Homélie du pasteur Bourn/Édition Garnier
Voici le premier jour, mes frères, où la doctrine et la morale de Jésus fut manifestée par ses disciples. Vous n’attendez pas de moi que je vous explique comment le Saint-Esprit descendit sur eux en langues de feu[2]. Tant de miracles ont précédé ce prodige qu’on ne peut en nier un seul sans les nier tous. Que d’autres consument leur temps à rechercher pourquoi Pierre, en parlant tout d’un coup toutes les langues de l’univers à la fois, était cependant dans la nécessité d’avoir Marc pour son interprète[3] ; qu’ils se fatiguent à trouver la raison pour laquelle ce miracle de la Pentecôte, celui de la résurrection, tous enfin, furent ignorés de toutes les nations qui étaient alors à Jérusalem ; pourquoi aucun auteur profane, ni grec, ni romain, ni juif, n’a jamais parlé de ces événements si prodigieux et si publics, qui devaient longtemps occuper l’attention de la terre étonnée ? En effet, dit-on, c’est un miracle incompréhensible que Jésus, ressuscité, montât lentement au ciel dans une nuée[4] à la vue de tous les Romains qui étaient sur l’horizon de Jérusalem, sans que jamais aucun Romain ait fait la moindre mention de cette ascension, qui aurait dû faire plus de bruit que la mort de César, les batailles de Pharsale et d’Actium, la mort d’Antoine et de Cléopâtre. Par quelle providence Dieu ferma-t-il les yeux à tous les hommes qui ne virent rien de ce qui devait être vu d’un million de spectateurs ? Comment Dieu a-t-il permis que les récits des chrétiens fussent obscurs, inconnus pendant plus de deux cents années, tandis que ces prodiges, dont eux seuls parlent, avaient été si publics ? Pourquoi le nom même d’Évangile n’a-t-il été connu d’aucun auteur grec ou romain ? Toutes ces questions, qui ont enfanté tant de volumes, nous détourneraient de notre but unique : celui de connaître la doctrine et la morale de Jésus, qui doit être la nôtre.
Quelle est la doctrine prêchée le jour de la Pentecôte ?
Que Dieu a rendu Jésus célèbre, et lui a donné son approbation[5] ;
Qu’il a été supplicié[6] ;
Que Dieu l’a ressuscité et l’a tiré de l’enfer ; c’est-à-dire, si l’on veut, de la fosse[7] ;
Qu’il a été élevé par la puissance de Dieu, et que Dieu a envoyé ensuite son Saint-Esprit[8].
C’est ainsi que Pierre s’explique à cent mille Juifs obstinés, et il en convertit huit mille en deux sermons, tandis que nous autres nous n’en pouvons pas convertir huit en mille années.
Il est donc incontestable, mes frères, que la première fois que les apôtres parlent de Jésus, ils en parlent comme de l’envoyé de Dieu, supplicié par les hommes, élevé en grâce devant Dieu, glorifié par Dieu même. Saint Paul n’en parle jamais autrement. Voilà, sans contredit, le christianisme primitif, le christianisme véritable. Vous ne verrez, comme je vous l’ai déjà dit dans mes autres discours[9], ni dans aucun Évangile, ni dans les Actes des apôtres, que Jésus eût deux natures et deux volontés ; que Marie fût mère de Dieu ; que le Saint-Esprit procède du Père et du Fils ; qu’il établit sept sacrements ; qu’il ordonna qu’on adorât des reliques et des images. Tout ce vaste amas de controverses était entièrement ignoré. Il est constant que les premiers chrétiens se bornaient à adorer Dieu par Jésus, à exorciser les possédés par Jésus, à chasser les diables par Jésus, à guérir les malades par Jésus.
