La Rhétorique des putains/II/15

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Aux dépens du Saint-Père (p. 97-Épig.).
Tome II, Leçon XV.

La Rhétorique des putains, Bandeau de début de chapitre
La Rhétorique des putains, Bandeau de début de chapitre

LEÇON XV


MARTHE

Continuons donc à parler des différentes postures où l’on plonge et l’on est plongé dans la plus douce ivresse.

XXII. — La femme, toute nue, se couche sur son lit ; l’homme s’étend de tout son long sur elle : on s’embrasse, on travaille, et, en travaillant, chaque bouche a alternativement deux langues. C’est : L’Union fraternelle.

XXIII. — La femme est couchée, l’homme se soutient sur ses genoux et sur ses mains ; il n’opprime pas, il ne gêne point sa maîtresse, et la frappe à coups lents pour prolonger leur plaisir mutuel. C’est : Aller au petit trot.

XXIV. — L’homme embrasse étroitement la femme, il unit sa bouche à la sienne ; il entre chez elle, et y demeure presque sans bouger, en attendant que la chaleur naturelle mette en mouvement les esprits génératifs, et que l’ablution s’ensuive. C’est : L’Épée dans son fourreau, ou Boire au biberon.

XXV. — L’homme et la femme se tiennent sur l’un de leur côté, visage contre visage, et les jambes entrelacées. Ils s’unissent fraternellement. C’est : La Sonde.

XXVI. — Chacun se tient sur un côté, mais la femme tourne son dos à l’homme. C’est : Le Clystère bienfaisant.

XXVII. — La femme se tourne, se soutient sur ses genoux et ses coudes ; elle lève son derrière ; l’homme en élargit les fesses et entre. C’est : La Mappemonde.

XXVIII. — L’homme s’étend sur les reins : la femme monte. On dit, et il est certain, que nous avons beaucoup de plaisir à cette manière, par l’idée flatteuse de voir l’homme se soumettre au lieu de lui être soumises. On appelle cela : La Seringue.

XXIX. — L’homme se tient assis sur le lit, les jambes étendues ; la femme s’assied sur les cuisses de l’homme, ses jambes croisées derrière lui. Ce sont : Les Honneurs du sopha.

XXX. — L’homme enfin fait son chef-d’œuvre lorsqu’en même temps qu’il travaille avec son membre, il lance amoureusement sa langue entre nos lèvres ; d’une main il pince tendrement les boutonnets de nos tétons ; de l’autre il manie et chatouille, à l’entour, l’orifice du vagin. C’est la manière la plus excellente de nous donner du plaisir ; et on appelle cela : Le Carillon.

On pourrait multiplier de beaucoup ces amusements, en changeant, tant soit peu, la situation où peuvent se tenir le corps, la tête, les bras, les jambes, etc. ; mais cela me paraîtrait inutile et ridicule, puisque l’action principale en serait toujours la même.

C’est pourquoi je vais finir mes leçons par vous instruire sur les moyens qu’il vous faudra employer, lorsque vous voudrez vous débarrasser tout à fait de quelqu’un de vos amants qui vous sera trop à charge.

Si quelqu’un vous promet de vous être fidèle, et ne tient pas son engagement, aussitôt que vous pouvez avoir des preuves non équivoques de son inconstance, de son infidélité, ce sera un prétexte plausible pour lui donner son congé. Vous lui direz, sans art :

— Monsieur, vous cherchez en vain à me cacher, à me déguiser votre changement ; vous aimez ailleurs, et vous en êtes le maître. Mais après m’avoir fait bonne chère, si vous prétendez ne me donner que la desserte, vous vous trompez : Tout ou rien.

ANGÉLIQUE

Mais cela me semble bien dur, même injuste. Nous prenons bien la liberté de changer d’objets et d’amusements ; pourquoi donc prétendrions-nous tenir un jeune amant attaché toujours à la même chaîne ?

