Histoire du Bouddha Sâkya-Mouni (Summer)/Première Partie/III

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Ernest Leroux (Bibliothèque orientale elzévirienne, IIp. 41-56).


III.

VOCATION ET DÉPART DU PALAIS.


Un soir, Siddhârtha était mollement étendu sur sa couche, entouré d’une troupe de femmes, et tout semblait l’engager au sommeil. Des voix mélodieuses chantaient doucement ; de jeunes danseuses, n’ayant pour tout vêtement qu’une mousseline peu discrète, agitaient, en cadence, des écharpes de soie et des guirlandes de fleurs ; la fumée des cassolettes, s’élevant en spirales, remplissait l’air de parfums voluptueux. L’esprit flottant, le regard indécis, le prince restait languissamment bercé. Tout à coup, des voix célestes se font entendre à son oreille, et les dieux viennent dérouler devant lui les bonnes œuvres de ses existences passées. Que de charité il a déployée au milieu de tant de fortunes diverses ! tantôt donnant son corps en pâture à une tigresse affamée ; tantôt devenu ours lui-même et nourrissant un homme au lieu de le manger, comme on aurait pu s’y attendre. Tour à tour cheval ou ermite, fils de roi ou éléphant, j’ose à peine dire qu’il est descendu au métier de perroquet. Probablement, dans quelque existence antérieure, il avait péché par la langue ; mais, là encore, il s’était montré le modèle des perroquets, et, l’arbre qui lui avait servi de perchoir étant venu à mourir, l’oiseau fidèle n’avait pas abandonné son vieil ami. Celui qui fut si plein de compassion pour les misères du corps, doit prendre en pitié les misères de l’esprit. Le moment est venu pour lui de prêcher la loi, et de désaltérer, avec l’Amrita[1], ceux que la soif tourmente. « La vie de l’homme passe aussi vite que le torrent qui coule de la montagne ; les sens sont les piéges où s’embarrassent les créatures, comme dans le piége du chasseur tombe un jeune singe. Les désirs engendrent l’ignorance et l’oubli. Jeune, beau, riche, l’ignorant est aimé et approuvé dans toutes ses actions ; quand la vieillesse et la maladie ont effacé l’éclat de son corps, quand sa fortune diminue pour faire place à la misère, on l’abandonne sans retour, comme les gazelles s’éloignent d’une rivière desséchée. Autrefois on aimait à le rencontrer ; maintenant on s’en détourne, comme d’une maison en ruine ou d’un arbre abattu par la foudre. La vieillesse, qui ravit la beauté, l’énergie, la fortune, a pour terme la mort. Ainsi la créature agréable et aimée disparaît pour toujours, pareille à la fleur et au fruit tombés de l’arbre. La mort rend impuissant le puissant ; la mort entraîne la créature comme le fleuve entraîne le pin qu’il a déraciné, et l’homme s’en va, tout seul, répondre de ses œuvres. » Ainsi parlent les dieux.

Le futur Bouddha se dresse sur sa couche ; il saisit ce discours qu’il avait pressenti, et ce qui lui semblait obscur s’éclaire à ses yeux. Autour de lui personne n’a rien entendu ; les musiciennes chantent toujours ; les almées continuent leurs danses provoquantes ; au sein du luxe et des voluptés il a compris qu’ici-bas tout est folie, mensonge et vanité. Il restera désormais étranger à ces plaisirs qu’il méprisait déjà. En vain le roi multiplie ses dons et fait bâtir, à l’usage de son fils, trois palais pour chacune des saisons ; Gôpâ redouble de tendresse. Qu’importent au jeune homme les biens et les joies de ce monde ? Abandonnant l’orgueil, il applique sa pensée à la plus pure, la plus complète intelligente. Se retirer du monde est devenu son idée fixe, et on le voit rechercher la solitude, où la sagesse parle plus éloquemment au cœur de l’homme.

