La Liberté, ou Mlle Raucour/Texte entier

Une foule d’événemens extraordinaire ſe ſuccedent ſans interruption depuis le commencement de la révolution. L’amour de la liberté, cette paſſion dominante parmi l’eſpece humaine, ſource inépuiſable des actions les plus héroïques, lorſqu’elle eſt bien dirigée ; modifiée, dans les circonſtances actuelles, de mille & mille manieres par l’intérêt perſonnel, produit chaque jour, dans toute l’étendue du royaume, des effets auſſi funeſtes que multipliés. Le rêve de Mercier, le réveil d’Epiménide n’ont rien vu de ſemblable à ce qui ſe paſſe à préſent ſous nos yeux ; l’un a rêvé trop tard, l’autre n’a pas aſſez dormi ; leurs idées fantaſtiques, filles d’une imagination exaltée, ne préſentent que des faits chimériques qui ne peuvent exiſter que dans leurs cerveaux remplis de platoniſme.
La priſe de la baſtille, monument éternel de la bravoure des Pariſiens ou de la lâchetè du gouverneur ; le ſupplice de pluſieurs perſonnes de diſtinction, miſes à mort ſans forme de procès par un peuple le plus humain de l’Europe : la journée du 6 octobre, journée à jamais célèbre par les atrocités qu’elle éclaira & par la qualité & le ſexe des combattans qui les commirent ; époque digne du haut-bois de ronſard ou de la trompette fêlée de paliſſot ; un roi juſte & bon, captif au milieu de ſes ſujets qui ſe diſent libres ; une reine digne de l’adoration de tous les Français, en butte à tous les traits de la plus affreuſe calomnie ; les princes du ſang royal forcés de vivre loin de leur patrie pour ſe ſouſtraire à la rage d’une populace mutinée ; la meilleure nobleſſe du royaume errante chez l’etranger pour éviter la lanterne… …exerçant dans Paris le deſpotiſme le plus abſolu ; un homme diſtingué par ſon mérite perſonnel, puni du dernier ſupplice pour avoir voulu être fidèle à ſon roi ; une caiſſe publique s’autoriſant du déſordre actuel pour manquer à ſes engagemens les plus ſacrés, le crédit & le commerce ruinés ſans reſſource ; le déſordre dans toutes les parties de l’adminiſtration ; le pouvoir légiſlatif abuſant de ſon autorité, le pouvoir exécutif ſans force & ſans vigueur ; les droits les plus ſaints foulés aux pieds, la religion ſapée par ſes fondemens, ſes miniſtres réduits à la mendicité ; les repréſentans d’une nation auguſte, oubliant la dignité de leurs fonctions, s’injuriant ſans pudeur, employant de part & d’autre, pour faire valoir leur opinion les armes de l’aſtuce, les reſſources des ſophiſmes, & les traits de la calomnie elle-même : telles ſont mes chères conſœurs, les triſtes ſcénes qui ſe paſſent chaque jour ſur le théâtre ſanglant de la révolution, tels ſont les événemens ſiniſtres qui préſagent à la nation Françaiſe l’avenir le plus triſte, & la perſpective la plus redoutable.
Le tableau des différentes époques de la révolution, n’en eſt, à proprement parler qu’une eſquiſſe très-imparfaite. Je n’ai pas dit un mot des événemens particuliers, dont tant d’individus plus dignes d’un meilleur ſort ont été les déplorables victimes. Je ne vous parlerai point de la ſubverſion totale des idées les plus ſimples dans l’eſprit des Français ; ils ſemblent avoir oublié leur amour pour leur roi, &, j’oſe le dire, leur frivolité même toute entiere à l’objet important qui m’occupe, & peur lequel je vous ai aſſemblées ici ; je paſſe rapidement ſur tout ce qui nous eſt étranger.
Comme Françaiſes, comme citoyennes actives, vous devez prendre part à tout ce qui intéreſſe l’universalité de la nation dont nous ſommes membres ; mais, ce devoir une fois rempli, n’oublions pas nos cons & nos clytoris ; nous nous manquerions à nous-mêmes, nous mériterions la vérole la plus caractériſée, ſi par des motif, que je ne puis prévoir, nous négligions de prendre des moyens pour nous en préſerver, & nous conſerver la faculté de nous gamahucher tout à notre aiſe. Déjà la morne triſteſſe ſe peint ſur vos fronts ; déjà la chaude-piſſe cordée ſemble avoir fait ſur vous les plus grands ravages. Les graces diſparoiſſent, les pâles violettes prennent la place des roſes & des lys qui, n’agueres brilloient ſur vos viſages : vous tremblez, votre foutre rentre tout dans vos reins ; cependant vous ignorez encore de quel danger vous êtes menacées ! moi-même, quoique familiariſée avec la crainte, je n’y ſonge jamais, ſans que les poils de mon cul ſe hériſſent ; ſans que mon clytoris racourciſſe ſubitement ; ſans que mon con, qui eſt d’une très-belle ampleur, ſe retréciſſe prodigieuſement. Non, jamais ſpécifique ne fit d’effet plus ſurprenant & plus prompt ; mais armons-nous d’une fermeté héroïque, oublions un inſtant que nous ſommes des femmes l’effort ne ſera pas pénible ; accoutûmées, à faire les fonctions des hommes, prenons en le courage. Voici le fait.