MARTHE

Je vous ai dit que ce sera un prétexte plausible, si vous voulez vous en servir pour vous débarrasser de lui. D’ailleurs, si votre amant tombe dans un bourbier, et vient ensuite se nettoyer à vous ?

ANGÉLIQUE

Ah ! ma bonne, j’ai tort et vous avez raison.

MARTHE

Si quelqu’un vous excède de ses visites, si ses assiduités vous déplaisent, ou si elles sont de nature à compromettre votre honneur, eu égard aux préjugés établis et que l’on ne peut ou que l’on ne veut pas encore déraciner, vous lui direz poliment :

— Monsieur, je suis très sensible à l’honneur que vous me faites de venir si souvent me voir ; mais vous savez que le monde est aujourd’hui plus méchant que jamais ; on donne de malignes interprétations à notre procédé. Je sais bien que c’est l’envie qui fait de puissants efforts pour rompre les nœuds qui nous lient ; mais elle voudra en même temps porter quelques coups terribles contre moi, et comment les parer ? Elle peut me peindre, sans ménagements, sous les couleurs les plus odieuses ; en un mot, elle peut me noircir et me perdre. Je n’ai pas assez de courage pour me mettre au-dessus des discours du public. Vous qui avez une âme noble et généreuse, vous pouvez seul me sauver, en ne dénigrant pas, quoique involontairement, ma réputation. J’attends de vous ce sacrifice, et la reconnaissance la plus vive m’attachera à vous pour jamais.

ANGÉLIQUE

Mais si ce monsieur s’aperçoit que je n’ai pas les mêmes craintes sur les visites des autres ?

MARTHE

Vous ne manquerez jamais de le persuader que les visites des autres vous sont indifférentes, et que la médisance n’a encore rien prononcé sur leur compte.

Si quelqu’un vous prodigue les plus belles promesses, et est ensuite infidèle à sa parole ; s’il est comme un orage en été, qui promet bien de la pluie et ne donne, après, que quelques gouttes d’eau ; en un mot, s’il aime à prendre beaucoup de plaisir, et à ne donner que très peu d’argent, vous voyez bien qu’il vous faut prendre quelque prétexte pour l’obliger à s’abstenir de se présenter chez vous.

Toujours d’accord avec Marguerite, vous n’avez qu’à lui parler de l’objet que vous voulez congédier. À son arrivée chez vous, elle ne manquera pas d’entrer en même temps que lui dans votre chambre, sous prétexte d’avoir à travailler avec vous à quelque ouvrage qui presse et qu’il faut finir dans le courant de la journée : de cette manière, ne vous quittant point, le tête-à-tête et ses conséquences n’auront point lieu ; et si ce monsieur n’est pas une bête, il comprendra bien que vous ne vous souciez pas d’être seule avec lui. Ou bien, sans le laisser entrer, Marguerite lui dira que vous êtes sortie, ou que vous êtes fort occupée, fort indisposée ou que vous avez une des trois cent soixante-cinq petites incommodités, dont nous autres femmes nous savons si bien tirer parti dans les occasions.

Marguerite vous offrira aussi, si vous le voulez, l’occasion la plus plaisante de le congédier avec honneur. Quoique fille de chambre, vous savez qu’elle est faite de manière à inspirer de l’amour à l’homme le moins sensible. Par ses agaceries, elle saura s’attirer l’attention de ce monsieur, elle parviendra à l’enflammer, à le mettre dans l’une ou l’autre des trente postures. Au même moment elle vous donnera le signal ; vous le surprendrez en flagrant délit, vous l’accablerez de reproches ; il sortira tout confus, et n’osera plus rentrer.

Si, par hasard, ce monsieur, qui vous déplaît, ne trouve aucun obstacle qui le retienne dans l’antichambre, ou ailleurs, et s’il entre chez vous, vous pourrez lui tenir l’un ou l’autre de ces propos :

— Ah ! monsieur, dans quel mauvais moment vous êtes venu me voir ! Je me sens aujourd’hui une migraine affreuse, je n’ai point la tête à moi… Parlez doucement, je vous prie, vous augmentez mon tourment… De grâce, laissez-moi, vos paroles sont autant de coups dans ma tête… Ce sont des souffrances inouies… J’ai mal au cœur, je sens que je vais avoir un vomissement violent… Je veux me mettre au lit, et j’espère que le repos me raccommodera.

