Journal (Eugène Delacroix)/28 septembre 1855

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Texte établi par Paul Flat, René PiotPlon (tome 3p. 93).

28 septembre. — Promenade le matin, en mauvaise disposition ; c'était la dernière : j’avais encore quelques petits achats à faire. Je monte par la pente en face de mes fenêtres. L’ardeur du soleil m’en chasse promptement. Je remarque que j’y suis plus sensible de jour en jour : je finirai par sympathiser complètement sous ce rapport, comme sous tant d’autres, avec ma pauvre Jenny. Quelques tours, mais sans charmes, dans les bosquets à droite de la route qui mène à Lichtenthal et dans l’allée allemande. Je fais mes paquets et pars à deux heures.

Voyage rapide ; vue de montagnes ; changements de voitures. Arrivé le soir à Strasbourg, avant la nuit. Plaisir de me trouver avec les bons Lamey.