Lettres familières (Machiavel, trad. Périès)/Avertissement

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Traduction par Jean Vincent Périès.
Texte établi par Charles LouandreCharpentier et Cie (p. 432).

AVERTISSEMENT

La correspondance familière de Machiavel se compose, dans l’édition de Périès, de quatre-vingt-trois lettres qui comprennent non seulement celles qui ont été écrites par Machiavel, mais encore celles qui lui ont été adressées par des amis. Nous n’avons pas cru devoir reproduire cette correspondance en totalité, parce qu’on y trouve, comme dans les Legations, une foule de détails sur les affaires d’Italie qui n’ont souvent chez nous qu’un intérêt fort secondaire, et qui demanderaient pour être bien comprises un, double commentaire rédigé au point de vue de l’histoire de France et au point de vue de l’histoire d’Italie.

Les quatre-vingt-trois lettres de l’édition de Périès se trouvent ici réduites au nombre de vingt-six, et pour composer ce choix, toujours sévèrement fait, nous nous sommes attaché à celles des lettres qui ont trait à quelque évènement important et connu de tout le monde, comme la mission de Savonarole à Florence, ou bien encore à celles qui montrent l’homme dans l’intimité de sa vie, dans les embarras ou les succès de ses affaires privées, en même temps qu’elles montrent l’écrivain dans l’épanchement de sa verve, ou les confidences de sa vie littéraire.