La Vie de M. Descartes
<à la main dans l'exemplaire>
Voir dans "La Philosophie affective" de Jean Bourdeau à la page 14, la mention d'une interview que Descartes accorda le 16 avril 1648, à un jeune candidat du nom de Burmannpendant un repas à Egmont. La relation de cet interview se trouve dans un manuscrit latin découvert dans la bibliothèque de Goetinggne en 1895 ou 1896 par M. Gh. Adam.
LE SONGE DE DESCARTES, 10 noveùbre 1619 infra p.81
TABLE
DES CHAPITRES.
LIVRE PREMIER.
LIVRE SECOND.
LIVRE TROISIÈME.
Chapitre 9 Mort funeste du sieur de Chandoux. Dessein de M. de Balzac d’aller demeurer en Hollande avec M. Descartes. M. de Ville-Bressieux le va trouver, et demeure avec lui. Mort des Rois de Suède et de Bohème, pères de Princesses Cartésiennes. M. Reneri est fait Professeur en Philosophie à Deventer. M. Descartes va demeurer en cette ville. Il se remet à l’étude de l’Astronomie. Il fait un plan pour l’histoire des apparences célestes.
Chapitre 10 M. Descartes achève son traité du Monde, qu’il n’a jamais fait imprimer. Ce que contenoit cet ouvrage. C’étoit un abrégé de sa Physique, ou plutôt de tout ce qu’il croyoit savoir par sa propre expérience touchant la Nature.
Chapitre 11 Galilée est mis dans les prisons de l’Inquisition, et son sentiment du mouvement de la terre condamné d’hérésie. Trouble que cette nouvelle causa parmi les Philosophes et les Mathématiciens. M. Descartes renonce à la publication de son traité du Monde, et il fait voir le peu d’apparence qu’il y a de d’exposer et de s’attirer des affaires.
Chapitre 12 Nouvelles inquiétudes de M. Descartes touchant l’affaire de Galilée. Témoignages divers de sa soumission au S. Siège, et même à l’Inquisition Romaine par le respect et la considération du S. Siège. Ce qu’il pense de la condamnation de Galilée. Il se résoud de supprimer son traité du Monde. Jugement qu’il fait du livre de Galilée. Différence de son sentiment d’avec celuy de Galilée sur le mouvement de la terre. Ce qu’il fait pour ne point s’exposer dans la suite à la censure de Rome.
Chapitre 13 M. Descartes retourne à Amsterdam pour rendre son commerce de lettres plus sûr et plus commode. Il s’employe à diverses expériences de Perspective avec M. de Ville-Bressieux. Ils font ensemble le voyage de Danemark, d’où M. de Ville-Bressieux ne revint qu’après M. Descartes. Eloge et dénombrement de diverses inventions et découvertes de M. de Ville-Bressieux.
Chapitre 14 M. Descartes fait un essay de son traité de l’Homme et de l’Animal. Erection de l’Université d’Utrecht. M. Rénéri y est fait Professeur en Philosophie, et il l’enseigne suivant la méthode de M. Descartes. Autres Professeurs de cette Université. M. Descartes reçoit le livre de M. Morin sur les Longitudes, et il l’en remercie sans luy en dire son sentiment. Conduite bizarre de cet homme envers ses amis. Observation de M. Descartes sur la nége à six pointes. Il retourne à Déventer, et delà en Frise. Il fait son petit traité de Méchanique. Eloge de M. Zuytlichem. Observation de M. Descartes sur les cercles colorez qui se forment autour des chandelles. Son traité des Lunettes. Mort de Beeckman, et de quelques autres Mathématiciens.
Chapitre premier M. Descartes se résoud à faire imprimer les Essais de sa Philosophie, qui consistent en quatre traitez. Singularitez avantageuses d’un privilège du Roy pour l’impression de ces traitez. Embarras que luy cause ce privilège ; et le zèle excessif du Père Mersenne pour le servir.
Chapitre 2 Les Essais de la Philosophie de M. Descartes sortent de la presse avec un autre titre que celuy qu’il leur avoit destiné d’abord. Histoire du premier des quatre traitez intitulé de la Méthode. Dessein de cet ouvrage, avec les jugemens qu’en ont fait les Sçavans. Ce que c’est que la Logique de M. Descartes, et sa Morale.
Chapitre 3 Histoire des Essais de sa Méthode, ou des traitez qui suivent son discours de la Méthode. I. de sa Dioptrique. 2. de ses Météores. 3. de sa Géométrie. Manière subite et précipitée dont il travailla à ce dernier ouvrage. Pourquoi il n’en a pas voulu faire un traité accompli de Géométrie. Obscurité affectée de cet ouvrage, qui est intelligible à très peu de personnes. Qui sont ceux qu’il juge capables de l’entendre, et ceux qu’il n’en juge point capables. Question de Pappus difficile à résoudre, dont il ne facilite la solution qu’à demi.
