Journal (Eugène Delacroix)/2 mai 1854
Paris, 2 mai. — Parti de Champrosay ce jour, à sept heures du matin.
J’étais inquiet au sujet de la lettre de Barbier à propos du conseil de révision ; d’ailleurs, j’avais reçu la lettre d’Albert de Vau, qui lui annonçait un excellent envoi que je craignais de laisser longtemps à la discrétion de mes portiers ; d’ailleurs, pour tout dire, le moment était arrivé. Mes tableaux avaient besoin de se reposer. Je ne restais donc plus qu’en me le reprochant, en considérant tout ce qui me rappelle à Paris.
— Sur le tantôt à Paris, et pendant que je me reposais, arrivent le cousin Delacroix et le cousin Jacob. Enchanté de les voir.