Par une requête digne de celles qui l’ont préſentée, & ſur des motifs qui auroient du leur mériter quelques points de ſutures à leur ample ſolution de continuité, les putains, cette peſte publique que le tonerre puiſſe écraſer, ont obtenu du comité de fouterie compoſé des plus mauvais jean-foutres que la terre ait produits, un décret qui ordonne aux bougres & aux bardaches de décorer leur chapeau d’une pine garnie de poils, en forme de plumet, comme un ſigne de flétriſſure auquel on puiſſe les reconnoître ſans peine & les montrer au doigt, à moins que renonçant pour toujours à leur fureur enculatoire, ils ne faſſent profeſſion publique de putaniſme. Les ſodomiſtes ont ſu qu’ils étoient voués au mépris & à l’éxécration : auſſi-tôt ils ſe ſont aſſemblés au Luxembourg, préſidés par le brave enculeur Villette, & ont nommé des Commiſſaires, ſodomiſtes décidés, & un procureur, pour foutre les putains en déroute & donner leur défenſe dans une affaire qui compromet leur goût pour le cul, & la conſidération dont ils jouiſſent dans la ſociété. Juſques-là nous nous en foutons ; nos cons & nos clytoris n’y ſont encore pour rien : mais hier, pendant que je foutois Mlle Lange ſans avoir fermé ma porte, pendant que je m’eſcrimois de toutes mes forces pour faire monter mon foutre des talons, le chevalier de Con-bis, fouteur à l’épreuve, qui m’a bricolé mainte fois à couillons rabattus, lorſque j’étois divinité pouliniere aux Français, entre chez-moi d’un air effaré, de l’air d’un homme tout fraîchement châtré ; & ſans faire attention que j’étois prête à décharger, je ſors, me dit-il, en me tirant rudement par le bras, je ſors de chez la vicomteſſe de Con-fendu, où tandis que vous vous amuſez à foutrailler, on trame contre toute la ſecte anandrine un projet capable de la détruire de fond-en-comble. Mon amitié pour vous, ma reconnoiſſance pour vos ardens ſervices m’obligeoient de vous en avertir ; je n’ai pas achevé de me faire branler pour venir plutôt vous donner cet avis important ; j’ai rempli mon devoir, déchargez ſi vous en avez le courage, & prenez vos ſûretés. »
A ces mots le foutre ſe coagule dans mes couilles, je débande ; & Mlle L*** qui décharge où déjà à grands flots, ſent tarir tout-à-coup la ſource de ſon ſperme. Je l’avoue franchement, l’univers s’écroulant n’auroit pas fait ſur moi un effet auſſi terrible que les paroles du chevalier ; la vérole la plus complette m’auroit moins épouvantée : je tombai dans une ſtupeur qui fit craindre pour mes jours, Envain employa-t-on les ſpiritueux, en vain m’inonda-t-on d’un déluge d’eſſence, l’eau des Carmes, l’eſprit même de foutre eût été ſans effet ; ce ne fut qu’à force de me branler & de me gamahucher, que la petite Lange me rappella à la vie. Revenue à moi-même, mon premier mouvement fut de porter ma main ſur mon con pour m’aſſurer de mon exiſtence : je crus avoir rêvé les paroles du chevalier Con-bis : mais Mlle Lange me tira de mon erreur. Je donnai la torture à mon imagination pour découvrir quels pouvoient être les motifs du complot odieux des putains, j’examinai ſoigneuſement qu’elle avoit été notre conduite à l’égard de cette vile canaille, & je ne trouvai rien, ni dans nos cons, ni dans nos culs, qui nous eût mérité ſon animadverſion. Enfin, à force de réfléchir, le foutre commençoit à me monter au viſage, lorſqu’une idée lumineuſe ſe préſenta. La voici.