Nous ne chassons plus les diables, mes frères ; nous ne guérissons pas plus les maladies mortelles que ne font les médecins ; nous ne rendons pas plus la vue aux aveugles que le chevalier Taylor ; mais nous adorons Dieu, nous le bénissons, nous suivons la loi qu’il nous a donnée lui-même par la bouche de Jésus en Galilée. Cette loi est simple, parce qu’elle est divine : Tu aimeras Dieu et ton prochain[10]. Jésus n’a jamais recommandé autre chose. Ce peu de paroles comprend tout ; elles sont si divines que toutes les nations les entendirent dans tous les temps, et qu’elles furent gravées dans tous les cœurs. Les passions les plus funestes ne purent jamais les effacer. Zoroastre chez les Persans, Thaut chez les Égyptiens, Brama chez les Indiens, Orphée chez les Grecs, criaient aux hommes : Aimez Dieu et le prochain. Cette loi, observée, eût fait le bonheur de la terre entière.
Jésus ne vous a pas dit : « Le diable chassé du ciel, et plongé dans l’enfer, en sortit malgré Dieu pour se déguiser en serpent, et pour venir persuader une femme de manger du fruit de l’arbre de la science. Les enfants de cette femme ont été en conséquence coupables en naissant du plus horrible crime, et punis à jamais dans des flammes éternelles, tandis que leurs corps sont pourris sur la terre. Je suis venu pour racheter des flammes ceux qui naîtront après moi ; et cependant je ne rachèterai que ceux à qui j’aurai donné une grâce efficace, qui peut n’être point efficace. » Cet épouvantable galimatias, mes frères, ne se trouve heureusement dans aucun Évangile ; mais vous y trouvez qu’il faut aimer Dieu et son prochain.
Quand toutes les langues de feu[11] qui descendirent sur le galetas où étaient les disciples auraient parlé, quand elles descendraient pour parler encore, elles ne pourraient annoncer une doctrine plus humaine à la fois et plus céleste.
Jésus adorait Dieu et aimait son prochain en Galilée ; adorons Dieu et aimons notre prochain à Londres.
Les Juifs nous disent : Jésus était Juif ; il fut présenté au temple comme Juif ; circoncis comme Juif ; baptisé comme Juif par le Juif Jean, qui baptisait les Juifs selon l’ancien rite juif ; et par une œuvre de surérogation juive, il payait le korban juif ; il allait au temple juif ; il judaïsa toujours ; il accomplit toutes les cérémonies juives. S’il accabla les prêtres juifs d’injures, parce qu’ils étaient des prévaricateurs scélérats, pétris d’orgueil et d’avarice, il n’en fut que meilleur Juif. Si la vengeance des prêtres le fit mourir, il mourut Juif. Ô chrétiens ! soyez donc Juifs.
Je réponds aux Juifs : Mes amis (car toutes les nations sont mes amis), Jésus fut plus que Juif ; il fut homme ; il embrassa tous les hommes dans sa charité. Votre loi mosaïque ne connaissait d’autre prochain pour un Juif qu’un autre Juif. Il ne vous était pas permis seulement de vous servir des ustensiles d’un étranger. Vous étiez immondes, si vous aviez fait cuire une longe de veau dans une marmite romaine. Vous ne pouviez vous servir d’une fourchette et d’une cuillère qui eût appartenu à un citoyen romain ; et, supposé que vous vous soyez jamais servis d’une fourchette à table, ce dont je ne trouve aucun exemple dans vos histoires, il fallait que cette fourchette fût juive. Il est bien vrai, du moins selon vous, que vous volâtes les assiettes, les fourchettes, et les cuillères des Égyptiens, quand vous vous enfuîtes d’Égypte comme des coquins ; mais votre loi ne vous avait pas encore été donnée. Dès que vous eûtes une loi, elle vous ordonna d’exterminer toutes les nations, et de ne réserver que les petites filles pour votre usage. Vous faisiez tomber les murs au bruit des trompettes ; vous faisiez arrêter le soleil et la lune ; mais c’était pour tout égorger. Voilà comme vous aimiez alors votre prochain.
