L’Antiquaire (Scott, trad. Ménard)/Chapitre VIII

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Traduction par Albert Montémont.
Ménard (Œuvres de Walter Scott, volume 7p. 81-88).


CHAPITRE VIII.

LA DÉLIVRANCE.


Il y a un rocher dont la cime gigantesque et pendante domine à une effrayante hauteur l’Océan auquel il sert de bornes. Tâchez seulement de m’y conduire, et je ferai cesser la misère qui vous accable.
Shakspeare. Le roi Lear.


Le bruit des voix humaines qui partaient d’au dessus d’eux alla bientôt en augmentant, et la lueur des torches ne tarda pas à se joindre à la faible clarté du crépuscule que l’obscurité de l’orage avait encore laissée. Les infortunés, de leur asile précaire, et ceux qui venaient les secourir du haut des rochers, essayèrent mutuellement de se faire comprendre plus distinctement les uns des autres ; mais le mugissement de l’orage borna leurs communications à des cris aussi inarticulés que ceux des habitans ailés de ces retraites sauvages, qui, alarmés par le son réitéré des voix humaines, là où elles se faisaient si rarement entendre, formaient un triste concert de leurs glapissemens.

Cependant un groupe inquiet s’était rassemblé sur la crête du précipice ; Oldbuck en était le premier et le plus impatient, et s’avançait avec une angoisse inexprimable tout au bord du rocher, en alongeant sa tête, sur laquelle son chapeau et sa perruque étaient attachés par un mouchoir, avec un air de résolution qui fit trembler ses compagnons plus timides.

« Prenez garde ! prenez garde, Monkbarns ! cria Caxon s’attachant aux pans de l’habit de son patron, et le tirant avec autant de fermeté que sa force pouvait le lui permettre. Pour l’amour de Dieu, prenez garde ! sir Arthur est déjà noyé, et si vous tombez aussi dans l’abîme, il n’y aura plus dans la paroisse que la perruque du ministre.

— Prenez garde à vous, Monkbarns ! s’écria le vieux Mucklebackit, pêcheur et contrebandier ; Steenie Wilks, apporte ici les cordages ; et je vous réponds que nous les aurons bientôt à bord, Monkbarns, si vous voulez seulement vous retirer de côté.

— Je les vois ! je les vois ! s’écria Oldbuck ; là, tout en bas, sur cette pierre plate. Holà ! holà, ho !

— Je les vois bien aussi, reprit Mucklebackit ; ils sont ramassés là-bas comme des écrevisses par un temps de brouillard. Mais croyez-vous que vous les aiderez en restant là à crier comme un vieux hibou pendant l’orage ? Steenie, mon garçon, apporte ici le mât gardien, je les enlèverai, comme nous enlevions autrefois les barils de genièvre et d’eau-de-vie ; prends la pioche, fais un trou pour le mât, arrange solidement le fauteuil avec des cordes, assure-le bien de toute ta force. »

