Jupes troussées/1-4

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Texte établi par Société des bibliophiles cosmopolites. Éditeur scientifique, Imprimerie de la société cosmopolite (p. 29-32).
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Jupes troussées, Bandeau de début de chapitre
Jupes troussées, Bandeau de début de chapitre



IV



U n jour que ma maîtresse avait à corriger deux jolis postérieurs, je voulus m’exercer dans le rôle de fouetteur. Juliette y consentit ; et voici comment nous arrangeâmes la chose. On fit montrer les délinquantes, l’une après l’autre. Ce fut d’abord la mutine Josèphe, quatorze ans, cheveux châtains, nez moqueur, qui fut introduite. Madame Tannecuir, aidée d’une sous-maîtresse, la déshabille en un clin d’œil. On la laisse avec son petit pantalon et sa chemise, chaussée de petites pantoufles ; on la conduit ensuite vers le lit de repos ; on la renverse sur le bord, les bras en croix, attachés aux extrémités, les jambes écartées, les chevilles attachées aux pieds du lit. La sous-maîtresse renvoyée, Juliette prend un mouchoir, en fait un bandeau épais, et le met sur les yeux de la délinquante, de façon à l’empêcher de rien voir de ce qui va se passer.

Quand la victime est préparée, on me fait signe ; je m’avance sur la pointe des pieds ; je me suis déchaussé pour ne pas faire de bruit, et je n’ai gardé que mes vêtements indispensables, pour n’être pas gêné dans l’exercice de ma nouvelle fonction. Le petit pantalon de la mignonne, collé sur les charmes qu’il enveloppe, laisse deviner d’aimables rondeurs juvéniles ; un pan de chemise, qui sort de la fente, cache encore la chair nue. Je glisse la main dans l’ouverture, palpant avec plaisir le doux satin des petites fesses dodues ; je repousse la chemise, je la roule jusqu’au haut des reins, découvrant un dos d’ivoire satiné ; dans la fente du pantalon qui s’écarte sous la pression des petits hémisphères bombés, jaillit un coin de chair blanche, qui se met à la fenêtre. Je déboutonne la culotte, mettant à nu le joli postérieur arrondi en petite mappemonde renflée, au-dessus de deux cuisses rondes et blanches, laissant voir entre les cuisses écartées la petite fente rose, étroitement resserrée, bordée de petits frisons roux à peine poussés.

Pour fouetter la mignonne à l’aise, j’entoure son buste de mon bras gauche, j’enferme dans ma main un petit sein rond et menu, qui la remplit ; je lève la main droite, et j’applique aussitôt quelques claques sonores sur le petit postérieur, qui se met à gigoter, à bondir, à se trémousser, tandis que le petit mamelon se gonfle et s’agite dans ma main. Clic, clac, clic, clac, ma main retombe sèche et dure en travers des fesses, qui rougissent à chaque gifle ; de temps en temps, je la cingle sur les cuisses, froissant la peau plus tendre en cet endroit, et parfois très vertement entre les cuisses écartées, froissant le petit minet, qui se trémousse à chaque atteinte, tandis que la patiente sanglote et demande grâce. Je regarde la maîtresse, qui me fait signe des yeux que non ; je recommence donc à cingler dur et ferme, prenant un sensible plaisir à cet aimable divertissement.

Juliette, à ce moment, vient s’assurer de l’effet que produit sur moi cet émoustillant exercice, et pendant que je continue à fesser le joli derrière, elle glisse une main quêteuse dans ma braguette, où elle constate l’état brillant de son fidèle serviteur ; elle se dispose sans doute à lui demander quelque service immédiat ; malheureusement pour elle, elle lui parlait si tendrement et de si près, que tout à coup, sans crier gare, il s’épancha onctueusement entre ses lèvres,

La délinquante profita de ma distraction, et s’en tira avec une fesse rouge pourpre, et l’autre à peine rose.