnellement le nombre des habitants de Lugdunum, nous atteindrons le chiffre de 400 000 peu inférieur, comme on voit, au chiffre actuel[4].

Quatrième aqueduc (aqueduc du Gier), attribuable à Hadrien. — Quoi qu’il en soit, l’affluence et le va-et-vient continuel d’étrangers produisirent à coup sûr le même effet qu’à Rome, le développement de goûts plus raffinés, l’amour excessif du bien-être et du luxe, une certaine mollesse orientale. Un des signes les plus marquants de cette mollesse fut, comme on sait, à Rome, l’accroissement prodigieux du nombre de bains et thermes, publics et privés. Il dut en être de même à Lyon, mais sans doute un peu plus tard, Rome ayant commencé à devenir ville cosmopolite dès le milieu du premier siècle. Pour répondre à ces nouvelles exigences, de même qu’à Rome on avait dû construire les aqueducs Claudia et Anio novus, de même Lyon s’imposa l’adduction d’une eau nouvelle, l’eau du Gier, prise à une distance plus grande que toutes celles qui avaient été captées jusque-là. Cet aqueduc, construit avec plus de soin encore que les précédents, avec magnificence même, fut le dernier. Lyon ayant atteint son apogée sous les Antonins et ne devant ensuite que décliner, l’approvisionnement par ces quatre aqueducs devint après eux plus que suffisant.

Diverses raisons permettent, à mon avis, d’attribuer l’aqueduc du Gier non seulement à l’époque de l’empereur Hadrien, mais même à son initiative. Ce prince, que les beaux faits d’armes de sa jeunesse n’empêchèrent pas de devenir un monarque pacifique, eut pour grande ambition de connaître par lui-même, à fond, toutes les parties de l’empire et de travailler à leur prospérité. Estimant moins profitable l’extension des provinces par la conquête que leur affermissement par la sécurité et la richesse, il abandonna résolument la possession de certains districts trop éloignés, tels que les pays au delà de l’Euphrate et du Tigre[5], et s’appliqua à maintenir l’empire dans des frontières bien délimitées et bien gardées. En de nombreux voyages, il visita toutes les provinces, inspectant les services administratifs, accueillant les réclamations et les demandes, réduisant, quand il y avait lieu, les impôts et les dettes[6], relevant les exactions et les fraudes[7], entreprenant dans quantité de villes des travaux d’utilité publique ou d’embellissement[8], parmi lesquels, chose particulièrement intéressante ici pour nous, des aqueducs à l’infini (aquarum ductus infinitos)[9]. Très instruit en fait de science arithmétique et géométrique, il emmenait avec lui, dans ses voyages, un nombreux personnel d’architectes et de géomètres, qu’il traitait avec une bienveillante familiarité. Il vint de cette façon en Gaule en l’an 119[10] et y revint probablement encore les années suivantes[11]. C’est à ce moment qu’on peut rapporter avec assez de vraisemblance la construction de l’aqueduc du Gier.

On trouvera plus loin les détails sur la découverte, au voisinage de cet aqueduc, dans la campagne, d’une pierre gravée dont la légende prescrit, au nom de l’empereur Hadrien, certaines mesures de protection concernant le canal. Celui-ci n’est donc pas postérieur au règne de ce prince. D’autre part l’inscription, il est vrai, n’empêche pas de croire qu’il lui soit antérieur. Nous verrons cependant que son texte même fournit quelque présomption en faveur de l’opinion contraire, c’est-à-dire de celle qui rapporte à la même époque la construction et l’ordonnance impériale. Je chercherai à faire voir aussi, et surtout, que la disposition des pierres d’appareil de cet aqueduc, bien que très usitée depuis Auguste, offre dans le détail des marques d’un art et d’un goût particuliers aux constructions d’Hadrien.