Un jour le char de Siddhârtha courait à travers les allées d’un jardin de plaisance ; tout à coup apparut un vieillard décrépit, le chef branlant, chauve, ridé, courbé comme la solive d’un toit ; il appuyait sur un bâton ses membres tremblants, et, de son gosier desséché, sortaient des sons inarticulés. Le prince n’avait jamais aperçu son peuple qu’aux jours de fête, paré et joyeux. « Qui a mis cet homme dans un pareil état ? demande Sâkya tout étonné. — Seigneur, répond l’écuyer, en toute créature la jeunesse est vaincue par la vieillesse ; cet homme subit la loi commune à tous les êtres. — Eh quoi, murmure le Bôdhisattva, se peut-il que la créature ignorante, fière de sa jeunesse qui l’enivre, ne voie pas venir le déclin de l’âge ? Moi, qui suis la demeure future de la vieillesse, qu’ai-je à faire avec le plaisir et la joie ? » Et, détournant promptement son char, il rentra au palais.

Quelques jours après, il sortait de Kapilavastou par la porte du Midi ; il vit un malheureux couché dans la poussière, brûlé par la fièvre, respirant à peine, le corps livide, amaigri et souillé par la plus dégoûtante malpropreté. « Seigneur, fit le cocher, voyant la répugnance et l’effroi se peindre sur le visage de son maître, celui-ci est atteint d’un mal terrible ; ses amis l’ont abandonné, et il attend la mort. »

Ce jour-là aussi, le prince interrompit la promenade commencée, et s’en fut méditer sur le nouvel enseignement qu’il avait reçu.

Une impression plus vive encore lui était réservée. Au bout de quelque temps, il retournait au jardin de plaisance, lorsque le char croisa sur sa route un mort qu’on portait dans une bière. « Pourquoi cet homme reste-t-il ainsi immobile, tandis qu’autour de lui une foule de gens s’arrachent les cheveux et se frappent la poitrine ? » telle fut la question qui vint immédiatement aux lèvres de Siddhârtha.

« Seigneur, cet homme est mort ; il ne verra plus sa demeure, ses parents, ses amis, et il est allé dans un autre monde, où ses richesses ne lui serviront de rien. »

Qu’on ne s’étonne pas de trouver ce langage dans la bouche d’un cocher ; les dieux daignaient le lui inspirer ; eux seuls avaient déjoué la surveillance du roi et préparé ces trois rencontres. Quant à l’ignorance du futur Bouddha à l’endroit des choses de la vie, n’est-ce pas l’usage, même en Europe, de cacher aux princes le spectacle des misères humaines ? Souddhôdana était plus que personne intéressé à agir ainsi ; il se souvenait des prédictions faites par les astrologues, et redoutait la vocation religieuse de son fils.

Mais le prince hésitait encore. Que de liens à briser pour en venir là ! Et ce vieux père qui comptait sur lui pour gouverner un jour Kapilavastou ! et cette douce Gôpâ, si aimante et si pure ! n’allait-il pas leur déchirer le cœur ?

Rien n’échappe à la tendresse d’une femme. Les luttes du sage, la princesse les devinait jusque sous les caresses de l’époux. Une nuit, elle rêva que sa chevelure était mêlée par sa main gauche, que son diadème tombait, que ses colliers et ses parures jonchaient le sol. S’éveillant aussitôt, elle fondit en larmes, et, comme une colombe tremblante, se jeta entre les bras de Siddhârtha pour être rassurée et consolée.

« Au lieu de pleurer, réjouis-toi, Gôpâ, dit celui-ci, lorsqu’il eut entendu le récit du songe. Cette chevelure mêlée, image de la pensée humaine, signifie qu’en toi sera coupé le réseau de la corruption ; ces colliers et ces insignes royaux tombés à terre sont les emblèmes des grandeurs que tu laisseras, pour vivre sous le joug de la loi. »

Sans doute, cette grave explication ne suffit pas pour rassurer Gôpâ, et, plus que jamais, elle se méfia des desseins de son époux. Au reste, le Bôdhisattva ne dissimula pas davantage, et se rendit chez le roi pour obtenir un consentement que, dans son respect filial, il jugeait nécessaire.