Chapitre 4 Jugement que faisoit M. Descartes des Essais de sa Philosophie. Liaison et rapport de ces quatre traitez. Manière dont ils sont écrits. Pourquoi en langue vulgaire : pourquoi sans nom d’Auteur. Distribution des exemplaires pour le Roy et le Cardinal de Richelieu par l’Ambassadeur de France, qui est tué au siège de Breda ; pour le Prince d’Orange par M. de Zuytlichem ; pour les Cardinaux Barberin et de Baigné, non par M. de Peiresc dont on fait l’éloge, mais par le Nonce du Pape ; pour les Jésuites, son ancien Maître en Philosophie, celui de son neveu. M. de Roberval est oublié dans ces distributions. Cause et origine des animositez de M. de Roberval contre M. Descartes.
Chapitre 5 S’il est croyable que M. Descartes se soit trouvé au siège de Breda ? Il fait un voyage en Flandre, où on suppose qu’il a connu M. de la Bassecourt et le Docteur Silvius. Il va demeurer à Egmond en Nord-Hollande. Description de ce lieu. Il fait amitié avec Fromond, qui lui envoye des objections sur son livre, et qui en reçoit la réponse. Plempius fait ses objections sur le mouvement du cœur ; Le P. Ciermans en fait aussi sur les couleurs de l’Arc-en-ciel. Qui étoient Plempius et le P. Ciermans. Estime que ce Père faisoit de M. Descartes : et l’estime que M. Descartes faisoit des Jésuites.
Chapitre 6 M. Descartes envoye son petit écrit de Méchanique à M. de Zuytlichem. Imperfection de cet écrit, quoique préférable aux gros volumes des autres. Mort de Madame de Zuytlichem et son éloge. M. Descartes console son mari, et excuse M. de Balzac d’avoir manqué à ce devoir. Mort de M. de Reael. Différence de sentimens entre M. Mydorge et M. Descartes sur la vision. Il refuse d’envoyer sa vieille Algèbre à M. Mydorge, et pourquoi ? Zèle de M. des Argues pour servir M. Descartes, qui s’oppose au dessein du Cardinal de Richelieu touchant la taille des verres et la fabrique des lunettes qu’on vouloit faire sur les règles de sa Dioptrique.
Chapitre 7 M. de Fermat reçoit un exemplaire de la Dioptrique de M. Descartes avant la distribution des autres exemplaires. Eloge de M. de Fermat. Il fait des objections contre cet ouvrage, et le P. Mersenne les envoye à M. Descartes. M. de Fermat fait envoyer aussi à M. Descartes son traité géométrique de Maximis et Minimis pour l’examiner. Origine de la fameuse querelle entre M. Descartes et M. de Fermat. M. Petit fait aussi des objections contre la Dioptrique de M. Descartes. Eloge de M. Petit. M. de Fermat recherche sa connoissance et son amitié.
Chapitre 8 Réponse de M. Descartes aux Objections de M. de Fermat sur la Dioptrique. Ecrit de M. de Fermat de locis planis et solidis. Jugement que fait M. Descartes de l’écrit de M. de Fermat de Maximis et Minimis, et de l’esprit de son Auteur. Sa réponse à cet écrit. Il souhaite que plusieurs la voyent, et pourquoi ? Le Père Mersenne la fait voir à Messieurs Pascal et de Roberval qui répliquent pour M. de Fermat. Réponse de M. Descartes à ces deux Messieurs. Eloge du Président Pascal. Jugement que fait M. Descartes de la Réplique de M. de Fermat sur la Dioptrique.
Chapitre 9 Procédures du différent survenu entre M. Descartes et M. de Fermat. Bureau où leur cause doit être examinée par M. Mydorge et M. Hardy du côté de M. Descartes, et par M. Pascal et M. de Roberval du côté de M. de Fermat. Neutralité du P. Mersenne du consentement des parties. Dénombrement des pièces servant à l’instruction de ce procez. M. Pascal s’éloigne de la ville. M. de Roberval soutient seul la cause de M. de Fermat avec un zèle qui convient peu à la dignité et au nom des parties.