Tant que nos beſoins pécuniaires ou notre goût pour la fouterie ordinaire, nous ont fait une néceſſité de nous ſervir de couilles & des pines ; nous avons porté une partie des déſagrémens ſans nombre, des incommodités inſéparables du métier de putain ; mais depuis que l’utile produit de nos cons, nous a miſes au-deſſus de l’indigence ; depuis que nous nous ſommes approprié les dépouilles du nombre infini de couillons habillés en homme, que nos charmes & nos artifices ont fait tomber dans nos filets ; depuis que notre goût mutuel pour le clitoris nous a fait renoncer à l’uſage des vits ; les fouteuſes & compagnie accoutumées jadis à partager avec nous, chancres, poulains, vérole & toute ſa ſéquelle, ſe voyant ſeules chargées du pénible emploi d’exercer les talens des ſuppôts de Saint Côme, ont formé l’horrible projet de nous faire rentrer dans la claſſe des putains ordinaires ; en nous dénonçant au comité de fouterie, comme faiſant un uſage illicite de nos engins & de toutes les parties qui compoſent l’organe de la volupté, s’il faut juger du ſuccès de leur entrepriſe, par celui qu’elles ont déjà obtenu dans leur affaire contre les ſodomiſtes ; j’oſe vous prédire que nous ſommes foutues, & foutues ſans être payées. Le décret du comité de fouterie, la reſſemblance de notre cauſe avec celle des bougres & des bardaches, le crédit des putains auprès des juges qui les foutent gratis, tout doit nous faire craindre de ſuccomber dans une affaire où nous n’avons point de moyens de ſéduire ceux qui doivent la décider.
Il eſt donc inſtant de prendre de bonne heure les moyens les plus surs de détourner l’orage qui gronde, je ne dirai pas ſur nos têtes, mais ſur nos cons, ſur nos clitoris ; en un mot, ſur tout ce qui nous procure le plaiſir de foutre & de décharger. Rappellez-vous qu’il en eſt, en fait de chicane comme en fait de fouterie ; dans le coït, celui qui donne le premier coup de cul, eſt ordinairement le premier à éjaculer ; en fait de plaideurs, l’agreſſeur eſt preſque sûr de l’emporter ſur ſon adverſaire. Lions-nous donc d’intérêt avec les enfans de Sodôme ; faiſons avec eux une ligue cimentée par le foutre, laiſſons-nous enculer, même s’il le faut ; nous ne devons point nous parer d’une fauſſe délicateſſe ſur le choix des moyens, tous ſont honnêtes quand ils menent au but ; j’en atteſte le poète qui a dit ? dolus an virtus quis in hoſte requirat ? & ce poéte-là n’étoit pas un couillon. Que nos forces réunies à celles des rivettes foutent le tour aux mauvaiſes coquines, aux ſacrés garces qu’un ſuccès paſſager & capté a bouffies d’orgueil, mais qui n’ont triomphé un inſtant, que pour rentrer avec plus de honte & de confuſion dans le bourbier des bordels. En effet, mes chères con-ſœurs, ou les fouteuſes intimidées renonceront à leur foutu projet, ou bien elles le mettront à exécution : ſi elles le font ſur déſiſtement, nous nous foutons d’elles, & nos craintes ſont diſſipées : ſi elles ſont aſſez bêtes pour s’obſtiner, elles ſuccomberont infailliblement à nos forces réunies à celles de ſodomiſtes, duſſions-nous, pour aſſurer le ſuccès vendre juſqu’aux poils de nos cons, pour en faire des mouſtaches aux grenadiers de l’armée bleue. Ainſi, quoiqu’il arrive, ma motion me paroît ſage, & je demande que l’honorable aſſemblée m’en diſe ſon avis avec ſa franchiſe ordinaire.
Une aimable putain, une actrice charmante, Adeline s’eſt levée & a dit : « je ſuis fouteuſe dans l’ame, tout le monde le ſait, & j’en fais gloire : j’aime les hommes, & les femmes me pendent au cul. Je préfère une longue & groſſe pine, qui bouche, au moins en partie, le vaſte orifice de mon con, qui me racle vigoureuſement, & qui me fait décharger avec abondance, à un clitoris mince & court, qui ſe perdroit dans ma fente, qui ne feroit que me foutrailler, & qui ne pourroit me faire verſer une goutte de foutre. Premier motif pour que je ne ſois pas de l’avis de mademoiſelle Raucour. D’ailleurs, je me fouts de la ſecte Anandrine comme du poil de mon cul.
