La Chanson de Roland/Léon Gautier/Édition critique/Laisse 26

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XXVI

« Sire, dist Guenes, dunez mei le cungied ; Ganelon dit à l’Empereur : « Donnez-moi congé, Sire ;
« Quant aler dei, n’i ai plus que targer. » « Puisqu’il y faut aller, je n’ai plus de temps à perdre.
Ço dist li Reis : « Al Jhesu e al men ! »
« — Allez, dit le Roi, pour l’honneur de Jésus et pour le mien. »
340 De sa main destre l’ad asolt e seignet,
Charles lève alors sa main droite ; il fait sur Ganelon le signe de la croix ; il lui donne l’absolution,
Puis li liverat le bastun et le bref. Aoi. Puis lui remet le bâton et la lettre.


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Vers 339. — Lire Mien. O. V. la note du v. 149 et celle du V. 545.

Vers 340.Asols. Pour le cas régime (absolutum), il faut asolt.

Vers 341.Livrat. Mu.

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