Jupes troussées/1-7

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Texte établi par Société des bibliophiles cosmopolites. Éditeur scientifique, Imprimerie de la société cosmopolite (p. 51-56).
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Jupes troussées, Bandeau de début de chapitre
Jupes troussées, Bandeau de début de chapitre



VII



M adame Tannecuir, pour se refaire la main, voulut infliger elle-même le lendemain, une correction bien méritée à mademoiselle Héloise de R., un joli tendron de dix-sept ans, aux cheveux blond-cendré, aux doux yeux de gazelle, dont la candeur angélique ne laissait pas soupçonner que la mignonne était la plus indisciplinée des pensionnaires. S’étant bien trouvée de la séance au bandeau, qui favorisait l’accouplement des jeux voluptueux à l’application de la discipline, Juliette voulut recommencer l’aimable simultanéité.

J’assiste, toujours caché, aux préparatifs préalables, et quand la douce Héloïse est à demi-nue, les mains attachées derrière le dos, la maîtresse, après avoir renvoyé ses aides, couvre les yeux de la patiente d’un épais bandeau, la conduit vers un fauteuil, la fait agenouiller sur le bord, en lui promettant de doubler la dose, si elle cherche à se soustraire au châtiment. La mignonne s’agenouille penchée en avant, le front appuyé sur le dossier. Au moyen d’une courroie, qui s’attache derrière le fauteuil, et qui passe sous ses aisselles, elle la maintient immobile, étroitement attachée, ne pouvant remuer que les jambes.

Je quitte alors ma cachette, et je viens à pas de loup, prendre place auprès de la coupable. La chemise, mal enfoncée dans le pantalon, dépasse à peine la fente, laissant voir un peu de la chair blanche des cuisses. Je plonge ma main dans l’ouverture pour repousser la chemise, ce que je m’escrime à faire le plus maladroitement du monde, pour avoir le droit de peloter ces aimables contours potelés ; enfin la chemise est repoussée, une partie de la blanche mappemonde apparaît encadrée dans la fente élargie. Je contemple un moment le petit trou noir imberbe, semblable à un œil qui vous fixe, pendant que Juliette épingle la chemise dans le haut ; puis je déboutonne prestement le pantalon, que je descends jusque sur les genoux, mettant complètement à nu les fesses rebondies, qui se présentent ainsi dans leur plénitude, ainsi que les belles cuisses rondes et blanches, délicieusement tournées, entre lesquelles on voit très bien la délicieuse fente vermeille, sous un frison qui la cache ; la jolie toison blonde s’arrête juste à l’entrée, où l’on voit voltiger quelques mèches folles frisées. Le ravissant postérieur blanc et potelé offre ainsi épanoui, une large surface aux claques qui vont être le prélude d’une sévère correction.

Sur un signe de la maîtresse j’applique, avec le plat de la main, une douzaine de gifles, qui laissent des marques rouges ; la patiente ne souffle mot, mais son derrière parle à sa façon, et manifeste par ses sauts de carpe, qu’il est sensible aux rudes caresses que je lui prodigue.

Juliette, qui vient prendre ma place, me montre ce qu’elle désire. Elle désire parbleu, que je disparaisse sous ses jupes, pendant qu’elle va reprendre mon charmant exercice sur l’aimable postérieur. Comme je sais que si je souscris tout de suite à ses désirs, la fessée sera vite réglée, je m’amuse un moment aux bagatelles de la porte. Enfoui sous ses vêtements, je grimpe le long des cuisses, par une promenade de baisers ; je mordille là-haut tous les appas secrets je parcours des mains et des lèvres tous les recoins satinés, et enfin, quand j’ai tout vu et revu, je commence le grand œuvre. L’issue ne se fit guère attendre ; à peine avais-je fermé mes lèvres sur la fontaine d’amour, que je sentis couler sur mes lèvres, la chaude rosée que le petit robinet ravi distillait à l’entrée.

La fessée terminée, Juliette prend une poignée de verges réunies en faisceau, formant une verge souple et élastique, et se dispose à changer de gamme. Messire Priape, superbement développé, se demandait de quelle manière il aurait son compte, tout en assistant à la séance. Il fallait s’arranger de façon à ne pas dévoiler nos ébats par des mouvements trop brusques. Juliette retire son pantalon, pendant que je m’installe sur une chaise auprès de la délinquante, la queue au vent. Juliette s’approche, me tourne le dos, prend ses vêtements à pleines mains, les relève sur ses reins, découvrant sa superbe mappemonde faite de lis éblouissants, m’enjambe à reculons, et vient poser l’entrée de son four entre-bâillé, sur la tête de mon membre, que je tiens tout droit en face du centre des délices, dirigeant la pointe vers l’orifice ; dès qu’elle est dedans, la belle croupe descend sur la colonne, l’engloutissant peu à peu dans son vagin jusqu’à la racine ; ses fesses repoussent mon ventre, appuyant fortement sur ma toison ses contours, et elle reste ainsi enchevillée, sans faire un mouvement, tandis qu’embrassant sa hanche dans mon bras droit, je porte ma main sur le devant, à l’entrée de la grotte, et je me mets à branloter le petit bouton d’un doigt agile.

Clic, clac, les verges retombent sur les gros hémisphères, changeant en coquelicots les roses incarnadines que la fessée y a semées ; et bien qu’elles ne soient pas très sévèrement appliquées, la fustigée paraît en ressentir vivement les atteintes, car la croupe bondit, les globes s’écartent, se referment, gigotent convulsivement, découvrant les petites lèvres vermeilles, qui bâillent entre les cuisses. Mon doigt court toujours actif et léger sur le bouton, Juliette reste toujours immobile enchevillée sur ma quille. La fouetteuse fortement excitée par les plaisantes mines du gros derrière empourpré accentue la sévérité de la correction. Héloïse se démène comme une possédée, et se met à gémir d’une lamentable façon ; la croupe en bondissant s’écarte, et découvre à chaque instant le centre des délices de plus en plus entre-bâillé. Deux coups adroitement dirigés sur les lèvres du minet, arrachent deux cris aigus à la patiente, qui serre nerveusement les fesses qui se trouent de deux fossettes ; mais elles s’écartent de nouveau sous l’avalanche de cinglées qui viennent les meurtrir.

Enfin sous une grêle de coups très sévèrement cinglés, le satin se couvre de raies livides ; quelques gouttes de sang perlent à la surface ; la fustigée hurle et se tord de douleur. Mon doigt obtenait au même moment un heureux résultat ; le clitoris ému palpite et répand une douce rosée, le vagin toujours immobile se contracte sur ma verge, et la comprimant dans toute son étendue, la tette entre ses parois brûlantes, aspirant goutte à goutte sa chaude liqueur.