On attribue aussi soit à Hadrien, soit à son prédécesseur Trajan la reconstruction du forum de Lyon, cela d’après un renseignement donné par un certain diacre Florus, du ixe siècle, et reproduit par le chroniqueur de Saint-Bénigne de Dijon (xiie siècle)[12]. Il est probable que cette reconstruction, commencée avec d’importants agrandissements peu après l’incendie, puis interrompue par les troubles de la fin du règne de Néron et des règnes éphémères qui ont suivi, reprise mollement sous les premiers Flaviens, s’est poursuivie avec plus de vigueur sous Domitien, pour s’achever avec magnificence sous les premiers Antonins. Sous le nom de forum, il ne faut pas, en effet, entendre une esplanade vide, mais tous les monuments que supportait cette place et qui l’environnaient. Ce devait être un splendide assemblage de portiques, de colonnes isolées, de temples, d’édifices grandioses de toute sorte, qui n’avaient pu se bâtir en un jour.

Telle fut, jusqu’à la fin du second siècle, la ville de Lyon, se déployant, animée et opulente, au pied de cet imposant forum, admirée des nations, célèbre dans le monde entier. Mais cette gloire allait bientôt s’obscurcir et cette fortune s’affaisser.

Phases successives du déclin. — La première atteinte y fut portée sous le règne de Septime-Sévère. Sévère avait été gouverneur de la province sous Commode, et son administration avait été juste et sage. Pourtant, quelques années après son avènement à l’empire, Lyon se déclarait ouvertement pour son rival, Albin. Celui-ci, qui avait été adopté et associé à l’empire par Sévère lui-même, mais qui supportait impatiemment de n’occuper que la seconde place, avait quitté la Bretagne, où il commandait les armées, pour s’installer à Lyon et s’y faire proclamer Auguste. Sévère vint l’y surprendre, et le vainquit dans une formidable bataille engagée, croit-on, non loin de la ville, et à la suite de laquelle, Albin, en déroute, se suicida. Mise au pillage, incendiée, dévastée par les troupes victorieuses, la grande cité avait encore trop de vitalité, et de force pour en être entièrement abattue. Elle se releva, son industrie prospéra de nouveau[13], des immigrations la repeuplèrent, ses spectacles continuèrent d’attirer une foule nombreuse[14]. Septime-Sévère ne continua pas à lui faire sentir les effets de sa rigueur. Caracalla, qui y était né, n’eut même pour elle que de la bienveillance. Mais son prestige avait reçu un coup fatal. L’esprit d’initiative, âme d’une collectivité qui grandit, s’atténua, s’atrophia. L’ère des grands accroissements et des grands travaux était passée. On ne songea plus bientôt qu’à entretenir et à réparer les ouvrages déjà existants, tels que les aqueducs. Bien qu’aucune inscription ne mentionne pour ceux-ci de détériorations et de restitutions, il nous suffit de voir, soit par le texte de Frontin, soit par les documents épigraphiques de Rome, combien de fois on dut restaurer ou même refaire sur de longs parcours les aqueducs de la métropole, pour nous convaincre que les mêmes nécessités s’imposèrent à Lyon.

De nombreux troubles politiques, au troisième siècle, détachèrent pendant quelque temps la Gaule, non pas de la domination romaine, puisque les deux races ont entièrement fusionné de sang et de mœurs, ou plutôt que les mœurs sont toutes romaines dans un peuple à moitié romain, mais du pouvoir central de Rome. La Gaule romaine commence à sentir le besoin de se défendre par elle-même des barbares qui déjà franchissent les frontières et menacent son territoire. La stabilité, la sécurité ne sont plus assurées pour Lyon, ville de commerce, à qui la confiance et la paix sont nécessaires. Et c’est la décadence qui se prépare. Les princes illyriens, Aurélien, Probus, rétablissent l’unité de l’empire et se font respecter au dehors. Mais on sait qu’Aurélien punit Lyon de ne pas s’être rallié à son autorité, et par une répression presque aussi terrible que celle que lui avaient fait subir les troupes de Sévère (273). La ville, cette fois, n’a plus assez de ressort pour s’en relever. C’est la décadence qui s’affirme. Un peu plus tard, après une nouvelle velléité d’indépendance presque aussitôt contenue par la main fermé de Probus (280), celui-ci s’avise de révoquer l’édit de Domitien qui avait interdit la culture de la vigne dans les trois Gaules. Cette fois, avec l’appauvrissement de la corporation des vinarii, l’affaiblissement de celle des nautae, que les transports de vins enrichissaient plus que tout le reste, c’est la décadence qui se précipite.