Ce n’était pas ainsi que Jésus recommandait cet amour. Voyez la belle parabole du Samaritain[12]. Un Juif est volé et blessé par d’autres voleurs juifs. Il est laissé dans le chemin, dépouillé, sanglant, et demi-mort. Un prêtre orthodoxe passe, le considère, et poursuit sa route sans lui donner aucun secours. Un autre prêtre orthodoxe passe, et témoigne la même dureté. Vient un pauvre laïque samaritain, un hérétique : il panse les plaies du blessé ; il le fait transporter ; il le fait soigner à ses dépens. Les deux prêtres sont des barbares. Le laïque hérétique et charitable est l’homme de Dieu. Voilà la doctrine, voilà la morale de Jésus, voilà sa religion.
Nos adversaires nous disent que Luc, qui était un laïque, et qui a écrit le dernier de tous les évangélistes, est le seul qui ait rapporté cette parabole ; qu’aucun des autres n’en parle ; qu’au contraire, saint Matthieu dit que Jésus[13] recommanda expressément de ne rien enseigner aux Samaritains et aux Gentils ; qu’ainsi son amour pour le prochain ne s’étendait que sur la tribu de Juda, sur celle de Lévi, et la moitié de Benjamin, et qu’il n’aimait point le reste des hommes. S’il eût aimé son prochain, ajoutent-ils, il n’eût point dit qu’il est venu apporter le glaive et non la paix[14] ; qu’il est venu pour diviser le père et le fils, le mari et la femme, et pour mettre la discorde dans les familles. Il n’aurait point prononcé le funeste contrains-les d’entrer[15], dont on a tant abusé ; il n’aurait point privé un marchand forain du prix de deux mille cochons, qui était une somme considérable, et n’aurait pas envoyé le diable dans le corps de ces cochons pour les noyer dans le lac de Génézareth[16] ; il n’aurait pas séché le figuier[17] d’un pauvre homme, pour n’avoir pas porté des figues quand ce n’était pas le temps des figues ; il n’aurait pas, dans ses paraboles, enseigné qu’un maître agit justement quand il charge de fers son esclave, pour n’avoir pas fait profiter son argent à l’usure de cinq cents pour cent.
Nos ennemis continuent leurs objections effrayantes en disant que les apôtres ont été plus impitoyables que leur maître ; que leur première opération fut de se faire apporter tout l’argent des frères[18] et que Pierre fit mourir Ananias et sa femme pour n’avoir pas tout apporté. Si Pierre, disent-ils, les fit mourir de son autorité privée, parce qu’il n’avait pu avoir tout leur argent, il méritait d’être roué en place publique ; si Pierre pria Dieu de les faire mourir, il méritait que Dieu le punît ; si Dieu seul ordonna leur mort, heureusement il prononce très-rarement de ces jugements terribles, qui dégoûteraient de faire l’aumône.
Je passe sous silence toutes les objections des incrédules, tant sur la morale et la doctrine de Jésus que sur tous les événements de sa vie diversement rapportés. Il faudrait vingt volumes pour réfuter tout ce qu’on nous objecte ; et une religion qui aurait besoin d’une si longue apologie ne pourrait être la vraie religion. Elle doit entrer dans le cœur de tous les hommes comme la lumière dans les yeux, sans effort, sans peine, sans pouvoir laisser le moindre doute sur la clarté de cette lumière. Je ne suis pas venu ici pour disputer, je suis venu pour m’édifier avec vous.
