Les Grandes Chroniques de France/IX/Introduction

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Texte établi par Jules ViardHonoré Champion, libraire de la Société de l’histoire de France (tome 9p. i-xii).
INTRODUCTION

INTRODUCTION

Si les Grandes Chroniques, dont saint Louis avait été l’initiateur[1], furent composées pour faire connaître « aus vaillanz genz » ignorant le latin les événements de notre histoire, afin que dans ce « mireors de vie » chacun puisse voir ce qu’il doit faire et ce qu’il doit éviter[2], et si, pour atteindre ce but, Primat, d’abord, puis ses premiers continuateurs, jusqu’à la fin du xiiie siècle, se contentèrent de traduire les principales œuvres historiques des siècles précédents, à partir du xive siècle les religieux de Saint-Denis, qui avaient reçu de la royauté la mission d’écrire l’histoire de notre pays, souvent témoins des événements, ayant recueilli sur eux des renseignements, ou ayant eu à leur disposition des documents que les grandes administrations pouvaient leur remettre, ajoutèrent fréquemment ce qu’ils avaient vu ou appris aux auteurs qu’ils traduisaient encore. Pour se rendre comte de l’importance des renseignements qu’ils recueillaient, il ne faut pas perdre de vue le rôle que l’abbé de Saint-Denis jouait alors dans le gouvernement du royaume ; il était membre de droit du Parlement[3], et une mention des Journaux du Trésor de Philippe VI de Valois[4] nous apprend qu’en 1348 il faisait partie du Conseil secret du roi.

Cependant, pour le règne de Charles IV le Bel, l’auteur des Grandes Chroniques s’est encore généralement contenté de traduire avec plus ou moins de fidélité le Continuateur de Guillaume de Nangis, afin de retracer les événements survenus de 1322 à 1328. Si, quelquefois, il abrège le Continuateur[5] ou en supprime certains passages[6], nous devons reconnaître que plus souvent il ajoute quelque faits ou développe le récit donné par le texte latin[7].

Plusieurs parties relatives à ce règne ont été empruntées à la Continuation anonyme de la Chronique de Jean de Saint-Victor, ainsi que nous l’avons signalé dans les notes[8], et ce qui concerne le sire de Parthenay semble avoir été donné plutôt d’après la Continuation de Géraud de Frachet[9] que d’après celle de Guillaume de Nangis.

Pour le règne de Philippe VI de Valois, il faut distinguer la période qui va de 1328 à 1340 de celle qui lui est postérieure et surtout de celle qui s’écoule de 1344 à 1350. De 1328 à 1340, les Grandes Chroniques traduisent encore le texte de la Continuation de Guillaume de Nangis, mais en suivant le plus souvent la leçon de Richard Lescot[10]. Elles l’utilisent même avec un tel soin que l’éditeur de sa chronique croit qu’il n’est pas « téméraire de prétendre que Richard Lescot n’a pas été étranger à leur rédaction, au moins pour le règne de Philippe de Valois[11] ». Si nous ne pouvons assurer qu’il en fut effectivement le rédacteur, nous devons au moins reconnaître qu’elles le suivent fréquemment.

Reçu comme moine à Saint-Denis le lendemain de Noël 1329[12], Richard Lescot travailla à la Chronique de Géraud de Frachet, dont les religieux de cette abbaye voulurent assurer la continuation[13], et sa chronique publiée par Jean Lemoine ne serait, d’après son éditeur, « qu’une partie des Continuations de Géraud de Frachet rédigées à Saint-Denis[14] ». Or, dans le tome VIII, nous avions déjà constaté[15] que les Grandes Chroniques suivaient la Continuation de Géraud de Frachet de préférence à la Chronique de Guillaume de Nangis et à ses continuations. Dans le tome IX, pour la période antérieure à 1344, lorsqu’elles ne sont pas originales ou qu’elles ne suivent pas une autre leçon, le texte qu’elles traduisent presque toujours est celui de Richard Lescot plutôt que celui de la Continuation de Guillaume de Nangis[16]. À partir du chapitre xxxiii, c’est-à-dire pour la fin du règne de Philippe VI de Valois, de 1344 à 1350, les Grandes Chroniques deviennent vraiment originales. Les mêmes faits peuvent être présentés que dans Richard Lescot ; mais ils le sont d’une manière plus développée et avec beaucoup plus de détails.