Sous Dioclétien, le reste de prestige que Lyon avait conservé par l’étendue de la province dont elle était la capitale, s’éteint tout à coup par la réforme impériale. Plus de colonies, plus de municipes, plus de cités privilégiées ; un système uniforme d’administration ; l’empire divisé en quatre préfectures, la préfecture des Gaules ayant à Trêves le siège de son gouvernement ; l’ancienne Lyonnaise divisée en deux, puis en quatre : telle fut la constitution de Dioclétien, qui fit descendre Lyon au rang de vingt autres villes de l’empire. Enfin, avec l’avènement officiel du christianisme, c’en est fait des cérémonies de l’autel de Rome et d’Auguste. Lyon, par sa population, par tout ce que lui a donné le passé, tiendra toujours une place marquante. Mais son règne est bien fini.

Les aqueducs pendant cette période. Invasions d’Alamans. Les Burgondes. — Quant aux travaux qui ont tant embelli la cité, quant à ces aqueducs dont elle a pu se glorifier à juste titre, croyons qu’ils ont résisté et fonctionné longtemps encore, malgré l’organisation de moins en moins forte des services publics et la diminution de la richesse et du luxe chez les particuliers. La ville de Lyon n’eut pas trop à souffrir des invasions barbares.il y eut bien, au ive siècle, de grands ravages exercés dans toute la région par des bandes d’Alamans qui, descendues en suivant la vallée de la Saône, avaient tenté de surprendre Lyon. Mais la ville était encore trop solidement fortifiée et elles s’étaient répandues tout autour. On croit que plusieurs localités importantes du pays des Ségusiaves, telles que Roanne et Feurs, furent pillées et ruinées. Les aqueducs ne durent donc pas échapper aux ravages de ces hordes. Mais, comme elles ne firent que passer comme un torrent pour aller se disperser et se faire anéantir dans le Midi, les destructions ne purent être que partielles et furent assez faciles à réparer. Il est bien probable cependant que, la population étant déjà considérablement réduite, et devant aller plus tard sans cesse en diminuant, les aqueducs ne furent plus entretenus que dans la mesure où leur état leur permettait de fournir une alimentation à peu près suffisante. À quoi eût servi la profusion d’autrefois ?

Quant à l’invasion burgonde, elle fut inoffensive pour Lyon. Ce furent les Lyonnais eux-mêmes qui, irrités de la déposition de l’empereur Avitus, et ne voulant pas se soumettre à Majorien, appelèrent chez eux les Burgondes en 456. Majorien reprit la ville à ces derniers, mais ils s’y réinstallèrent, après sa mort, sans blesser autrement que par une certaine grossièreté d’aspect et de mœurs la population habituée aux raffinements délicats de la civilisation. Le règne de Gondebaud fut même pour Lyon une époque de prospérité relative. Ce roi s’efforça d’acquérir la culture romaine, entretint, un rhéteur à sa cour, rechercha les dignités patriciennes et, désirant avoir en quelque sorte l’investiture, fit figurer sur ses monnaies l’effigie de l’empereur. Il entreprit de nombreuses constructions, églises, édifices divers, travaux d’intérêt public. Faut-il lui attribuer, comme le veut M. Steyert, l’aqueduc de Miribel ? Il en sera dit quelques mots plus loin.

Les Sarrasins. Destruction des aqueducs. — Après Gondebaud, le royaume burgonde disparait, à la suite de la guerre entre les fils de ce roi et les fils de Clovis. Ceux-ci, vainqueurs, se partagent les états des vaincus, et Lyon échoit au roi de Paris, Childebert. Ici commence, pour l’histoire de Lyon, une période fort obscure, qui se termine par un événement considérable, mais sur lequel les documents sont encore plus vagues que sur les faits précédents. Il s’agit de l’invasion sarrasine. Pendant sept ou huit ans à peu près, de 725 à 732, date de leur écrasement par Charles-Martel, les Sarrasins, venus de Narbonne, et ayant remonté la vallée du Rhône, furent les maîtres absolus du pays, depuis la Méditerranée jusqu’à Autun. Il faut que leur passage se soit signalé par je ne sais quoi de sinistre, de farouche et d’étrange pour que leur nom, transmis dans les campagnes de génération en génération, soit resté si profondément gravé dans la mémoire du peuple. Il ne faut pas hésiter à leur attribuer, dans notre région du moins, la plus grande part aux ruines qui amenèrent une si longue époque de désolation et de misère. Comme ceux de Nîmes et de Fréjus, les aqueducs de Lyon périrent par eux. Et par une bizarre et inconsciente ironie, c’est leur nom que le paysan donne partout chez nous aux vestiges de ces grands travaux exécutés par les Romains. Le canal des Sarrasins, le pont des Sarrasins, la Sarrasinière, voilà les termes qu’il faut employer pour se faire comprendre quand on veut avoir, dans la campagne, une indication sur les traces qui, çà et là, subsistent encore. Le bienfaiteur édifie, le bandit renverse : c’est le nom du bandit qui reste populaire.