Chapitre 10 M. de Fermat cherche à faire la paix avec M. Descartes dont il demande l’amitié. M. Descartes la luy accorde avec joye, et à M. Pascal. Il l’offre même à M. de Roberval. Il s’excuse sur quelques termes qui avaient paru aigres à M. de Fermat, rend raison de sa conduite, porte son jugement sur la règle de M. de Fermat : et ils s’écrivent pour s’assurer mutuellement de leur amitié. M. de Fermat ne laisse pas de faire revivre secrètement quelques restes de leur dispute. M. Descartes en témoigne de l’étonnement, et fait un abrégé historique de la question pour justifier sa conduite. M. de Fermat témoigne n’avoir jamais été pleinement satisfait de M. Descartes même après sa mort. Mais M. Rohault et M. Clerselier suppléèrent à ce défaut.
Chapitre 11 Dispute de M. Petit Intendant des Fortifications avec M. Descartes sur quelques points de sa Dioptrique. M. Petit est convaincu par ses expériences, qui se rapportent à la doctrine de M. Descartes. Il fait quelques autres objections sur l’existence de Dieu et l’immortalité de l’Ame, mais vaines et frivoles. Dispute de M. Morin Professeur Royal avec M. Descartes sur la lumière avec les réponses et les répliques de l’un à l’autre. M. Morin se plaint de la fortune : M. Descartes se mocque d’elle.
Chapitre 12 M. Descartes reçoit le livre de M. de Beaugrand sur la Géostatique. Jugement qu’il fait de ce livre avant que de l’avoir vu, mais qui ne laisse pas d’être conforme à la Vérité. Sujets de mécontentement qu’eut M. Descartes de cet homme. Réfutation de ce livre par M. de la Brosse, blâmée d’abord, puis approuvée par M. Descartes, qui se trouve de l’avis de M. de Fermat, tant sur M. de Beaugrand que sur M. de la Brosse. M. Descartes aiant lu la Géostatique de M. de Beaugrand en envoye son sentiment par écrit à M. des Argues et au P. Mersenne. Il leur envoye ensuite son écrit de la question Géostatique qu’il appelait, tantôt Statique, tantôt écrit de Méchanique, mais il ne veut pas qu’on l’imprime.
Chapitre 13 Question fameuse de la ligne appelée la Roulette. Histoire de cette ligne découverte par le P. Mersenne et expliquée par M. de Roberval. Personne d’entre les Géomètres du siècle n’en peut donner la démonstration que M. de Fermat et M. Descartes après M. de Roberval. Examen du récit historique qu’en a fait M. Pascal le jeune. M. Descartes donne l’explication de sa démonstration. Il envoye aussi au Père Mersenne la solution de diverses choses concernant la Roulette que M. de Roberval avoit témoigné ne pas sçavoir.
Chapitre 14 Suite de l’histoire de la Roulette. S’il est vray que M. de Roberval en ait trouvé les tangentes. M. Descartes défend M. de Fermat contre M. de Roberval, qui attaque directement la démonstration de M. Descartes, sans effet. Il veut persuader qu’il a trouvé les tangentes et ce qui en dépendoit sans le secours de M. Descartes et de M. de Fermat. La question de la Roulette se communique aux Italiens sous le nom de Cycloïde par le moyen de M. de Beaugrand, qui envoye à Galilée les copies de ce qui s’en étoit écrit en France. M. Descartes renonce à la part qu’il avoit à cette invention, pour en laisser toute la gloire à M. de Roberval.
Chapitre 15 Continuation de l’histoire de la Roulette depuis que M. Descartes l’eût abandonné, jusqu’à la mort de M. Pascal le jeune. Torricelli s’attribue touchant la Roulette ce qui étoit dû à M. de Roberval. M. Descartes est du nombre de ceux qu’il persuade. Torricelli fait restitution à M. de Roberval avant que de mourir. M. Pascal le jeune pour prévenir favorablement les esprits touchant son ouvrage de la Religion, propose des prix par toute l’Europe à ceux qui trouveroient ce qui restoit à connoître de la Roulette. Personne ne gagne ces prix. Ce qui fait connoître M. Pascal pour le plus grand Mathématicien de son têms. Le sieur Dati défend Torricelli contre luy.
Chapitre 16 M. des Argues n’est pas content que M. Descartes renonce à la Géométrie. M. Descartes en sa considération s’explique sur ce renoncement. Il luy fait envoyer l’Introduction qu’un Gentil-homme Hollandois de ses amis avoit composée pour faciliter l’intelligence de sa Géométrie. Bartolin en fait un autre. M. de Beaune travaille à ses notes sur la même Géométrie. Estime singulière qu’en fait M. Descartes. Ses exercices d’Arithmétique avec M. de Sainte Croix et M. Frenicle. Eloge de Gillot qui avoit été domestique de M. Descartes. Il cesse de répondre aux questions de Géométrie et d’Arithmétique.
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