Les pêcheurs avaient apporté avec eux le mât d’une barque, et comme alors une partie des gens du pays était accourue par zèle ou par curiosité, on l’eut bientôt enfoncé dans la terre, où il fut fortement fixé. Une perche attachée en croix à la partie supérieure du mât avec une corde étendue tout le long et aux extrémités de laquelle on suspendit un poids très lourd, forma une espèce de grue qui offrait le moyen de descendre un fauteuil bien solidement attaché jusqu’à la petite esplanade de roc où les malheureux s’étaient, réfugiés ; leur joie, en entendant les préparatifs qui se faisaient pour leur délivrance, fut extrêmement tempérée quand ils aperçurent par quel mode précaire de transport ils allaient traverser les régions de l’air. Le fauteuil se balançait à une toise environ au dessus du lieu qu’ils occupaient, obéissant à toutes les impulsions de la tempête et du vent, et dépendant entièrement de la solidité d’une corde qui, au milieu de l’obscurité toujours croissante, ne paraissait plus qu’un fil imperceptible. Outre le danger de confier une créature humaine aux espaces vides de l’air dans une si frêle machine, il y avait le danger plus terrible encore que la chaise et celui qui l’occupait ne fussent précipités par le vent, ou par le balancement de la corde, contre les flancs rocailleux du précipice. Mais pour diminuer le risque autant que possible, le marin expérimenté avait descendu avec le fauteuil une autre corde qui y étant attachée et tenue par les personnes restées au dessous, pouvait servir de corde de retenue et devait rendre le transport plus régulier et plus sûr. Cependant pour se commettre dans une machine semblable, au milieu du déchaînement de la tempête, battu par les vents et la pluie, avec un rocher inaccessible au dessus de sa tête et un abîme sans fond sous ses pieds, il fallait ce courage qui ne peut naître que du désespoir. Néanmoins, quelque menaçante que fût de tous côtés la perspective du danger, et quelque incertain et périlleux que parût ce moyen de salut, Lovel et le vieux mendiant, après s’être consultés un moment, et après que le premier, par un effort vigoureux et au risque de sa vie, se fut assuré de la solidité de la corde, convinrent que le mieux était d’attacher miss Wardour dans le fauteuil, et de s’en fier aux soins et à l’affection de ceux qui venaient à son secours pour la transporter saine et sauve sur la cime du rocher.

« Que mon père parte le premier ! s’écria Isabelle ; pour l’amour de Dieu ! mes amis, prenez d’abord soin de lui.

— C’est impossible, miss Wardour ; il faut d’abord s’assurer de votre vie. La corde qui peut supporter votre poids pourrait…

— Non, je ne céderai pas à un tel sentiment d’égoïsme !

— Mais il faut y céder, ma bonne demoiselle, dit Ochiltree ; car notre vie à tous en dépend. Et puis quand vous arriverez là-haut, vous pourrez les mettre au courant de notre situation dans ce lieu, car je crois qu’en ce moment sir Arthur n’en est pas capable. »

Frappée de la justesse de ce raisonnement, elle s’écria : « C’est vrai ! je suis prête et disposée à m’exposer la première au danger. Que dirai-je à nos amis là-haut ?

— De faire attention à ce que la corde n’effleure pas la surface du rocher, puis de baisser le fauteuil et de l’enlever d’une main ferme et sans dévier ; nous en donnerons le signal par des cris. »

Avec la tendre sollicitude que montre un père à son enfant, Lovel attacha miss Wardour, au moyen de son mouchoir, de sa cravate et de la ceinture de cuir du mendiant, au dos et aux bras du fauteuil, s’assurant bien de la solidité de chaque nœud, tandis qu’Ochiltree cherchait à tranquilliser sir Arthur qui s’écriait : « Que voulez-vous faire de mon enfant ? ne la séparez pas de moi ! Isabelle, reste avec moi, je te l’ordonne !

— Bon Dieu, sir Arthur, taisez-vous, et remerciez Dieu qu’il y ait ici des gens plus prudens que vous pour conduire toute cette affaire, s’écria le mendiant fatigué des exclamations déraisonnables du baronnet.

— Adieu, mon père ! murmura Isabelle ; adieu, mon père, mes armis ! » Et suivant les conseils de l’expérience d’Édie, elle ferma les yeux, en donnant le signal à Lovel, qui le transmit lui-même à ceux qui étaient au dessus. Elle fut soulevée, tandis que la corde que Lovel tenait au dessous assurait le mouvement régulier du fauteuil sur lequel elle était assise. Lovel, le cœur palpitant, tint les yeux fixés sur la draperie flottante de sa robe blanche jusqu’à ce que la machine fût arrivée au niveau de la crête du précipice.