Si, pour la première moitié environ du règne de Philippe VI de Valois, le religieux de Saint-Denis chargé de la rédaction des Grandes Chroniques a suivi Richard Lescot, souvent de préférence au continuateur de Guillaume de Nangis, nous devons cependant reconnaître qu’il n’a pas abandonné tout à fait ce dernier. Les parties qui en sont tirées, quelquefois en les abrégeant, sont évidemment moins nombreuses que celles qui sont traduites de la chronique de Richard Lescot[17].

Déjà, dans le tome VIII[18], nous avons signalé différents passages des Grandes Chroniques tirés « de la même source que celle à laquelle puisèrent la Chronographia regum Francorum, les Anciennes Chroniques de Flandre et Istore et croniques de Flandres ». Dans le tome IX, les emprunts faits à cette source sont beaucoup plus nombreux et plus étendus que dans le volume précédent[19]. M. H. Moranvillé, l’éditeur de la Chronographia, s’appuyant sur un certain nombre de fautes relevées dans l’édition des Grandes Chroniques de Paulin Paris, concluait que « le texte meilleur est l’origine du texte moins bon et moins complet[20] », par conséquent que le texte de la Chronographia serait celui que les Grandes Chroniques auraient souvent traduit. Déjà, MM. H. Pirenne[21] et A. Molinier[22] ont démontré que c’étaient plutôt les Grandes Chroniques qui avaient été une des sources de la Chronographia, et la critique de M. Moranvillé donne de nouvelles preuves de la légèreté avec laquelle Paulin Paris transcrivit le manuscrit des Grandes Chroniques[23]. Ainsi t. V, p. 312, il imprime : « tous ceux du terrouer de Furnes, et des communes de Bruges, de Cassel et de Poperinge », au lieu de : « touz ceulz du terrouer de Furnes et de Diquenme (Dixmude), de Bergnles (Bergues), de Cassel et de Poperinges[24] ». Quelques lignes plus loin : « et s’en alèrent le conte d’Artois et sa compaignie logier dessous une forest », au lieu de : « et s’en alerent logier dessouz une forest le comte d’Artois[25] ». P. 389 : « Il y fu le duc de Bourgoigne, messire Jehan son fils », au lieu de : « Et y fu le duc de Bourgoigne, messire Phelippe son filz[26] ». P. 390 : « et entrèrent bien soixante », au lieu de : « et en tuèrent bien lx[27] ».

La partie des Grandes Chroniques comprenant les années du règne de Philippe de Valois postérieures à 1340 et surtout à 1344 fut certainement écrite par un religieux contemporain des événements qu’il relate. Ainsi que nous le montrerons, il put en être quelquefois témoin et eut aussi à sa disposition de nombreux documents, autant que pour les premières années de ce règne.

Les pages consacrées au récit des dévastations commises autour de Paris par les Anglais, au milieu du mois d’août 1346, donnent la preuve que celui qui les écrivit avait été témoin de ces incendies. Voulant faire connaître combien la conduite des nobles fut insidieuse à l’égard de Philippe de Valois, il dit[28] : « Et afin que je escrive verité à nos successeurs », et montre comment les nobles agirent dans ces circonstances. Deux pages plus loin[29], parlant de la réfection du pont de Poissy par Édouard III, il dit bien qu’il vit un homme qui avait assisté à cette opération ; « car nous veismes à l’eglise de Saint Denis et en la sale où le roy estoit, i homme qui se disoit avoir esté pris des anemis et puis rançonné, lequel disoit en appert et publiquement, pour l’onneur du roy et du royaume, que le roy d’Angleterre faisoit faire moult diligeaument le pont de Poyssi ».

