SOCIABLE adj. (so-si-a-ble — du lat. socius, compagnon). Qui est naturellement porté à chercher la société, qui est né propre à vivre en société : L’homme est sociable :. Il y
a des nations plus sociables les unes que les
autres. (Acad.) Il n’y a rien de plus sociable
que l’hommepar sa nature. (Boss.) Il n’y a rien
de plus sociable que l’homme par sa nature,
ni rien de plus discordant et de plus contredisant par son vice. (J.-J. Rouss.) La domesticité chez les animaux est un effet de l’instinct sociable. (Cuvier.) Le loup vit dans
tes forêts, le chien vit près de l’homme ; l’un
vit à peu près solitaire, l’autre est essentiellement sociable. £Cuv.) Tout a concouru à
rendre l’homme sociable. (Buff.) Si l’homme
est né le plus faible, en revanche il est né le
plus sociable de tous les animaux, (pariset.)
L’homme est sociable d’instinct, et chaque
jour il le devient par raisonnement et par élection. (Proudh.)
Le ciel a formé l’homme animal soct’n&Ie.
Voltaire.
Il Qui aime, qui recherche la société de ses semblables : liien de plus sociable que le Parisien.
— Avec qui il est aisé de vivre, qui est d’un bon et facile commerce : C’est un homme sociable. Je le verrais quelquefois s’il était sociable, plus sociable. C’est un bourru, un fantasque ; il n’y a pas d’homme ntoins SOCIA-BLE. (Acad.) L’on est plus sociable et d’un meilleur commerce par le cœur que par l’esprit, (La Bruy.) Trajan vivait en bon et sociable citoyen. (Fén.) L’homme sociable est l’homme par excellence. (De Bonald.) Il Qui appartient, qui a rapport aux personnes sociables : Humeur sociable. Esprit sociable. Caractère sociable. La politesse ne donne pas les vertus, elle les rend sociables. (De Surgères.) Il y u dans le génie français quelque chose de sociable, de sympathique. (Gui 20t.)