« Arrêtez un peu maintenant, mes enfans, s’écria le vieux Mucklebackit qui était chargé du commandement, détournez un peu la perche ; bon, c’est cela. La voilà saine et sauve sur la terre ferme ! »

Des cris de triomphe annoncèrent le succès de l’entreprise aux compagnons de souffrance d’Isabelle, qui y répondirent d’en bas par de joyeuses acclamations. Monkbarns, dans l’extase de sa joie, se dépouilla de sa redingote et en enveloppa la jeune personne. Il aurait aussi ôté son habit, sa veste et son chapeau, s’il n’en avait été empêché par le prudent Caxon. « Prenez garde, Votre Honneur, vous allez vous tuer par le temps qu’il fait ; il vous faudra plus d’une quinzaine pour vous guérir du rhume que vous attraperez cette nuit, et cela ne fera ni votre affaire ni celle des autres. Non ! non ! La voiture est là tout près, ne vaut-il pas mieux que deux de ces gens y portent la jeune demoiselle ?

— Vous avez raison, dit l’Antiquaire repassant les manches de son habit ; vous avez raison, Caxon : c’est une mauvaise nuit pour la passer en plein air. Miss Wardour, laissez-moi vous conduire à votre voiture.

— Non, pour le monde entier, je ne bougerai pas que mon père ne soit sauvé. » Et d’une manière confuse et qui indiquait à quel point son courage avait surmonté la crainte mortelle d’une situation aussi périlleuse, elle expliqua du mieux qu’elle le put la situation où ils se trouvaient là-bas, et les recommandations de Lovel et d’Ochiltree.

« C’est juste, très juste ; je suis moi-même impatient de voir le fils de sir Gamelyn de Guardover sur la terre ferme. J’ai l’idée qu’en ce moment il consentirait à signer le serment d’abjuration, et la fameuse liste de reddition par dessus le marché, et reconnaîtrait même la reine Marie pour ce qu’elle fut en réalité, afin de se retrouver auprès de ma bouteille de vieux Porto dont il s’est séparé quand elle était à peine commencée ; mais il est en sûreté maintenant, et le voilà qui vient. » Car on avait de nouveau abaissé le fauteuil, où sir Arthur avait été placé sans paraître presque s’en apercevoir. « Halez-le, mes garçons, arrêtez-vous un moment pour lui ; une généalogie si ancienne repose sur une corde de vingt sous[1], Toute la baronnie de Knockwinnock dépend de trois brins de chanvre. Respice finem, respice funem, faites attention à la fin et à la corde. Soyez le bienvenu, mon bon vieil ami, sur la terre ferme, quoique je ne puisse pas dire sur la terre sèche, et qu’il ne fasse pas chaud ici. Vive une corde contre cinquante toises d’eau, quoique ce ne soit pas dans le sens du proverbe vulgaire : Il vaut mieux suspensus per funem que suspensus per collum[2]. »

Tandis qu’Oldbuck était ainsi discourant, sir Arthur, arrivé sans accident, était tendrement serré dans les bras de sa fille qui, prenant alors l’autorité que les circonstances demandaient, ordonna à quelques uns des gens qui étaient présens de le transporter à la voiture, promettant de le suivre dans quelques minutes. Elle continua de s’arrêter sur le rocher, s’appuyant sur le bras d’un vieux paysan, désireuse sans doute de voir arriver en sûreté ceux dont elle venait de partager les périls.

« Qui avons-nous là ? dit Oldbuck lorsque la machine remonta encore une fois ; qui avons-nous là, sous ces haillons ? » Puis reconnaissant les traits hâlés et les cheveux gris du vieil Édie, lorsque la lueur des torches vint frapper dessus : « Quoi ! ajouta-t-il, est-ce toi, vieux railleur ? il faut donc que nous redevenions amis… Mais qui diable est votre quatrième là-bas ?

— Quelqu’un qui en vaut bien deux comme nous, Monkbarns ; c’est le jeune étranger qu’on nomme Lovel, et qui s’est conduit, cette bienheureuse nuit, comme s’il avait eu plusieurs vies en sa possession, et qu’il voulût les donner toutes plutôt que d’exposer celle des autres. Redoublez d’attention, messieurs, si vous faites compte de la bénédiction d’un vieillard. Pensez qu’il n’y a plus personne en bas maintenant pour diriger la corde de retenue… Prenez garde à l’Oreille du Chat… ayez soin d’éviter la Corne de la Vache[3].