Que d’autres saisissent tout ce qu’ils ont pu trouver dans les Évangiles, dans les Actes des apôtres, dans les Épîtres de Paul, de contraire aux notions communes, aux clartés de la raison, aux règles ordinaires du sens commun ; je les laisserai triompher sur des miracles qui ne paraissent pas nécessaires à leur faible entendement, comme celui de l’eau changée en vin[19] à des noces en faveur de convives déjà ivres, celui de la transfiguration[20], celui du diable qui emporte le Fils de Dieu sur une montagne[21] d’où l’on découvre tous les royaumes de la terre, celui du figuier[22], celui de deux mille cochons[23]. Je les laisserai exercer leur critique sur les paraboles qui les scandalisent, sur la prédiction faite par Jésus même au chapitre xxi[24] de Luc, qu’il viendrait dans les nues avec une grande puissance et une grande majesté, avant que la génération devant laquelle il parlait fût passée. Il n’y a point de page qui n’ait produit des disputes. Je m’en tiens donc à ce qui n’a jamais été disputé, à ce qui a toujours emporté le consentement de tous les hommes, avant Jésus et après Jésus ; à ce qu’il a confirmé de sa bouche, et qui ne peut être nié par personne : Il faut aimer Dieu et son prochain[25].
Si l’Écriture offre quelquefois à l’âme une nourriture que la plupart des hommes ne peuvent digérer, nourrissons-nous des aliments salubres qu’elle présente à tout le monde : Aimons Dieu et les hommes, fuyons toutes les disputes. Les premiers chapitres de la Genèse effarouchaient les esprits des Hébreux, il fut défendu de les lire avant vingt-cinq ans : les prophéties d’Ézéchiel scandalisaient, on en défendit de même la lecture ; le Cantique des cantiques pouvait porter les jeunes hommes et les jeunes filles à l’impureté, Théodore de Mopsueste, les rabbins, Grotius, Châtillon, et tant d’autres, nous apprennent qu’il n’était permis de lire ce cantique qu’à ceux qui étaient sur le point de se marier.
Enfin, mes frères, combien d’actions rapportées dans les livres hébreux qu’il serait abominable d’imiter ! Où serait aujourd’hui la femme qui voudrait agir comme Jahel[26], laquelle trahit Sizara pour lui enfoncer un clou dans la tête ; comme Judith[27], qui se prostitua à Holoferne pour l’assassiner ; comme Esther[28], qui, après avoir obtenu de son mari que les Juifs massacrassent cinq cents Persans dans Suze, lui en demanda encore trois cents, outre les soixante et quinze mille égorgés dans les provinces ? Quelle fille voudrait imiter les filles de Loth[29], qui couchèrent avec leur père ? Quel père de famille se conduirait comme le patriarche Juda, qui coucha avec sa belle-fille ?[30], et Ruben, qui coucha avec sa belle-mère[31] ? Quel vayvode imitera David, qui s’associa quatre cents brigands perdus, dit l’Écriture[32], de débauches et de dettes, avec lesquels il massacrait tous les sujets de son allié Achis[33], jusqu’aux enfants à la mamelle, et qui enfin, ayant dix-huit femmes, ravit Betzabée et fit tuer son mari[34] ?
Il y a dans l’Écriture, je l’avoue, mille traits pareils, contre lesquels la nature se soulève. Tout ne nous a pas été donné pour une règle de mœurs. Tenons-nous-en donc à cette loi incontestable, universelle, éternelle, de laquelle seule dépend la pureté des mœurs dans toute nation : Aimons Dieu et le prochain[35].
S’il m’était permis de parler de l’Alcoran dans une assemblée de chrétiens, je vous dirais que les sonnites représentent ce livre comme un chérubin qui a deux visages : une face d’ange et une face de bête. Les choses qui scandalisent les faibles, disent-ils, sont le visage de bête, et celles qui édifient sont la face d’ange.
Édifions-nous, et laissons à part tout ce qui nous scandalise : car enfin, mes frères, que Dieu demande-t-il de nous ? que nous confrontions Matthieu avec Luc, que nous conciliions deux généalogies qui se contredisent, que nous discutions quelques passages ? Non ; il demande que nous l’aimions et que nous soyons justes.
