La Sculpture dans les cimetières de Paris/Père-Lachaise/20

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DELARUE (Sébastien).

Rode (Pierre), né le 7 avril 1816, décédé le 8 novembre 1874. — Médaillon ovale en bronze (H. 0m 51. L. 0m 40). Signé : Delarue, 1868. (20e div.)


DELOYE (Jean-Baptiste-Gustave) et NOËL (Léon).

Noël (Léon), artiste dramatique et sculpteur, né en 1844[1] — Édicule surmonté du buste en bronze (H. 0m 65) de l’artiste dramatique. Signé : G. Deloye, 89, P. Sarret fondeur[2]. — Éléonore Chrétien, née en 1821, décédée en 1895. — Médaillon en bronze (Diam. 0m 30). Signé : A ma mère, Léon Noël, 1893). Ce tombeau a été élevé sur les dessins de Ate Benoît, architecte. (20e div.).


DESEINE (Louis-Pierre).

Rémond (Grégoire), né en Suisse, décédé à Paris le 29 octobre 1818 à l’âge de 63 ans. — Bas-relief en terre cuite (H. 0m 45. L. 0m 78) ; au centre, la Charité, debout, accueille deux mendiants ; l’un, debout, s’appuie sur un long bâton ; l’autre, à genoux, reçoit de la Charité des pièces de monnaie ; derrière ces vieillards, un malade, couché, est assisté de deux religieuses, dont l’une lui présente un breuvage. Dans la partie droite de la composition est un groupe de trois femmes ; l’une d’elles reçoit des secours de la Charité, pendant qu’elle allaite un enfant et qu’un deuxième enfant pose la tête sur son genou ; près de ce groupe, un enfant est endormi dans son berceau. Signé : « En 1820, par De Seine. » Au-dessous de ce bas-relief, on lit l’inscription suivante qui explique le sujet choisi par l’artiste : « Les pauvres conserveront et béniront sa mémoire. Il fonda pour eux des places à perpétuité dans les hospices de Paris, Chartres et Nogent-le-Rotrou. » (20e div.)


FESSARD (Pierre-Alphonse).

Fessard.

Desmaret (Nicolas-François-Étienne), décédé le 5 novembre 1832, avant 32 ans. — Buste en bronze (H. 0m 60), par P.-A. Fessard[3]. Sur la face antérieure du piédestal supportant le buste est sculpté un bas-relief en marbre (H. 1m 10. L. 0m 65), représentant une jeune femme en deuil, assise devant un tombeau simulé, et tenant une couronne d’immortelles dans la main droite. Signé : Fessard. Paris, 1833. (20e div.)


FLATTERS (Jean-Jacques).

Raucourt (Marie-Antoinette-Françoise-Josèphe Clairien, dite Saucerotte, dite[4]), artiste de la Comédie-Française, née à Dombasle le 29 novembre 1753, décédée à Paris le 15 janvier 1815. — Buste en marbre (H. 0m 60) : la tête est diadémée. Signé : Flatters. Gravé par Dubois[5], et par Collette, d’après un dessin de Quaglia[6]. (20e div.)


LE COINTE (Léon-Aimé-Joachim).

Mazet (Louis), lieutenant aux volontaires de Seine-et-Oise (armée de Versailles). Il fut blessé mortellement le 23 mai 1871. — Médaillon en granit (Diam. 0m 57). Mazet est représenté coiffé d’un képi. A droite et à gauche du portrait sont sculptés la médaille militaire et la croix de chevalier de la Légion d’honneur. Signé : L. Le Cointe. (20e div.)[7].


LOUIS-NOEL (Hubert).

Louis-Noël.

Clairon (Claire-Josèphe-Hippolyte Legris Clairon de Latude, dite Mlle ), artiste dramatique, née à Saint-Wasnonde-Condé (Nord) le 25 janvier 1723, décédée le 18 janvier 1803. — Médaillon ovale en pierre (H. 0m 60. L. 0m 40), par H. Louis-Noël, 1890. (20e div.)


REDELSPERGER (Louise BELLOC, Mme ).

Redelsperger (Jean Jacques), né en 1815, décédé en 1882. — Médaillon ovale en bronze (H. 0m 40. L. 0m 30). Signé : Louise Redelsperger, née Belloc. (20e div.)


ROLARD (François-Laurent).

Robinet (Gabriel), membre du Conseil municipal de Paris, né le 15 mars 1849, décédé le 26 juillet 1887. — Buste en bronze (H. 0m 65). Signé : F. Rolard, 1888. Aug. Gouge, fondeur, Paris. Le monument a été élevé par souscription publique. L’inauguration a eu lieu le 29 juillet 1888. C’est également Rolard qui a exécuté la sculpture décorative du monument. (20e div.)


TALUET (Ferdinand).

Taluet.

Godet (Rosalie-Célestine Davoult, Mme ), née en 1824, décédée en 1876. — Bas-relief en bronze (H. 0m 45. L. 0m 55) : Tête de femme morte couchée sur un oreiller ; la main gauche apparaît, tenant des roses. Signé : Fnd Taluet, 1877. Rolland Fr. (20e div.)


VALLÉE-POUSSIN (Emma).

Vallée-Poussin (Le major Guillaume Tell de La), ingénieur, aide de camp du général du génie Bernard, et ministre plénipotentiaire de France aux États-Unis, décédé le 7 novembre 1876, dans sa 83e année. — Médaillon ovale en plâtre, placé sous verre (H. 0m 47. L. 0m 40). Signé : Emma Vallée-Poussin, 1880. (20e div.)


SCULPTURE ANONYME

Geslin (René), négociant à Nantes, né dans cette ville le 3 mai 1739, décédé à Paris le 20 juin 1818. — Médaillon en marbre (Diam. 0m 40). (20e div.)


Labenette-Corsse (Jean-Baptiste), artiste dramatique, décédé le 20 décembre 1815, à l’âge de 56 ans. — Buste en marbre (H. 0m 38) placé dans un enfoncement pratiqué dans la face antérieure du tombeau[8]. (20e div.)


Richeton (Famille). — Tombeau quadrangulaire sur lequel est assis un chien caniche, en bronze (H. 0m 55). (20e div.)



  1. M. Léon Noël, qui a fait placer son buste sur le tombeau dans lequel reposent plusieurs membres de sa famille, compte toujours parmi les vivants.
  2. Ce buste a figuré au Salon de 1889, sous le no  4282.
  3. Renseignements fournis par M. Paul Lebègue (28 juin 1897).
  4. La comédienne avait ajouté à son prénom de « Françoise » ceux de « Marie-Antoinette », sans doute par adulation pour la Reine devant laquelle elle avait souvent joué avec succès. Quant au prénom de « Josèphe » elle l’avait peut-être adopté en souvenir de son père qui s’appelait « Joseph ».
  5. Promenade aux cimetières de Paris, par P. St A… Paris, s. d., in-12, p. 44.
  6. Le Père-Lachaise, etc., pl. iii.
  7. Ce monument a été élevé à Mazet « et aux volontaires tombés avec lui, par leurs compagnons d’armes ».
  8. M. J. Rondeau, petit-fils de Labenette-Corsse, nous écrit, à la date du 13 juin 1897, qu’il lui a été impossible de se procurer le nom de l’artiste qui a sculpté le buste de son grand-père.