J’ignore ſi le projet des putains exiſte réellement ; & quand cela ſeroit, je n’en ſerois pas plus portée à intervenir contre elles ; comme fouteuſes, leurs intérêts ſont les miens ; &, à moins qu’on ne me prenne pour une imbécille, on ne doit pas eſpérer que je fournirai des verges pour m’en foutre : comme citoyenne active, qualité qu’elles ne me diſputeront pas, je dois contribuer, autant que je le puis, aux plaiſirs des fouteurs qui m’en procurent ſi ſouvent à moi-même ; & vous obliger à exercer encore le putaniſme public, c’eſt rendre un ſervice ſignalé aux amateurs des grands cons ; c’eſt leur rendre un bien dont la poſſeſſion doit leur être chère, puiſqu’ils l’ont acquiſe au prix de leur argent & de leur ſanté ; car, combien de fortunes nos cons n’ont-ils pas renverſées ? Combien de chaudes-piſſes n’ont-ils pas fait circuler ? J’en atteſte un tas de ribauds qui coulent ſur les grabats de Bicêtres, les leſcives impures dont nous leur avons fait préſent ; & vous voudriez étaler votre goût pour les clitoris ! & vous n’auriez pas honte de faire de vos engins & de leurs acceſſoires, un uſage auſſi révoltant que funeſte, un uſage qui eût répugné aux Pariſiennes, aux Aſpaſies, aux Meſſalines elles-mêmes ! Ah ! renoncez plutôt à vos inclinations clitoriales ; reprenez le culte des pines, le ſeul digne de vos attraits & de vos charmes : qu’un déluge de ſperme viril, répandu ſur vos cons en guiſe d’eau luſtrale, les lave des impuretés ſans nombre dont ils ſe ſont ſouillés. Appaiſez Priape par ce ſacrifice expiatoire, j’oſe vous promettre que vous déchargerez avec plus de volupté que jamais ; j’oſe vous pronoſtiquer des fouteurs infatigables, du foutre à gogo, & de l’argent, pas beaucoup peut-être, mais des aſſignats plus que vous n’en voudrez : il eſt tant de gens à qui ils ne coûtent rien, qu’ils n’en ſont pas chiches.
Croyez m’en, abandonnez les enfans de Sodôme à leur malheureux ſort, ils ne ſont pas dignes de votre compaſſion : opprobre de la nature qu’ils outragent de toutes les manières, puiſſent-ils être rongés par la criſtalline juſqu’à la moële des os ! Puiſſent mes réflexions faire ſur vous l’impreſſion que j’ai lieu d’en attendre : ſi elles ſont vaines, j’aurai du moins fait pour le vit & pour les couilles, ce que mon goût & la juſtice exigeoient de moi ; & je m’en conſolerai, en foutant à tort à travers, tant qu’il me reſtera une goûte de foutre.
Je ne m’étois point flattée, reprit Mademoiſelle Raucour, de faire entrer Mademoiſelle Adeline dans mes idées : avec un tempérament de louve, & une cupidité inſatiable, il étoit difficile qu’elle adoptât un plan qui contrarie directement les deux paſſions favorites, & qu’elle renonçât au plaiſir de foutre & de gagner de l’argent ; mais n’ayant rien dit dans mon diſcours qui pût bleſſer ſa délicateſſe, j’avois lieu d’attendre de ſa part, qu’elle mettroit un peu plus de modération dans ſa réponſe, & qu’elle auroit quelques ménagemens pour un goût auquel nous ſommes livrées ſans réſerve, & auquel nous tenons auſſi fortement que les Couilles tiennent au Vit. Quoiqu’en diſe Mlle. Adeline, quoique le foutre lui ſoit monté au viſage, lorſqu’elle vomiſſoit ſa diatribe contre nous : je ſuis perſuadée, mes chères Con-ſœurs, qu’il n’y en a pas une parmi vous, quelque putain qu’elle ait été dans le tems, qui n’aimât mieux ſe faire coudre le Con, que de reprendre l’uſage des Pines, qui tant de fois vous ont gâté la taille : & ne croyez pas que notre inclination pour le clitoris ſoit d’invention moderne ; ce n’eſt pas d’aujourd’hui que les femmes ſe ſont aviſées de foutre ſans le ſecours des hommes, nous en avons des exemples de tous les ſiècles & de tous les pays. Ces Femmes guerrières dont l’hiſtoire nous conte tant de merveilles : ces Amazones célèbres qui habitoient les bords du Thanaïs, avoient un con, & un con auſſi chaud que le nôtre ; cependant elles ne foutoient avec les hommes qu’une fois l’an, encore étoit-ce pour perpétuer leur race, & le reſte du tems, elles ſe foutoient les unes les autres. Les dames romaines n’excluoient les hommes des Saturnales, que pour ſe livrer ſans contrainte aux innocens ébats qu’on nous reproche. Les femmes ſauvages du Canada, que leurs maris abandonnent pendant ſept ou huit mois que durent leurs chaſſes, ſe dédommagent de la privation, des pines par l’uſage du clitoris ; & s’il vous faut des autorités plus récentes & plus reſpectables, ne puis-je pas vous citer… ; mais gardons-nous de toucher à l’Arche Sainte, une paralyſie ſubite ſeroit la juſte punition d’un pareil attentât.