Si nos pères l’avaient été, les disputes sur la liturgie anglicane n’auraient pas porté la tête de Charles Ier sur un échafaud ; on n’aurait pas osé tramer la conspiration des poudres[36] ; quarante mille familles n’auraient pas été massacrées en Irlande ; le sang n’aurait pas ruisselé, les bûchers n’auraient pas été allumés sous le règne de la reine Marie. Que n’est-il pas arrivé aux autres nations pour avoir argumenté en théologie ? Dans quels gouffres épouvantables de crimes et de calamités les disputes chrétiennes n’ont-elles pas plongé l’Europe pendant des siècles ? la liste en serait beaucoup plus longue que mon sermon. Les moines disent que la vérité y a beaucoup gagné, qu’on ne peut l’acheter trop cher, que c’est ce qui a valu à leur saint père tant d’annates et tant de pays ; que si l’on s’était contenté d’aimer Dieu et son prochain, le pape ne se serait pas emparé du duché d’Urbin, de Ferrare, de Castro, de Bologne, de Rome même, et qu’il ne se dirait pas seigneur suzerain de Naples ; qu’une Église qui répand tant de biens sur la tête d’un seul homme est sans doute la véritable Église ; que nous avons tort, puisque nous sommes pauvres, et que Dieu nous abandonne visiblement. Mes frères, il est peut-être difficile d’aimer des gens qui tiennent ce langage ; cependant aimons Dieu et notre prochain. Mais comment aimerons-nous les hauts bénéficiers qui, du sein de l’orgueil, de l’avarice, et de la volupté, écrasent ceux qui portent le poids du jour et de la chaleur, et ceux qui, parlant avec absurdité, persécutent avec insolence ? Mes frères, c’est les aimer sans doute que de prier Dieu qu’il les convertisse.
- ↑ La Pentecôte était cette année le 22 mai, mais l’Homélie ne fut publiée que quatre ou cinq mois après. Les Mémoires secrets en parlent au 21 octobre. L’édition originale de l’Homélie forme 16 pages in-8o, y compris le Fragment d’une lettre de lord Bolingbroke, placé tome XXIV, page 155, et qui pourrait bien n’être que de 1768.
- ↑ Actes, II, 3.
- ↑ Ibid., XIII, 5.
- ↑ Actes, i, 9, 10.
- ↑ Actes, chap. II, vers. 22. (Note de Voltaire.)
- ↑ Vers. 23. (Id.)
- ↑ Vers. 24. (Id.)
- ↑ Vers. 33. (Id.)
- ↑ Voyez Profession de foi des théistes, ci-dessus, page 70.
- ↑ Matth., XXII, 37, 39 ; Marc, XII, 30, 31 ; Luc, X, 27.
- ↑ Actes, II, 3.
- ↑ Luc, X, 30 et suiv.
- ↑ Matth., chap. X, vers. 5. (Note de Voltaire.)
- ↑ Matth., x, 34, 35.
- ↑ Luc, xiv, 23.
- ↑ Matth., viii, 32 ; Marc, v, 13.
- ↑ Matth., xi, 19 ; Marc, xi, 13.
- ↑ Actes, iv, 35, et v.
- ↑ Jean, ii, 9.
- ↑ Matth., xvii, 2 ; Marc, xi, 1.
- ↑ Luc iv, 5 ; Matt., iv, 8.
- ↑ Matth., xxi, 19 ; Marc, xi, 13.
- ↑ Matth., viii, 32 ; Marc. v, 13.
- ↑ Verset 27.
- ↑ Voyez ci-dessus, page 229.
- ↑ Juges, iv. 17-21.
- ↑ Judith, xiii.
- ↑ Esther, ix. 6-15.
- ↑ Genèse, xix, 33.
- ↑ Ibid., xxxviii, 16.
- ↑ Ibid., xxxv, 22.
- ↑ I. Rois, xxii, 2.
- ↑ I. Rois, xxvii, 8-11.
- ↑ II. Rois, xi.
- ↑ Voyez ci-dessus, page 229.
- ↑ Voyez les Entretiens chinois, ci-dessus, page 26.