Lettres à la princesse/Lettre115

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Lettres à la princesse, Texte établi par Jules TroubatMichel Lévy frères, éditeurs (p. 160-161).

CXV


Ce lundi 31 juillet.
Princesse,

On est heureux de vous savoir de retour : la semaine à Paris a paru longue. Je l’ai presque toute passée, couché et allant de mon canapé à ma table de travail et revenant souvent au lit de repos.

Je n’ai pas vu M. Giraud, que je crois bien en course et inspection.

Vous serez revenue, j’espère, avec surcroît de vie, de joie, de santé morale et autre.

Si vous me le permettez, j’arriverai mercredi un peu avant l’heure du dîner, et je vous demanderai d’écouter en tête-à-tête pendant une demi-heure ce discours du lendemain[1].

Je suis tout à vous, Princesse, avec des sentiments de reconnaissance et de respectueux attachement.


  1. Le Discours sur les prix de vertu, dont il vient d’être question, page 155.