En plus de la relation des événements survenus à Paris et dans les environs, qu’ils virent ou sur lesquels ils furent immédiatement renseignés, les religieux de Saint-Denis retracent encore l’histoire de ce qui se passa alors, non seulement en France, mais souvent encore dans d’autres pays. Nous pouvons voir, par différentes mentions, que, sur un bon nombre de ces événements, ils avaient pu recueillir des renseignements. Ainsi, à propos du siège de Quimper, au mois d’août 1345, par Jean de Montfort, pendant lequel ce dernier, après avoir été enfermé par surprise dans un « chastel », aurait pu en sortir, le rédacteur des Grandes Chroniques[30] fait connaître sans doute l’opinion des habitants de la région « et disoit l’en communement que ceulz qui devoient veillier et guetter par nuit en l’ost du duc de Bretaigne li avoient fait voie ». Un passage de la page 239 nous apprend que Gilles Rigaud, qui, en 1343, succéda à Guy de Castres comme abbé de Saint-Denis, devait être en bonnes relations avec Philippe d’Évreux, roi de Navarre, car, disent les Grandes Chroniques, ce fut « à la subjection du roy de Navarre, qui estoit present à la court de Rome » avec Gilles Rigaud, que ce dernier fut nommé abbé de Saint-Denis. On comprend alors tous les détails qu’elles nous donnent sur la mort de ce roi au siège d’Algésiras et sur ses obsèques[31].

Elles retracent aussi d’une manière si précise et si détaillée les péripéties de la prise de Caen par Édouard III, le 26 juillet 1346[32], que M. Henri Prentout, qui a consacré un article[33] à cet épisode de la guerre de Cent ans et à l’étude critique des textes qui le rapportent, reconnaît que « le récit des Grandes Chroniques aurait quelque chance d’être l’œuvre sinon d’un témoin oculaire, en tout cas d’une personne très bien renseignée[34] ». Cela confirme ce que nous avons dit[35] « qu’à partir du commencement du xive siècle, les Grandes Chroniques deviennent une œuvre historique de plus en plus originales dans laquelle on pourra même puiser des renseignements que l’on chercherait vainement ailleurs[36] ».

L’abbaye de Saint-Denis était devenue, surtout à cette époque, avant les troubles causés par la guerre de Cent ans, un centre de travaux historiques des plus importants[37], où affluaient non seulement les renseignements fournis par le roi et par d’autres personnes[38], mais encore des documents qui lui étaient remis et qu’elle pouvait utiliser[39]. C’est ainsi que l’auteur des Grandes Chroniques put donner des lettres d’Édouard III et de Philippe de Valois[40], et, s’il résume le texte des trêves d’Esplechin[41], le continuateur de Guillaume de Nangis[42] les publie intégralement. Les renseignements qu’il fournit encore plus loin[43] sur la prolongation de ces trêves durent être tirés aussi de documents qu’il eut sous les yeux ; enfin, p. 231-234, il donne encore le texte des trêves qui furent conclues à Malestroit le 19 janvier 1343. On peut se rendre ainsi compte que le rédacteur des Grandes Chroniques disposait alors de tous les éléments pour donner un tableau bien exact de l’époque en laquelle il vivait, d’autant plus que la situation occupée par l’abbé de Saint-Denis dans le gouvernement du royaume, comme membre du Parlement et du Conseil du roi, lui permettait de contrôler et de compléter les témoignages recueillis sur les événements qui se déroulaient.