— Ah ! monsieur, vous me pardonnerez si je ne puis vous tenir bonne compagnie ; j’ai fort mal à une dent ; je n’ai pas fermé l’œil de toute la nuit… Dieu ! ma douleur va bientôt éclater par mes cris et par mes larmes… On me parle de la faire arracher, mais l’idée seule trouble et égare mon esprit… Pardon, je ne puis pas vous répondre, tant la douleur m’oppresse.

— Ah ! monsieur, si vous avez l’âme noble et généreuse, ne vous arrêtez pas un instant chez moi. Dans un quart d’heure je dois recevoir la visite d’une dame qui vient me parler de mariage avec son fils aîné. Auriez-vous le cœur assez barbare pour empêcher mon bonheur ? En vous trouvant ici, ma conduite pourrait lui paraître irrégulière et suspecte ; et si ce mariage manquait, vous me mettriez au désespoir. Depuis quelque temps, un engagement légitime et sacré est l’unique objet de tous mes vœux ; l’occasion favorable vient se présenter, je veux la saisir… Comment, monsieur ! vous osez espérer qu’après l’hymen votre image viendra s’offrir à ma pensée ? Bannissez cette idée indigne et cruelle. Je ne songe plus qu’au nouvel objet qui m’occupe ; si l’hymen va m’unir avec lui, je veux le rendre heureux et je ferai tous mes efforts pour offrir à tout le monde le tableau le plus parfait de l’union conjugale… Vous aussi, vous pouvez me parler de mariage ? Ah ! monsieur, vous ne voudriez pas me repaître de vaines promesses ; après mes égarements vous ne pouvez m’accorder votre estime ; comment pourriez-vous m’aimer jusqu’à lier votre sort au mien ?

— Ah ! monsieur, — en cas que vous soyez mariée — si vous saviez de quels traits cruels j’ai le cœur déchiré ! Que mon bonheur avec vous a été de courte durée ! Il faut que quelque méchante langue ait cherché à vous perdre dans l’esprit de mon mari. La funeste jalousie s’est déjà glissée dans son âme. Il aura assez de force et de prudence pour vous cacher ses inquiétudes et ses soupçons ; il continuera peut-être à vous traiter avec politesse, mais ne vous y fiez pas. Son naturel était si doux ; mais depuis quelques jours, l’emportement y mêle bien des nuages. C’est contre moi seule qu’il armera sa colère, c’est moi seule qui en serai la victime. Il n’y a plus de paix dans ma maison, elle y rentrera si vous vous éloignez, votre absence me conduira au tombeau ; mais mon mari me rendra son cœur, et je mourrai digne de son estime et de son amitié.

— Ah ! monsieur, si vous étiez venu un quart d’heure plus tard, j’aurais été invisible pour vous. J’attends à tout moment un saint religieux, avec qui je veux tenir une conférence sérieuse sur l’état de mon âme. Depuis quelques jours je suis très inquiète ; la nuit, je ne puis trouver le sommeil ; la honte et les remords commencent à me tourmenter… Vous riez, monsieur, mais cela ne m’empêche pas de vous dire que mon raisonnement n’est pas toujours philosophique… Je sens toute l’étendue de mes égarements, j’aurai de la peine à combattre mes vices, mais j’espère que je viendrai à bout de les vaincre.

— Ah ! monsieur, j’ai été à confesse, j’ai avoué mes fautes. Dieu ! quels reproches, quelles menaces, si je continue à vous voir ! Après bien des promesses, on m’a donné l’absolution ; mais à présent que je me suis lavée, je ne veux plus me souiller.