La Dlle. Adeline jette la pierre aux Bougres & aux Bardaches ; mais eſt-elle dans le cas de le faire ? eſt-elle franche du colier à cet égard ? Non ſans doute, non, & j’en jure par le con de Mlle. Lange ; ſans m’excepter moi-même, il n’en eſt point parmi nous, qui, par interêt ou tout autre motif, n’ait cent fois pouſſé la complaiſance juſqu’à ſe laiſſer foutre par derrière ; & s’il falloit faire vérification de pièces, le mince intervale qui ſépare nos cons de nos culs, prouveroit bientôt ſans réplique la vérité de mon aſſertion. Mais pourquoi discuter ſi long-tems une queſtion qui n’en a pas beſoin ? Je tenterois inutilement de perſuader Mlle Adeline ; dominée par ſon humeur foutante, elle est attachés à ſon opinion comme un morpion aux couilles d’un pauvre homme. Je mets donc la motion aux voix, & je demande que toutes celles qui ſont de l’avis de l’intervention, s’exploitent en préſence de la récalcitrante, pour lui prouver la liberté des ſuffrages. A l’inſtant toutes les aſſiſtantes tombent à la renverſe deux à deux ; on n’entend plus dans la ſalle que des ſoupirs étouffés, avant-coureurs de la volupté ; le parquet retentit des coups de culs, cent fois répétés : toute la bande joyeuſe s’eſcrime avec l’ardeur des plus vigoureux athlettes. Adeline ſeule, triſtement aſſiſe ſur ſon ſiege, ſemble plongée dans une eſpece d’anéantiſſement. Elle ſe réveille enfin, & trouſſant ſes juppes avec fureur, ”je jure par cet antre auſſi reſpectable que le Styx, une haine éternelle à toute la ſecte anandrine. Puiſſe-t-elle voir ſes cons ſécher de beſoin, implorer en vain les ſecours de Priape, & moi, nager dans un océan de foutre.„ A ces mots elle quitte la ſalle & diſparoit.
Cependant les votantes s’empreſſoient de donner leur opinion ; elles déchargent toutes à-la-fois, & la motion ayant paſſé à l’unanimité des voix, la demoiſelle Raucourt dicta l’intervention dans les termes ſuivans.
INTERVENTION
des Tribades dans la cauſe des Bougres
& des Bardaches, contre les
fouteuſes &c.
Nous, Actrices, Danſeuſes, figurantes, eſpaliers de l’Opéra, des Français, des Italiens &c. &c. &c. ayant renoncé à foutre dans les formes ordinaires pour nous mettre à l’abri des ſuites qui en réſultent, & ayant fait ſerment de plus uſer de pines & couilles, pour n’avoir pas le déſagrément de voir nos ventres groſſir, & nos tailles devenir lourdes & maſſives, ce qui nous foutoit malheur ; étions convenues de nous foutre & gamahucher mutuellement, afin de cueillir les roſes du plaiſirs, ſans être expoſées à la piqure de ſes épines. Sans craintes & ſans remords parce que nous ne nuiſions à perſonne. Nous nous livrions ſans méfiance à nos amuſemens innocens, lorſque nous avons manqué être les victimes de notre ſécurité. Mais une divinité bienfaiſante veilloit ſur nous : il nous est parvenu que les putains formoient ſourdement le projet de nous faire exercer de nouveau le catinisme public que nous avons abjuré avec ſerment. A peine inſtruites, nous nous ſommes aſſemblées & après avoir mûrement diſcuté un projet auſſi important, après nous être foutues & refoutues, branlées & gamahuchées juſqu’à épuiſement, conſidérant que nous donnerions des preuves d’une lâcheté dont nous ſommes incapables, ſi nous ne prenions pas tous les moyens poſſibles de réſiſter aux fouteuſes nos adverſaires ; conſidérant en outre, que renoncer à nous clytoriſer, ce ſeroit renoncer à ce qui nous fait chérir l’exiſtence, nous avons arrêté d’intervenir en faveur des Bougres & des Bardaches dans leur affaire contre les Putains & compagnie, pendante au comité de fouterie ; offrant aux enfans de Sodôme de faire la moitié des dépenſes des pourſuites, à telle ſomme qu’elles puiſſent ſe monter ; & de payer en cas de ſuccombantes, notre portion de tous les frais qui ſeront faits à cette époque, dont le rôle ſera mis ſous nos yeux avec les ſignatures & paraphes de droit ; à condition néanmoins, que lesdites Putains & compagnie ſeront pourſuivies à toute outrance par devant tous les tribunaux chargés de connoître des affaires foutatives & enculatoires, juſqu’à entier déſiſtement de leur part, ou juſqu’à jugement définitif ; voulant que la préſente, & tout ce qui la précéde, ſoit légalement ſignifié à notre partie adverſe par le miniſtère de notre huiſſier ordinaire, pour qu’elles n’en prétendent cauſe d’ignorance, & avons ſigné le tout avec notre plus précieuſe ſubſtance, avec notre foutre.
Fait à Paris, le lendemain de l’Egratignure de Charles Lameth.[1]
V… P… C… aînée,
C… cadette.
à l’original.
jugement, & ſcellé du grand
ſceau de la ſociété, portant
l’empreinte d’un clytoris im-
perceptible au milieu d’un
large con.
Exploit de ſignification.