« Que faut-il pour te faire changer d’avis ? demanda le malheureux père ; dis-le, je te le donnerai. Moi-même, ce palais, ces serviteurs, ce royaume, prends tout.

— Seigneur, je désire trois choses, pouvez-vous me les accorder ? Que la vieillesse ne s’empare jamais de moi ; que la maladie ne m’attaque pas, et que ma vie soit illimitée.

— Hélas ! tu demandes les seuls dons qu’il ne soit pas en mon pouvoir de t’accorder. »

Et ce vieillard, ce roi, descend jusqu’aux supplications ; il pleure, il menace, il se traîne aux pieds de ce doux entêté que rien ne peut fléchir. Mais Siddhârtha le veut ; c’est une révolte ouverte.

Puisqu’il le faut, Souddhôdana montera lui-même la garde aux portes de la cité, avec ses trois frères ; cinq cents jeunes nobles veilleront nuit et jour sur les remparts ; des grillages seront placés aux œils-de-bœuf et aux terrasses des palais ; et vous, belles esclaves, n’interrompez pas un instant vos chants et vos danses ; faites oublier au jeune homme cette vocation importune, et enivrez-le en déployant les séductions des femmes.

Cette dernière recommandation était peut-être superflue ; n’importe, le Bôdhisattva est prisonnier dans sa propre demeure ; qu’il aille ou qu’il vienne, il n’est jamais perdu de vue. C’est alors que les dieux frappent un dernier coup. En revenant du jardin de plaisance, le prince trouve sur son passage un homme à la contenance modeste, aux yeux baissés, portant avec dignité une longue robe rougeâtre et un vase pour recueillir les aumônes. Cette fois, Siddhârtha n’a pas besoin d’explication ; il reconnaît aussitôt un religieux voué aux austérités[2]. «  Celui-là seul est heureux, pense-t-il, qui a dompté ses sens ; moi aussi j’arracherai de mon cœur les lianes du désir ; l’entrée en religion sera mon refuge et deviendra pour moi le fruit de l’immortalité. »

Étrange coïncidence ! au même moment, un messager vient lui apprendre que la princesse a mis un fils au monde[3]. C’est un nouveau lien à briser ; Siddhârtha accueille froidement l’heureuse nouvelle ; le front soucieux, il s’assied au banquet de réjouissance qui a lieu dans la grande cour du palais ; il rentre fatigué dans ses appartements, et s’endort sans jeter un regard sur les créatures qui s’évertuent à le distraire. Au bout de quelques heures, il s’éveille ; les danseuses à leur tour ont cédé au sommeil ; ce n’est pas toujours l’état le plus favorable à la beauté, et les dieux, pour montrer au jeune homme le néant de toute chose, ont encore rembruni le tableau. Les voilà, ces filles qui font métier de plaire, étendues à terre, leurs vêtements en désordre ; les unes toussent ou grincent des dents ; les autres rient ou se plaignent au milieu d’un rêve agité ; le fard détrempé coule sur leurs joues, et leurs visages apparaissent décolorés ; leurs pieds sont meurtris, leurs yeux contournés ; leur corps nu se montre sans aucun artifice. Sont-ce là ces almées tout à l’heure si vives et si légères ? ce n’est plus un sérail, c’est un charnier.

Plein de dégoût, le prince se lève, et, se dirigeant vers un œil-de-bœuf, il aperçoit dans les nuages les dieux qui ne laissent voir que la moitié de leur corps. Ils lui font des signes d’intelligence, et semblent attendre un grand événement. Siddhârtha est aussi inébranlable dans ses résolutions que le mont Mérou[4] sur sa base. Il appelle son écuyer, et lui ordonne de seller Kantaka, le meilleur coursier des écuries royales.