— Prenez garde en effet, répéta Oldbuck. Quoi ! c’est mon rara avis[4], mon cygne noir, mon phénix des compagnons en chaise de poste. Redoublez de soins, Mucklebackit.

— J’y mets autant de soins que s’il s’agissait d’une vieille caisse d’eau-de-vie, et je ne pourrais rien faire de plus, quand bien même ses cheveux ressembleraient à ceux de John Harlowe. Allons, mes enfans, hissez-le comme il faut. »

Lovel courait en effet beaucoup plus de risque que ceux qui l’avaient précédé. Son poids n’était pas suffisant pour donner de la solidité à la machine pendant son ascension ; il fut donc ballotté comme un pendule en mouvement, au risque d’être brisé contre quelque rocher. Mais il était jeune, actif et hardi, et avec l’aide du bâton ferré du mendiant, qu’il avait gardé d’après son avis, il parvint à se garantir de tout choc contre le rocher, et, ce qui était plus dangereux encore, contre les saillies qui hérissaient sa surface, flottant dans l’immense espace du vide, de même que la plume légère que le vent y a poussée, avec un balancement propre à lui causer un étourdissement d’effroi ou à lui donner des vertiges, il conserva pourtant la présence d’esprit et la liberté d’agir qui lui étaient si nécessaires, et ce ne fut que lorsqu’il se trouva déposé en sûreté sur le sommet du rocher, qu’il éprouva un étourdissement momentané. Lorsqu’il revint de cette espèce d’évanouissement, il jeta les yeux autour de lui ; l’objet qu’il aurait si ardemment voulu rencontrer s’éloignait dans ce moment. On n’apercevait plus que le blanc vêtement d’Isabelle, qui suivait le sentier par où elle devait rejoindre son père. Elle n’avait pas voulu quitter ce lieu qu’elle n’eût vu en sûreté le dernier de ses compagnons de souffrance, et que la voix rauque de Mucklebackit ne l’eût assurée que le jeune homme était arrivé avec tous ses membres, et qu’il était seulement un peu étourdi. Mais Lovel ignorait même qu’elle eût pris à son sort ce degré d’intérêt ; car, quoiqu’il n’y eût rien dans ce sentiment que de bien légitimement dû à celui qui l’avait secourue dans un pareil danger, il n’eût pas cru l’acheter trop cher en bravant des périls plus grands encore que ceux auxquels il venait de s’exposer.

Isabelle en partant avait recommandé au mendiant d’aller à Knockwinnock cette nuit même ; il s’en était excusé. « Que je vous voie au moins demain, » avait-elle ajouté. Le vieillard promit de s’y rendre ; Oldbuck lui glissa quelque chose dans la main ; Ochiltree, à la clarté des torches, regarda ce que c’était, et le lui rendit : « Non, non, je ne prends jamais d’or, Monkbarns… et puis demain vous pourriez le regretter. » Se tournant alors vers le groupe de pêcheurs et de paysans : « Qui de vous, messieurs, veut me donner ce soir à souper et de la paille fraîche ? — Moi ! moi ! moi ! s’écrièrent avec empressement plusieurs voix.

« Eh bien, puisqu’il en est ainsi, et que je ne puis dormir que dans une grange à la fois, j’irai ce soir avec Saunders Mucklebackit ; il a toujours quelque chose de bon à son souper ; quant à vous, mes enfans, je vivrai peut-être pour rappeler un de ces jours à quelqu’un de vous, qu’il m’a promis un gîte et une aumône. » Disant ces mots, il s’en alla avec le pêcheur.

Oldbuck s’empara de Lovel. « Du diable, dit-il, si vous retournez ce soir à Fairport. Il faut venir avec moi à Monkbarns… Comment donc, jeune homme, mais vous vous êtes conduit en héros ; vous êtes sur tous les points un véritable William Wallace. Allons, mon garçon, prenez mon bras, je ne suis pas un bien ferme appui par un tel vent ; mais Caxon nous aidera… Ici, vieil imbécile, donnez-lui votre bras de l’autre côté… Et comment diable êtes-vous descendu sur cet infernal Tablier de Bessy, puisque c’est ainsi qu’on l’appelle ? Maudits soient cette Bessy et son tablier ! Tout ce qui a le nom de femme ou appartient à une femme, signifie ruine et destruction.