— Ah ! monsieur, éloignez-vous de moi, votre présence me glace d’horreur… Oui, c’est vous, vous que j’ai vu cette nuit, armé d’un poignard contre moi. J’ai rêvé que j’étais sur le bord d’un précipice affreux ; vous m’avez jetée dans un gouffre de feu, où mille spectres effrayants m’ont plongée dans des tourments cruels… Vous vous moquez de moi ? Vous me faites des reproches sur la faiblesse de mon esprit ? Ah ! mes terreurs ne sont point paniques. Je me suis réveillée, la première fois dans la plus vive agitation, et j’ai cherché à dissiper ces idées funestes ; je me suis rendormie ; les mêmes images se sont retracées dans mon esprit, et avec plus de violence. J’ai ouvert les yeux, plus agitée que jamais ; cependant j’ai fait tous mes efforts pour calmer mon imagination : mais ces spectres n’ont point cessé de m’alarmer. Mon effroi m’a causé un trouble dont je me sens encore tout émue… Je crois les voir encore et les entendre… Éloignez-vous de moi, je veux faire mon salut.

ANGÉLIQUE

Savez-vous, ma bonne, que votre discours me fait réellement peur ?

MARTHE

Ah ! ah ! serait-il possible ? Avez-vous peur de rêver après les diables ?

Si cela vous arrive, riez-en le matin de tout votre cœur.

ANGÉLIQUE

Mais ne devons-nous pas les craindre ces êtres malins ?

MARTHE

Ces êtres malins ? Il faut premièrement prouver qu’ils existent, avant de les craindre. De nos jours, grâce au ciel, les gens sensés ne croient plus aux sorciers, ni aux enchantements, ni aux diables.

Les bons chrétiens qui ont une foi éclairée, disent et soutiennent, avec raison, que c’est un blasphème terrible, de croire, de s’imaginer seulement que le diable, en supposant qu’il existe, ait plus de pouvoir que Dieu même.

Dieu nous a créés pour lui ; Dieu veut que nous soyons heureux et sauvés. Son fils a déchiré, par sa mort, le décret de notre condamnation ; il a enchaîné cette bête cornue ; tout cela est de foi. C’est donc une manifeste contradiction, indigne de Dieu, et uniquement digne de nos prêtres intéressés à cela, de prêcher en même temps que le diable n’a plus aucun pouvoir, et qu’il est si puissant.

Il faut qu’il y ait des péchés à commettre et des diables pour les punir, plutôt qu’un Dieu tout bon, prêt à les pardonner ; autrement les ministres des autels feraient maigre chère. Gardons-nous bien d’être victimes de la méchanceté des hommes, voilà le diable que nous avons à craindre.

ANGÉLIQUE

Mais dites-moi, je vous prie, et c’est la dernière question que je vous fais ; ne devrai-je pas une fois ou l’autre me confesser ? Vous m’avez persuadé, il est vrai, que tous ces amusements, dont nous avons parlé, ne sont point des péchés ; mais quelques scrupules pourraient, avec le temps, venir troubler mon esprit…

MARTHE

Voilà le fruit de mes leçons tout perdu ! Y a-t-il de la raison à se confesser d’une chose que vous avez faite dans la persuasion que vous ne faisiez point de péché ?

Supposons encore que les scrupules parlent, et que vous n’ayez pas le courage de les faire taire ; est-ce à un homme que vous devez avouer vos faiblesses ?

Je m’étonne, et tout le monde raisonnable s’étonnera avec moi, de voir que l’on ne parle, dans ce siècle, que de réformer l’Église et les États ; que l’on cherche à rendre heureux les peuples, et à remettre le clergé dans son assiette évangélique ; qu’on laisse au clergé la faculté de dominer sur les consciences et de guider les peuples, encore aveugles, par la confession auriculaire.