Tchandaka hasarde quelques timides représentations : « Quelle fantaisie s’empare de mon maître ? passe encore lorsqu’il aura vieilli, d’aller dans la forêt vivre comme un ascète ; mais sa chevelure est noire, son visage est gracieux ; il est puissant et aimé, pourquoi repousser le plaisir qui lui tend les bras ? »

Ce beau discours n’obtient qu’une réponse sévère et le courtisan se résigne à obéir aux ordres qu’il a reçus.

Il est minuit ; l’astre qui présidait à la naissance de Siddhârtha vient de se lever à l’horizon, et il éclairera la fuite du sage. À pas furtifs, comme un voleur qui va commettre un larcin, le Bôdhisattva traverse les galeries du palais ; le voici devant l’appartement de Gôpâ. Il n’avait pas prévu cette tentation suprême. Cette femme, qu’il a choisie entre toutes, et dont l’amour sut un instant le ravir aux pensées sérieuses ; ce fils, qu’il ne connaît pas encore, ils sont là, derrière cette porte. Avant de s’éloigner pour toujours, ne jettera-t-il pas sur eux un dernier regard ? Le prince entr’ouvre doucement la porte et reste immobile sur le seuil. Souriante et paisible, Gôpâ s’est endormie, le nouveau-né entre les bras ; le père n’y résiste pas ; il va s’avancer pour embrasser son fils une seule fois, la première et la dernière ; mais, pour arriver à l’enfant, il faut écarter le bras de la mère, ce bras vigilant, même au sein du sommeil ; Gôpâ s’éveillera ; aura-t-il la force de résister à ses reproches et à son désespoir ? Par un douloureux effort, la main de Siddhârtha laisse retomber la porte ; il vient de livrer son plus rude combat.

Dans la cour, Kantaka, le cheval aussi blanc que la neige, hennissait d’impatience, prêt à dévorer l’espace[5]. Le fugitif s’élance sur ce bel animal, dont les dieux ont prudemment enveloppé les sabots. Tout dort dans Kapila, depuis les sentinelles jusqu’aux perroquets appesantis sur leurs perchoirs ; les portes des remparts s’ouvrent par enchantement ; bientôt Tchandaka et son maître sont en liberté dans la campagne. Là, sur le sommet d’une montagne qui domine la ville, le prince s’arrête un instant. Les tours, les palais, les monuments se dressent au milieu d’une nuit claire. Le sage contemple avec émotion ce royaume et ces richesses, qu’il vient de sacrifier à sa charité pour tous les êtres :

« Ô cité de Kapila, s’écrie-t-il, je ne rentrerai pas dans tes murs avant d’avoir atteint l’Intelligence suprême, et, quand tu me reverras, au lieu d’être plongée dans le sommeil, tu seras debout, prête à écouter les enseignements de la loi. »

Kantaka ne marche pas, il vole ; lancé comme une flèche, il passe au pied de l’Himâlaya, et traverse successivement les royaumes de Kapila, de Sravasti et de Vaisali. Vers le matin, il s’arrête sur les bords de la rivière Aumi, ayant fourni un trajet de trente yôdjanas, c’est-à-dire environ quarante lieues. Le Bôdhisattva congédie l’écuyer avec le cheval ; ne faut-il pas que Tchandaka s’empresse d’aller rassurer ceux qui s’inquiètent de la fuite de Siddhârtha ? Le voilà seul, au milieu du désert ; mais il manque à ce fils de roi les misérables objets nécessaires à un religieux : le vêtement rougeâtre, le vase aux aumônes, le couteau, l’aiguille, le filtre et la ceinture. Heureusement les dieux sont toujours là, et l’un d’eux, déguisé en chasseur, vient apporter la robe rouge qui, aujourd’hui encore, est le vêtement des religieux bouddhistes. À défaut de ciseaux, le prince saisit son épée de la main droite, et, tenant sa chevelure de la main gauche, il coupe résolûment ces boucles qui faisaient l’admiration des femmes de Kapila ; la barbe et les sourcils, objets de vanité, sont rasés de même ; le brillant jeune homme a disparu, et Siddhârtha se penche vers le fleuve qui lui renvoie l’image austère d’un Mouni. Un Tchaitya[6] fut bâti à cet endroit, et, bien des années plus tard, le pèlerin chinois Hiouen-Thsang venait s’y agenouiller dévotement.

