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Lettres d’un gentilhomme à messieurs du tiers état

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Œuvres de Condorcet
Didot (Tome 9p. 215-255).
LETTRES
D’UN GENTILHOMME
À MESSIEURS
DU TIERS ÉTAT

LETTRE PREMIÈRE.

 Messieurs,

Je ne suis point un de ces gentilshommes qui, vous reléguant dans le dernier ordre l’État, croient former le second ou le premier, suivant qu’ils ont plus ou moins de respect pour le sacerdoce : je suis encore moins du nombre de ceux qui, par un abus de mots impardonnable dans un siècle éclairé, prétendent que leurs prérogatives sont une véritable propriété. Je vous regarde comme formant vraiment la nation, et les gentils lion nues comme étant ses officiers perpétuels : qu’ils doivent ce titre à leur origine, à l’importance que leurs ancêtres ont acquise, à la possession d’un fief, à l’exercice d’une charge, à des services, à la munificence du prince ; c’est toujours du consentement présumé de la nation qu’ils Page:Condorcet - Œuvres, Didot, 1847, volume 9.djvu/228 Page:Condorcet - Œuvres, Didot, 1847, volume 9.djvu/229 Page:Condorcet - Œuvres, Didot, 1847, volume 9.djvu/230 Page:Condorcet - Œuvres, Didot, 1847, volume 9.djvu/231 Page:Condorcet - Œuvres, Didot, 1847, volume 9.djvu/232 Page:Condorcet - Œuvres, Didot, 1847, volume 9.djvu/233 Page:Condorcet - Œuvres, Didot, 1847, volume 9.djvu/234 Page:Condorcet - Œuvres, Didot, 1847, volume 9.djvu/235 Page:Condorcet - Œuvres, Didot, 1847, volume 9.djvu/236 Page:Condorcet - Œuvres, Didot, 1847, volume 9.djvu/237 Page:Condorcet - Œuvres, Didot, 1847, volume 9.djvu/238 Page:Condorcet - Œuvres, Didot, 1847, volume 9.djvu/239 Page:Condorcet - Œuvres, Didot, 1847, volume 9.djvu/240 Page:Condorcet - Œuvres, Didot, 1847, volume 9.djvu/241 Page:Condorcet - Œuvres, Didot, 1847, volume 9.djvu/242 Page:Condorcet - Œuvres, Didot, 1847, volume 9.djvu/243 Page:Condorcet - Œuvres, Didot, 1847, volume 9.djvu/244 Page:Condorcet - Œuvres, Didot, 1847, volume 9.djvu/245 Page:Condorcet - Œuvres, Didot, 1847, volume 9.djvu/246 Page:Condorcet - Œuvres, Didot, 1847, volume 9.djvu/247 Page:Condorcet - Œuvres, Didot, 1847, volume 9.djvu/248 Page:Condorcet - Œuvres, Didot, 1847, volume 9.djvu/249 Page:Condorcet - Œuvres, Didot, 1847, volume 9.djvu/250 Page:Condorcet - Œuvres, Didot, 1847, volume 9.djvu/251 Page:Condorcet - Œuvres, Didot, 1847, volume 9.djvu/252 Page:Condorcet - Œuvres, Didot, 1847, volume 9.djvu/253 Page:Condorcet - Œuvres, Didot, 1847, volume 9.djvu/254 Page:Condorcet - Œuvres, Didot, 1847, volume 9.djvu/255 Page:Condorcet - Œuvres, Didot, 1847, volume 9.djvu/256 Page:Condorcet - Œuvres, Didot, 1847, volume 9.djvu/257 Page:Condorcet - Œuvres, Didot, 1847, volume 9.djvu/258 Page:Condorcet - Œuvres, Didot, 1847, volume 9.djvu/259 Page:Condorcet - Œuvres, Didot, 1847, volume 9.djvu/260 Page:Condorcet - Œuvres, Didot, 1847, volume 9.djvu/261 Page:Condorcet - Œuvres, Didot, 1847, volume 9.djvu/262 Page:Condorcet - Œuvres, Didot, 1847, volume 9.djvu/263 Page:Condorcet - Œuvres, Didot, 1847, volume 9.djvu/264 Page:Condorcet - Œuvres, Didot, 1847, volume 9.djvu/265 Page:Condorcet - Œuvres, Didot, 1847, volume 9.djvu/266 Page:Condorcet - Œuvres, Didot, 1847, volume 9.djvu/267