  1. C.I.L., t. XIII, et Allmer et Dissard (ouv. cité), t. III, p. 66, 90, 99, 107, 108, n3, 117, 120, 121, 122, 127, 139.
  2. C.I.L., XIII, p. 249.
  3. Les écrivains de l’époque classique, Denys d’Halicarnasse, Pline l’Ancien, parlent de l’immensité de Rome, mais sans préciser. Au viie siècle, Cassiodore évalue sa population sous le règne de Claude, à 6 944 000 habitants (Variorum, vii, 6). À l’époque de la Renaissance, Vossius (De magnitudine Romae veleris, ch. vi), va jusqu’à 14 millions, tandis que Manuce (De civitate Romana, 1585) descend au-dessous d’un million. Parmi les modernes, Dureau de la Malle (Économie politique des Romains, i, 403) fixa le chiffre de 562000 habitants, et le docteur Castiglione (Monografia della città dì Roma, ii, 317 (1878), celui de 1 169 400.
  4. La population de Lyon aurait donc été presque quatre fois plus condensée qu’à présent. Ce résultat surprendra moins si l’on réfléchit que Paris n’a qu’une superficie à peine double de celle de Lyon pour une population cinq fois plus grande, et que les maisons dans les villes antiques, moins élevées, il est vrai, que les nôtres, étaient bien plus resserrées et composées de pièces bien plus étroites. Au reste, le calcul ci-dessus n’a nullement la prétention d’être rigoureux. Il s’agissait simplement de ne pas avancer un chiffre au hasard et de se fonder au moins sur quelques éléments indiscutables.
  5. Spartien, Vita Hadriani, 5.
  6. Ibid., 6, 7.
  7. Ibid., 3, 16.
  8. Ibid., 18 : « Omnibus fere urbibus aliquid aedificavit. »
  9. Ibid., 19.
  10. Cette date se déduit d’une inscription gravée sur le socle d’une statue élevée à Hadrien par les bateliers du Rhône. (Allmer, Inser. de Vienne, I, 53.)
    IMP • CAES • DIVI
    TRAIAANI • PARTHICI
    FIL • DIVI • NERVAE
    NEPOTI • TRAIANO
    HADRIANO • AVG.
    PONTIF • MAX • TRIB
    POTESTATĪĪĪ • COS • ĪĪĪ (an 119)
    NAVTAE RHODANICI
    INDVLGENTISSIMO
    PRINCIPI
    La découverte en a été faite à Saint-Jean-de-Mazols, à une demi-lieue en amont de Tournon.
  11. V. Lenain de Tillemont. Hist, des empereurs (1690). — Dürr, Die Reisen des Kaisers Hadrian, Vienne, 1881.
  12. « Hoc anno (840) memorabile alque insigne opus, quod Forum velus vocabatur. Lugduni corruit, ipso die intrantis autumni, quod stelerat a Trajani (Trajan ou Hadrien) imperatoris tempore, per annos fere septingentos. » V. de Colonia, p. 288, et Steyert, p. 270.
  13. Sur l’extension des établissements industriels à cette époque. (V. Steyert, p. 435.)
  14. Les citoyens, isolés ou en corporation, contribuent de leurs deniers à agrandir ou à restaurer les arènes de spectacles. C’est ainsi que la corporation des centonaires rétablit au cirque, à ses frais, cinq cents places, supprimées ou endommagées (V. de Boissieu, p. 466).