Non, et mille fois non ; tant que ce tribunal despotique subsistera, le clergé ne perdra point son pouvoir, les États ne seront point tranquilles, et les peuples ne seront pas toujours fidèles à leurs souverains légitimes. Sans parler d’autres histoires, jetons un coup d’œil sur la révolution actuelle des Pays-Bas ; c’est une vérité incontestable que, par le moyen de la confession auriculaire, le clergé belge a excité la rébellion dans le pays, pour s’en rendre, au nom du Dieu de paix, le maître despote et tyrannique.

À quoi sert la confession auriculaire ?

À affermir dans leurs vices ceux qui se confessent et cela est hors de doute.

Car, malgré tant de confessions faites aux prêtres, nos mœurs ne deviennent point meilleures ; même l’expérience fait voir que là où existe l’obligation de se confesser, les mœurs y sont plus corrompues.

Sur un prêtre sévère, les pécheurs en trouvent dix d’indulgents ; ils raisonnent et concluent que la morale est une science qui vaut autant qu’on la fait valoir.

Ce ne fut qu’au xiiie siècle, c’est-à-dire en 1215, que fut introduite dans l’Église, par le pape Innocent III, cette coutume de se confesser.

Écoutons saint Jean-Chrysostome qui excite les pécheurs à la pénitence :

« Je ne te dis pas d’accuser tes péchés à quelqu’un de tes semblables, mais de croire au prophète qui dit : « Découvre ton cœur à Dieu. » Confesse donc tes péchés à Dieu, confesse-les à lui seul qui en est le juge, et si tu ne le peux de bouche, fais-le, au moins du fond de ton cœur, et prie-le de te pardonner[1]. »

« Je vous exhorte et je vous conjure, mes très chers frères, de vous confesser constamment à Dieu ; je ne prétends pas vous produire aux yeux du monde, aux yeux de quelqu’un de vos semblables ; je ne vous oblige point de confesser vos péchés aux hommes. Dévoilez votre conscience à Dieu, montrez-lui vos blessures, demandez-lui un remède ; ne les montrez pas à celui qui gronde et qui menace, mais à celui qui peut seul les guérir[2]. »

« Dis-moi, pourquoi as-tu honte de découvrir tes fautes ? Tu ne les dis pas à un homme qui pourrait t’accabler de reproches ; tu ne les confesses pas à un de tes semblables qui pourrait les divulguer. Tu les découvres à ton maître, à ton gardien, à ton vrai médecin[3]. »

Écoutons saint Augustin.

« À quoi bon, dit-il, que les hommes entendent ma confession, comme s’ils pouvaient me guérir de mes maux[4] ? »

Je ne finirais jamais, mademoiselle, si je voulais vous prouver, par d’autres autorités incontestables, que le plus grand des abus est de laisser au clergé ce pouvoir despotique de dominer sur les consciences des pauvres humains. Si j’avais l’honneur d’être un des députés à notre Assemblée Nationale, je n’y dirais que ces mots :

« — Vous voulez réformer le clergé ? Abolissez la confession auriculaire ; le clergé perdra son pouvoir, il rentrera dans ses devoirs et votre nation sera fidèle et heureuse. »

ANGÉLIQUE

Vous parlez mieux que nos docteurs de Sorbonne, et je vous proteste qu’après ce raisonnement, je me sens tout à fait tranquille.

MARTHE

Puis-je donc espérer que mes leçons resteront gravées dans votre esprit, et qu’elles ne seront point infructueuses ?

ANGÉLIQUE

Oui, ma bonne. Je jure que je n’oublierai jamais ces leçons, ni celle qui me les a données.


FIN.


Madame la Nature
se moque des Lois, et va toujours
son train ordinaire.


 ÉLoge De l’Enfer.

La Rhétorique des putains, Vignette de fin de chapitre
La Rhétorique des putains, Vignette de fin de chapitre

  1. Hom. 13, in Hébr.
  2. St. Jean-Chrys. Hom. de pœnit. tom. v.
  3. Id. Hom. de Lazaro, tom. v, p. 81.
  4. Confess. lib. 10, c. 3.