Le Diable à Paris/Série 2/Traduction en langue vulgaire

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Traduction en langue vulgaire

par Gavarni
Oui, mon cher baron, l’indépendance est certainement une chose précieuse ! mais ne trouvez-vous pas qu’il est dans la vie de ces moments où le cœur éprouve on ne sait quel vague besoin d’émotions intimes que ne satisfont jamais les vains plaisirs du monde ?…
On offre des actions dans une entreprise en plein rapport. — Beau dividende !
On oublie trop aujourd’hui que les jeunes personnes doivent être mères de famille un jour, et on les élève comme des chanteuses d’opéra !… Je suis mère, Cocardeau, et vaine de mon enfant autant qu’on peut l’Être !… pourtant je n’ai pas élevé ma fille pour moi, oh non ! mais pour l’honnête homme à qui je la donnerai… et dont mon Aglaé fera le bonheur !…
On désire placer une demoiselle de 19 ans, sachant parfaitement lire et écrire, l’arithmétique, et entretenir le linge. Elle ferait, au besoin, un peu de cuisine. (Affranchir.)
… Marie, vous devenez d’une jalousie insupportable !… c’est une inquisition !… il n’y a vraiment pas moyen de tenir à des choses pareilles… je ne pourrai bientôt plus faire un pas !… dire un mot !… J’ai certainement beaucoup d’attachement pour toi, Marie, certainement !… mais…
ON DEMANDE

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REMPLAÇANT.