Avec ce volume est terminée l’œuvre historique appelée : Les Grandes Chroniques de France, ou encore : Les Chroniques de Saint-Denis. Ainsi que le dit M. R. Delachenal, l’éditeur de la Chronique des règnes de Jean II et de Charles V qui forme la continuation du travail des religieux de Saint-Denis ; pendant longtemps, les Grandes Chroniques « s’arrêtèrent à la mort de Philippe de Valois, comme si elles ne devaient pas être continuées[44] ». Et, s’il constate que « l’histoire de Philippe de Valois est bien jusqu’au bout l’œuvre d’un religieux de Saint-Denis », il reconnaît qu’« à partir du règne de Jean II, un homme tient la plume qui n’est plus un moine[45] ». Les volumes dont la Société de l’Histoire de France nous a confié la publication forment donc un tout complet et nous serons très heureux, quand la table sera achevée, d’avoir pu mener cette œuvre à bonne fin.

  1. Voir t. I, p. xix à xxii, et t. VIII, p. xi.
  2. T. I, p. 3.
  3. Félix Aubert, Le Parlement de Paris de Philippe le Bel à Charles VII. Son organisation, p. 19.
  4. Éd. J. Viard, no 2015.
  5. Ainsi p. 63-65. Cf. Chronique latine de Guillaume de Nangis, éd. Géraud, t. II, p. 80-82.
  6. P. 49 et 61. Cf. Ibid., p. 65 et 77-78.
  7. Si, en certains endroits, il ajoute seulement quelques lignes (ainsi, p. 5-6, 37, 48, 55 ; cf. Ibid., p. 40, 59, 64, 72), dans d’autres il développe beaucoup le Continuateur de Guillaume de Nangis (ainsi, p. 23-24, 33-35 ; cf. Ibid., p. 50 et 57).
  8. Voir p. 7, note 1 ; p. 31, note 1 ; p. 37, note 2. Cf. la notice sur Jean de Saint-Victor dans t. VIII, p. xv, note 4.
  9. P. 25. Voir, sur la Chronique de Géraud de Frachet et sa continuation, t. VIII, p. xi et xii.
  10. Chronique de Richard Lescot, éd. Jean Lemoine, p. xxxix.
  11. Ibid., p. xliii.
  12. « In crastino Natalis Domini » (Chronique, p. 16, § 31).
  13. Grandes Chroniques, t. VIII, p. xi-xiii.
  14. Chronique de Richard Lescot, p. xvi.
  15. Grandes Chroniques, t. VIII, p. xiii.
  16. Ainsi ont été traduits de Richard Lescot plutôt que de Guillaume de Nangis : le chap. ii ; le chap. iii, sauf les deux derniers paragraphes, p. 82 et 83 ; la fin du chap. v, p. 91-99 ; la fin du chap. vi, p. 105-109 ; les chap. viii et ix ; différentes parties du chap. x, surtout depuis le dernier paragraphe de la p. 128 ; une partie du chap. xi, surtout de la p. 135 à la p. 138, et le dernier paragraphe de la p. 141 ; la fin du chap. xii, p. 146 et 147 ; presque tous les chap. xiii et xiv ; plusieurs paragraphes du chap. xv, surtout aux p. 160-161 et 166 ; le dernier paragraphe du chap. xvi, p. 170 ; plusieurs parties du chap. xvii, surtout les p. 173 et 174, sauf le dernier paragraphe ; le chap. xxviii, sauf, p. 223, le paragraphe sur la mort de Pierre de la Palu ; plusieurs parties du chap. xxix, ainsi que des chap. xxxi et xxxii, dans lesquelles elles le développent souvent.
  17. Au chapitre i, p. 71-75, les Grandes Chroniques suivent le continuateur de Guillaume de Nangis, qu’elles traduisent souvent ; mais elles l’ont abrégé et en ont supprimé bien des passages. On peut relever encore, comme empruntés au même continuateur, quelques paragraphes des chap. v et vi, des passages du chap. x, p. 126, du chap. xiii, p. 149 ; presque tout le chap. xvi et une partie du chap. xvii, surtout p. 170-172, et le dernier paragraphe, p. 174 ; les débuts du chap. xviii, p. 175, et une dizaine de lignes p. 177-178 ; le début du chap. xix, p. 181.