Tandis que le prince inaugurait ainsi sa vie solitaire, que se passait-il à Kapila ? À l’aspect du lit royal abandonné, les femmes s’étaient mises à chercher partout, et, n’ayant rien trouvé, elles criaient comme une volée de kouraris[7]. Éperdues, elles couraient à travers les appartements ; on eût dit des gazelles percées de flèches empoisonnées, ou des tiges de kadalis[8] secouées par un ouragan.

La nouvelle ne tarde pas à arriver aux oreilles du roi. Dans une ville si bien gardée, il ne peut croire à la fuite de son fils, mais Gôpâ ne se fait point illusion : « Il est parti pour toujours, » s’écrie-t-elle. Et, dans son désespoir, elle veut mourir couchée sur la terre. — « Chant mélodieux des voix les plus douces, suite de femmes parées de robes flottantes, jour voilé par des treillis d’or, privée de celui qui a toutes les qualités, je ne prendrai plus garde à vous ! »

La tante Gautamî essaye de consoler cette affligée : « Ne pleure pas, Gôpâ, » et, tout en parlant ainsi, elle sanglote, la pauvre femme, dont la douleur maternelle est moins impétueuse mais aussi profonde que celle de l’épouse. « Tu le reverras un jour, ma fille, dit-elle, quand il sera Bouddha et doué de l’Intelligence suprême ; écoute la loi et ton esprit sera consolé. »

Parlez donc de la loi à une femme amoureuse, tourmentée par le dépit, la jalousie et les regrets !

Quand l’écuyer revient, tenant par la bride le cheval qui baisse tristement la tête, Gôpâ s’évanouit ; les femmes s’empressent autour d’elle, et cherchent à ranimer cette belle créature, qui, à force de douleur, en est venue à s’approcher de la mort. Elle reprend enfin connaissance ; repoussant ceux qui l’entourent, elle se jette au cou de l’animal et l’embrasse avec frénésie. « Ô Kantaka, coursier de noble race, où as-tu conduit mon époux ? Et toi, Tchandaka, homme sans pitié, au moment où le plus pur des êtres partait, tu n’as donc pas osé réveiller et donner l’alarme ? »

Tchandaka essaye humblement de se justifier, mais Gôpâ continue sans l’écouter : « Ô mon époux, le premier des hommes, à la voix douce comme celle du kalabingka[9], au visage pareil à la lune sans tache, aux yeux de lotus, aux beaux sourcils, aux dents blanches comme la gelée matinale, qui sait si une déesse des bois ne va pas devenir ta compagne ? Adieu ma plus belle saison embaumée des plus belles fleurs ! Ah ! maudite soit la séparation de ceux qui s’aiment ! »

L’attendrissement succède à la colère ; vaincue par les larmes, Gôpâ se calme et s’endort. En Asie et en Europe, le désespoir, chez les femmes, finit toujours de même.

  1. L’Amrita, l’élixir de vie, le breuvage des dieux ; littéralement : l’immortalité.
  2. C’est un dieu lui-même qui a pris cette forme.
  3. Nous suivons ici la tradition du sud. Celle du nord fait naître le fils de Siddhârtha bien plus tard.
  4. V. l’Index.
  5. Kantaka, selon la légende, mesurait dix-huit coudées de la tête à la queue, et sa hauteur était en proportion.
  6. Espèce de chapelle ; on en a élevé dans tous les lieux où s’accomplirent les événements remarquables de la vie du Bouddha.
  7. Espèce d’orfraies.
  8. Plante.
  9. Espèce de moineau.