Nous huiſſier de tout ce qui concerne le plaiſir de la fouterie, reçu & immatriculé dans tous les théâtres, bordels, bouſins, allées du Luxembourg, des Tuileries & de tous les lieux ſuſpects & infâmes, dont Paris, bordel général du royaume eſt compoſé ; y domicilié, ſouſſigné, prêt à tout faire pour de l’argent, dévoué ainſi que tous mes confreres, & tous les ci-devant robins, aux perſonnes qui payent largement & comptant ; à la requête de l’honorable ſecte anandrine ; avons, par le préſent exploit, duement contrôlé, ſignifié l’intervention ci-contre & tout ce qui la précede, aux putains & compagnie, parlant à la vicomteſſe de Con-ſendu, en ſon domicile, au bordel, deſcente du perron ; & du tout lui avons baillé copie, dont acte, à Paris, ſigné, Gratte-Con, huiſſier.
Contrôlé & inſinué à l’article
con ; reçu ſept ſols ſix deniers.
Signé, L. C.
Reçu copie le… & branlé la pine à l’huiſſier pour le dédommager de ſes peines, déclarant aux anandrines que nous fournirons nos réponſes dans le délai fixé par l’ordonnance.
Signée la Vicomteſſe de Con-Fendu.
Réponſe de la vicomteſſe de Con-fendu & de ſes adhérentes à l’intervention de la ſecte anandrine.
Avec tout l’eſprit qu’on ſuppoſe à mademoiſelle Raucour, avec toute la pénétration dont elle eſt réellement douée, on eſt forcé de convenir que ſes lumieres ſont quelquefois en défaut ; elle vient d’en donner une preuve non équivoque dans ſon diſcours à ſes compagnes pour les engager à prendre fait & cauſe contre nous, ſur un rapport que rien ne pouvoit lui faire regarder comme authentique.
Soit maladreſſe, ſoit éclipſe d’eſprit, ſoit défaut de meilleurs moyens, mademoiſelle Raucour, fronde impitoyablement les opérations de l’auguſte aſſemblée nationale ; préſente, ſous un aſpect odieux & terrible, tous les évènemens que la révolution a produits ; & voue au mépris & à l’exécration la brave garde nationale dont le courage & la vigilance ſont le plus ferme ſoutien de la liberté publique. Dans la fange de la diſſolution où elle croupit, elle oſe porter un œil profane ſur l’heureuſe conſtitution qui faît la joie des bons citoyens ; ſa bouche impure oſe diſtiler le poiſon de l’envie ſur tout ce que le patriotiſme a de plus reſpectable parmi les Français ; accoutumée à vivre avec les ſuppôts de l’ariſtocratie, elle en a pris les idées, accoutumée à branler, à ſuccer leurs vits, elle en a avalé les principes avec le foutre. Ce n’eſt pas pour en venir à ce qu’elle appelle ſon objet principal, que la demoiſelle Raucour étale ſes ſentimens ſur la révolution, c’eſt qu’elle eſt réellement ariſtocrate elle-même, c’eſt qu’elle voudroit faire adopter ſa façon de penſer à ſes compagnes, dans la folle eſpérance, peut-être, de faire quelqu’impreſſion dans le public ; mais elles comptent pour ſi peu de choſe dans le monde, qu’on n’a rien à craindre de leur part.
En expoſant ainſi au grand jour les vrais ſentimens de la demoiſelle Raucour & de ſes ſectatrices, nous nous croyons obligées, avant de répondre à leur intervention & aux injures dont elle eſt parſemée, nous nous croyons obligées de faire notre profeſſion de foi.
Nous déclarons donc que nous ſommes patriotes zélées, & qu’il ne tiendra pas à nous que la conſtitution ne s’acheve à la ſatisfaction de tous les partiſans de la bonne cauſe ; nous reſpectons l’aſſemblée générale, nous en aimons les membres en particulier, & nous leur en donnons des preuves toutes les fois qu’ils daignent nous honorer de leur viſite ; nous ſommes avec eux ſans réſerve ; nous nous prêtons à tout pour les amuſer con, cuiſſes, feſſes, tétons, tout eſt à leur diſpoſition, & leurs moindres deſirs ſont pour nous des ordres ſacrés & reſpectables : telle eſt notre maniere de voir & de ſentir dans les circonſtances actuelles ; nous ne craignons pas de la publier, parce que, toutes putains que nous ſommes, nous ſavons apprécier les choſes, & diſtinguer ce qui eſt bon d’avec ce qui eſt mauvais.