  18. P. xiii et xiv.
  19. Les Grandes Chroniques ont puisé à cette source tout ce qui concerne la campagne de Philippe VI contre les Flamands en 1328 (p. 82 à 91) ; le paragraphe relatif au duc de Brabant et au comte de Hainaut (p. 126 à 128) ; le passage sur l’envoi de Raoul, comte d’Eu, en Angleterre (p. 134) ; les deux premiers paragraphes du chap. xii (p. 142 à 145) ; la fin du chap. xv, p. 162, depuis Quant ceulz de Gant, à p. 166 ; le chap. xix depuis la note 3, p. 181 ; les chap. xx à xxiii ; la majeure partie du chap. xxiv et les chap. xxv à xxvii.
  20. Chronographia regum Francorum. Avant-propos, p. xxxi.
  21. Bulletin de la Commission d’histoire de Belgique, 5e série, t. VIII, no 3. Cf. les Sources de la chronique de Flandre jusqu’en 1342, dans Études d’histoire du moyen âge dédiées à Gabriel Monod, 1896, p. 361.
  22. Revue historique, 1898, t. LXVII, p. 90 et 91.
  23. Dans l’Introduction au t. I de notre édition, p. xxvii à xxx, nous avions déjà montré combien l’édition de Paulin Paris était fautive.
  24. Bibl. nat., ms. fr. 2813 ; cf. t. IX, p. 82.
  25. Id. ; cf. id., p. 83.
  26. Id. ; cf. id., p. 187.
  27. Id. ; cf. id., p. 189.
  28. P. 276.
  29. P. 278.
  30. P. 255-256.
  31. P. 240 et 241.
  32. P. 272 à 274.
  33. La prise de Caen par Édouard III, 1346, étude critique ; extrait des Mémoires de l’Académie nationale des sciences, arts et belles-lettres de Caen (1904), in-8o, 72 p.
  34. Op. cit., p. 62.
  35. Grandes Chroniques, t. VIII, p. xvi.
  36. Nous pouvons signaler comme étant surtout de l’auteur des Grandes Chroniques, en plus de nombreux développements de Lescot ou de Nangis, le chap. vii, le début du chap. x, p. 123-124 ; la fin de la p. 140 et la p. 141, sauf le dernier paragraphe ; les p. 176-177 et 178-180 ; p. 223, la mention de la mort de Pierre de la Palu ; p. 224-225, la notice sur Clément VI ; p. 235, le paragraphe sur la gabelle et sur l’affaiblissement des monnaies ; p. 239, … sur la tempête de Vincennes ; p. 245, … sur l’affaiblissement des monnaies ; p. 249-251, la mention des troubles d’Avignon et de l’exécution d’Henri de Malestroit ; p. 256, le paragraphe sur l’été ; p. 265, le dernier paragraphe du chap. xxxv ; p. 269, l’exécution de Simon Poulliet ; la fin de ce volume, p. 270-329, sauf quelques brèves mentions comme aux p. 289-291, 296, 314, 319, 320, qui purent être empruntées à Richard Lescot.
  37. Cf. H. Moranvillé, Chronographia regum Francorum, p. xlvi, et R. Delachenal, Chronique des règnes de Jean II et de Charles V, p. xxvii.
  38. Sur la bataille de Cassel. « Unde sæpe et sæpius rex postea testificatus est, et non solum ipse, sed et omnes qui in prœdicto prœlio fuerunt » (Chronique latine de Guillaume de Nangis, éd. Géraud, t. II, p. 100).
  39. « Sicut rex Franciæ testificatus fuit per suas sigillatas litteras super hoc abbati sancti Dionysii directas, quas vidi » (Ibid., p. 99).
  40. P. 101 et 198-202.
  41. P. 208-209.
  42. Éd. Géraud, t. II, p. 172-178.
  43. P. 217 et 224.
  44. Introduction, p. xiii.
  45. Introduction, p. xxiii.