— Ce n’était pas la première fois que je gravissais des rochers, dit Lovel, et j’avais déjà remarqué depuis long-temps des chasseurs aux oiseaux, lorsqu’ils descendaient le long de ce précipice.

— Mais par quel miracle vîntes-vous à découvrir le danger du fantasque baronnet et de son intéressante fille ?

— Je les avais aperçus du bord du précipice.

— Du bord ? diable ! Et qui vous poussait donc dumosa pendere procul de rupe[5] ? quoique dumosa ne soit pas le terme propre[6]. Quel diable, dis-je, vous poussait donc sur le bord du précipice ?

— Mais je vous avouerai que j’aime à voir s’amonceler et à entendre gronder l’orage qui s’approche, ou, d’après vos expressions classiques, monsieur Oldbuck, suave mari, magno[7], et ainsi du reste. Mais nous voici au détour du chemin de Fairport, je vais vous souhaiter une bonne nuit.

— Vous ne bougerez ni d’un pas ni d’un pouce, ou de la longueur d’un saumon, mot qui, pour le dire en passant, a embarrassé plusieurs prétendus antiquaires. Vous savez parfaitement que l’espace qu’accordent les statuts pour le passage d’un saumon au travers d’une écluse, d’une digue, est précisément le même que celui qui est nécessaire aux mouvemens d’un gros porc. Maintenant, je prétends vous prouver que, de même qu’on a fait usage des objets terrestres pour établir les mesures sous-marines, de même on doit supposer que les productions des eaux ont été considérées comme des bases pour mesurer les terres. Shaltmont, saumon, vous voyez la liaison intime des sons ; toute la différence consiste à retrancher deux lettres et à en ajouter une nouvelle. Il serait à désirer qu’un antiquaire n’exigeât pas de plus difficiles concessions lorsqu’il se propose de déterminer une étymologie.

— Mais, mon cher monsieur, j’ai réellement besoin de rentrer chez moi… je suis trempé jusqu’aux os.

— Vous aurez ma robe de chambre et mes pantoufles, jeune homme, et prenez garde d’attraper la fièvre antiquairienne, comme on attrape la peste en portant les vêtemens d’un pestiféré. Allons, je vous devine, vous craignez de mettre en dépense un vieux garçon ; mais n’avons-nous pas les restes de cet excellent pâté de volaille, qui, meo arbitrio est meilleur froid que chaud ; et cette bouteille de mon vieux vin de Porto, dont cet imbécile de baronnet, auquel je ne pardonne plus sa sottise depuis qu’il a évité de se rompre le cou, n’avait pris qu’un verre lorsque sa mauvaise tête commença à battre la campagne au sujet de Gamelyn de Guardover ? »

En parlant ainsi, il entraîna Lovel jusqu’à la porte du Pèlerin de Monkbarns. Jamais peut-être deux piétons plus fatigués n’en avaient franchi le seuil. L’exercice qu’avait fait Monkbarns avait été d’un genre bien différent de ses habitudes ordinaires, et son compagnon, plus jeune et plus robuste, avait éprouvé ce soir-là une agitation d’esprit qui l’avait encore plus harassé que les fatigues corporelles et extraordinaires qu’il avait éprouvées. »


  1. Ten penny, dit le texte : le penny anglais vaut 10 centimes de France. a. m.
  2. Il faut mieux être suspendu par les reins que par le cou. a. m.
  3. Cat’s-lug-Corner (mot à mot le Coin de l’oreille du chat) et Crummie’s-Hort (la Corne de la vache) sont ici des noms de lieux. a. m.
  4. a. m.
  5. Suspendu à un rocher boisé. a. m.
  6. Sans doute parce que le rocher était nu. a. m.
  7. Sur la douce et majestueuse mer. a. m.