Bien loin de prendre des moyens pour défendre leur abominable ſecte, les anandrines devroient rougir de honte de louer un goût qui les déshonore aux yeux des perſonnes qui font le moins de cas de l’honneur, à nos propres yeux ; car convenir qu’on a une paſſion décidée & inſurmontable pour un clitoris, pour un engin dont l’uſage ne doit que très-rarement produire l’éjaculation ; n’eſt-ce pas le comble de l’infame ? n’eſt-ce pas outrager la nature ? ne vaudroit-il pas mieux mille fois ſe ſervir d’un bon gros vit, aux riſques d’attrapper la vérole la plus complette, aux riſques même de voir gâter ſa taille ? Et les tribades oſent nous appeller une vile engeance ! mais cette épithéte flétriſſante ne leur convient-elle pas mieux qu’à nous ? Je le demande à tous les connoiſſeurs en fouterie.
Nous n’avons pas plus d’amour-propre qu’il ne faut ; mais, ſans prévention, nous oſons nous flatter qu’aux yeux du public, nous ſommes moins avilies, moins mépriſables qu’elles ; la raiſon en eſt ſimple & à la portée d’un chacun. Nous foutons, nous branlons, quelquefois même, puisqu’il faut l’avouer, nous gamahuchons ; mais c’eſt pour gagner notre vie, & qu’importe, après tout, de quelle maniere on la gagne ? Les uns ſe procurent leur ſubſiſtance à la ſueur de leurs fronts, nous vivons de celle de nos culs ; d’ailleurs en ſatisfaiſant ce beſoin le plus urgent pour tout être vivant, nous rempliſſons le but de la nature, qui ne nous a pas fait des cons pour y loger des ſouris, & ſi nous n’avons pas ſouvent le plaiſir de faire des enfans, nous avons celui de décharger, & ce n’eſt pas le moins ſenſible de tous. Mais les anandrines, qui nous taxent de mauvaiſes coquines, peuvent-elles alléguer en leur faveur des raiſons auſſi plauſibles que celles que je viens d’expoſer, je les en défie. Elles ſont au-deſſus du beſoin, elles en conviennent ; leur coït ne peut pas remplir le but de la nature ; c’eſt tout ſimple : le plaiſir qu’elles ſe procurent doit être bien peu de choſe ; ce n’eſt donc que par un rafinement mal entendu, ce n’eſt que par un excès de libertinage qu’elles ſe foutraillent mutuellement ; & par-là même, elles ſont plus viles, plus mépriſables que les branleuſes de la place Louis XV. La demoiſelle Raucour, pour étayer ſon ſyſtême clitorial, ou peut-être pour faire parade d’une érudition dont nous nous foutons comme des couilles de Tarquin ; nous cite d’un ton empoulé l’exemple des Amazones, des dames romaines, des femmes du Canada : oh ! pour le coup, la Raucour ſe fout de nous, ou elle a perdu la tête. Quand je vois une femme ſe foutre le ton de pédantiſer, il me ſemble qu’on m’arrache les poils du con l’un après l’autre, & je lui foutrois volontiers de mon pied dans le cul ; mais la Raucour a-t-elle voyagé chez les Amazones pour nous parler de leurs mœurs avec tant d’aſſurance ? Non, ſans doute ; elle a vu cette farce dans quelques vieux bouquins dont elle auroit mieux fait de ſe torcher le derriere. Nous n’en croyons pas plus ce qu’elle dit des dames romaines ; comme elle n’a jamais foutu le nez dans leur aſſemblée, comme celles qui les tenoient, ont foutu le camp pour l’autre monde, il eſt impoſſible qu’elle ſache ce qui s’y paſſoit ; elle voudra bien nous pardonner notre incrédulité à cet égard. Pour ce qui concerne les femmes du Canada, c’eſt encore un galbanum qu’elle nous fout par la figure : nous n’avons jamais lu que Dom-Bougre ; mais nous gagerions bien le rogome qu’il n’y a pas un auteur aſſez couillon pour avoir écrit ces foutaiſes-là ; & ſuppoſez même que quelque bande-à-l’aiſe ſe fut aviſé de l’écrire, il ne ſeroit pas mal couillonné, ſi nous lui demandions à en faire la preuve. Ce qui nous refout le plus dans tout ce que dit la demoiſelle Raucour, c’eſt qu’elle offre de citer des autorités plus récentes, & qu’elle ſe contente de mettre une enfilade de points ; encore ſi c’étoit des couilles, ça nous réjouiroit la vue ; mais des points ; oh ! les plaiſantes autorités ! Il eſt vrai qu’elle feint de n’oſer s’expliquer ; elle n’oſe toucher à l’arche ſainte crainte de gagner une paralyſie. Qui auroit jamais penſé que la demoiſelle Raucour qui a touché & branlé tant de vits ; qui les a ſi ſouvent logés dans ſon con, ſans craindre de gagner la vérole, ſeroit devenue ſi puſillanime ? Qui auroit pu ſe perſuader que celle qui touche, qui branle, qui léche le con de la demoiſelle Lange, pouſſeroit la délicateſſe juſqu’à n’oſer toucher ce qu’elle appelle l’arche ſainte ; n’eſt-ce pas ſe foutre des gens à leur barbe que de vouloir faire avaler des pillules ſi mal dorées ? Apparemment la demoiſelle Raucour nous prend pour ce que nous ne ſommes pas, pour des bonnes couilles de femmes ; elle a oublié que nous ſommes putains, & que comme telles, en fait de fouterie, nous en ſavons auſſi long qu’elle.
