L’Encyclopédie/1re édition/MANTILLE

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MANTILLE, s. f. terme de Marchand de modes, cette mantille ne servoit que d’ornement, & étoit attachée par en-haut au collet de la robe des femmes, elle formoit la coquille par-derriere, & il y avoit deux pendans qui se nouoient par-devant, & qui passoient ensuite par-dessous les bras pour se renouer par-derriere ; au bout de ces deux pendans, il y avoit deux gros glands d’or, d’argent ou de soie. Cet ajustement ne venoit que jusqu’à la moitié du bras, & étoit fait d’étoffe de soie légere, de réseau, d’or, d’argent, de dentelle, de gase, de velour ou de chenille. Cet ajustement a fait place aux mantelets, & n’a été porté que par les femmes du premier ordre.