Journal (Eugène Delacroix)/12 mai 1847

La bibliothèque libre.
Texte établi par Paul Flat, René PiotPlon (tome 1p. 311).

12 mai. — Vu M. Boileux[1], de Blois. Est venu me demander avec empressement mes Juifs du Salon pour un amateur de son pays ; c’est un peu tard.

J’avais mille choses à faire avant mon départ pour Champrosay : le mauvais temps, la paresse me font remettre.

Vers trois heures, je réponds à Mme Sand, hélas !

Lu les Mousquetaires jusqu’à cette heure-là ; fort amusé.

M. L. Ménard[2] : l’avertir de la terminaison des peintures à la Chambre des députés.

  1. Boileux, magistral et jurisconsulte, qui était alors juge au tribunal Blois.
  2. Louis Ménard, critique d’art, et frère du peintre René Ménard, est mort professeur à l’école des Arts décoratifs.