La Préſidente des tribades trouve extraordinaire que la demoiſelle Adeline ne prenne pas le parti des ſodomiſtes ; elle l’a défiée même de leur jetter la pierre, par la raiſon, dit-elle, qu’il n’y en a pas une parmi elles, qui ne ſe ſoit laiſſée enculer. La demoiſelle Raucour en juge ſans doute d’après elle ; & on croit aiſément qu’une femme qui eſt actuellement tribade, a été précédemment gouine, & gouine dans toute l’étendue du terme[2] : mais peut-elle, ſans impudence, meſurer les autres à ſon aulne ? Elle en offre pour preuve le mince intervalle qui ſépare les deux ouvertures ; ſi c’eſt là une raiſon péremptoire, il faut en conclure que les trois quarts des femmes ont été bardaches ; car dans la plupart, non-ſeulement l’intervalle eſt mince, mais même le con & le cul ſe communiquent, & ſont tellement confondus, qu’ils n’offrent plus qu’un vaſte gouffre. Et puis, parce qu’un roi eſt mort de la vérole, il ne s’enſuit pas que ceux qui l’ont gagnée depuis, en doivent tirer vanité, ou en ſoient plus excuſables.
Enſuite des raiſons bonnes ou mauvaiſes de la demoiſelle Raucour, les anandrines craignant pour leur ſecte, nous ont déclaré intervenir contre nous dans l’affaire des bougres & des bardaches pour prévenir les belles démarches que nous nous diſpoſons à faire contre elles. Eh bien, nous nous en foutons, & nous leur annonçons que quelques ennemis de plus ne font que redoubler notre courage : elles ſe propoſent propoſent de nous pourſuivre devant tous les tribunaux de fouterie juſqu’à entier déſiſtement de notre part ; ſi elles ne déchargent pas juſqu’àlors, le foutre leur ſortira par les yeux ; ni leurs richeſſes, ni leurs menaces ne ſauroient nous foutre la peur dans le ventre, tant qu’il nous reſtera du poil au cul, tant que les hommes banderont, tant que nos mains ſauront branler les pines, nous ſerons inacceſſibles à la crainte. Il n’y a que la miſere & bicêtre qui puiſſent nous effrayer. Ainſi qu’elles s’attendent à la réſiſtance la plus opiniâtre ; nous ſommes femmes, nous ſommes putains, & par conſequent entêtées. Nous n’avons rien, ou preſque rien à perdre, ; mais duſſions nous vendre juſqu’au dernier poil du cul, duſſions-nous faire des barbes à douze ſols, nous les forcerons à redevenir putains, quand elles devroient en crever de dépit. Signées, la vicomteſſe de Con-Fendu, & Genevieve Succe Couille, Secrétaire, à l’original.
pour ſervir en jugement,
ſignée, Succe-Couille,
Secrétaire.
Exploit de ſignification.
L’an mil ſept cent quatre-vingt-dix, le ſecond de la régénération de la France, & du déſeſpoir de l’ariſtocratie ; nous huiſſier bouſineur, ancien Secrétaire du bordel de la Gourdan, maquereau honoraire du Clergé, reçu & immatriculé au Palais-Royal, aux boulevards, au carrefour de Buſſy, à la rue du Pélican, à la Place de Louis XV, & à tous les coins de rue de Paris où ſe fait le commerce foutatif, y domicilié, ſouſſigné à la requête de la vicomteſſe de Con-Fendu, dite la Bachante, grande maîtreſſe en fouterie, & préſidente perpétuelle des fouteuſes, maquerelles, branleuſes, &c. &c. Nous ſommes tranſportés au domicile de la demoiſelle Raucour, où, étant nous aurions trouvé ſa greluchon, balayant l’eſcalier, & ſe branlant en cadence, & lui ayant demandé l’appartement de ſa maîtreſſe, elle nous auroit répondu qu’elle n’étoit pas viſible, attendu qu’elle étoit occupée à ſe faire gamahucher par la demoiſelle Lange. En conſéquence nous aurions trouſſé la greluchon & l’aurions exploitée bien & duement ſur l’eſcalier & debout, au riſque d’en avoir la goute ; après quoi, nous lui avons ſignifié la réponſe ci-après par le préſent exploit, & du tout lui en avons baillé copie, dont acte à Paris, ſigné Gratte-Couille, huiſſier.
Laquelle a répondu qu’elle ſe foutoit de la réponſe & de l’exploit ; mais qu’elle étoit très-contente de l’huiſſier qui l’avoit foutue à Gogo.