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Livre:Augustin - Œuvres complètes, éd. Raulx, tome XII.djvu

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TitreŒuvres complètes de Saint Augustin
AuteurAugustin d’Hippone Voir l'entité sur Wikidata
ÉditeurRaulx
Maison d’éditionL. Guérin & Cie
Lieu d’éditionBar-le-Duc
Année d’édition1868
BibliothèqueUniversity of Toronto -> Internet Archive
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Série I  -  II  -  III  -  IV  -  V  -  VI  -  VII  -  VIII  -  IX  -  X  -  XI  -  XII  -  XIII  -  XIV  -  XV  -  XVI  -  XVII 

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SOMMAIRE


TABLE DES MATIÈRES
CONTENUES DANS LE TOME DOUZIÈME.



TRAITÉS DE MORALE.



MANUEL
OU

Chapitre premier. L’auteur définit la véritable sagesse et la souhaite à Laurentius.
1
— II. La sagesse de l’homme est tout entière dans la piété.
1
— III. On honore Dieu par la foi, l’espérance et la charité.
2
— IV. Questions posées par Laurentius. — Réponse d’Augustin.
2
— V. Réponse à la troisième et à la quatrième question.
2
— VI. De la matière que peut contenir un manuel.
2
— VII. Le Symbole et l’Oraison dominicale renferment la foi, l’espérance, la charité.
3
— VIII. Explication générale de la foi, de l’espérance, de la charité : de leur union indissoluble.
3
— IX. Exposition des principes de la foi, dans l’ordre même du Symbole. — Science nécessaire au chrétien.
4
— X. De l’origine du mal.
4
— XI. Pourquoi Dieu permet-il le mal ? Le mal n’est que la négation du bien.
4
— XII. Tous les êtres créés sont bons ; l’imperfection de leur nature les assujétit à la corruption.
5
— XIII. Point de mal sans bien.
5
— XIV. Le mal naît du bien.
6
— XV. Explication de ce passage : « Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits ».
6
— XVI. La science n’est pas un élément essentiel du bonheur.
6
— XVII. En quoi consiste l’erreur. — L’erreur n’est pas toujours nuisible. — Anecdote.
7
— XVIII. Tout mensonge est un péché, mais la gravité en est relative. — L’intention fait le mensonge.
7
— XIX. L’erreur est toujours un mal, quoique à des degrés différents.
8
— XX. Toute erreur n’est pas un péché. — Réfutation du scepticisme de la nouvelle Académie.
9
— XXI. L’erreur, sans être toujours une faute, est essentiellement un mal.
9
— XXII. Tout mensonge est un péché.
10
— XXIII. La bonté de Dieu est le principe de tous les biens : le mal vient de la révolte de la volonté chez les êtres d’une perfection bornée.
10
— XXIV, Le mal a une seconde cause, l’ignorance et la concupiscence.
10
Chap. XXV. Châtiments du péché.
11
— XXVI. La peine attachée au péché d’Adam se transmet à toute sa race.
11
— XXVII. De l’état de l’homme après le péché d’Adam. — Miséricorde de Dieu envers lui.
11
— XXVIII. Sort des bons anges.
11
— XXIX. La partie du genre humain qui se relève de sa chute remplace les anges bannis du ciel.
12
— XXX. L’homme ne se relève point par ses mérites, mais par la puissance de la grâce.
12
— XXXI. La foi et les bonnes œuvres sont un don de Dieu.
12
— XXXII. La bonne volonté dépend de Dieu.
13
— XXXIII. Nécessité d’un médiateur : en quoi consiste la colère de Dieu.
13
— XXXIV. De l’incarnation du Verbe. — Réfutation des Apollinaristes.
14
— XXXV. Jésus-Christ est tout ensemble Dieu et homme.
14
— XXXVI. La grâce éclate dans l’humanité de Jésus-Christ.
15
— XXXVII. La naissance de Jésus-Christ, en tant qu’elle est l’œuvre du Saint-Esprit, est un effet de la grâce.
15
— XXXVIII. Jésus-Christ n’est pas le fils du Saint-Esprit, mais il a Marie pour mère.
15
— XXXIX. L’origine ne suppose pas nécessairement la filiation.
16
— XL. La naissance de Jésus-Christ par l’opération du Saint-Esprit révèle la grâce qui a uni le Verbe à l’humanité dans une seule personne.
16
— XLI. Jésus-Christ, péché.
17
— XLII. Le baptême.
17
— XLIII. Péchés effacés dans le baptême.
17
— XLIV. Le singulier pour le pluriel et réciproquement.
17
— XLV. Le péché originel est complexe.
18
— XLVI. Le péché originel n’est pas le seul qui se transmette avec le sang.
18
— XLVII. À quelle génération s’arrête la transmission des fautes.
18
— XLVIII. Le péché originel ne peut être effacé que par Jésus-Christ.
19
— XLIX. Le baptême de Jean n’avait pas la vertu de régénérer.
19
— L. Jésus-Christ efface tous les péchés.
19
— LI. Nécessité d’être régénéré en Jésus-Christ.
19


Chap. LII. Le baptême est la figure de la mort et de la résurrection de Jésus-Christ.
19
— LIII. La croix, la sépulture, la résurrection, l’ascension de Jésus-Christ, symboles de la vie chrétienne.
20
— LIV. Le jugement dernier.
21
— LV. Double sens de l’expression : les vivants et les morts.
21
— LVI. De l’Esprit-Saint et de l’Église. — Rapports de l’Église triomphante et de l’Église militante.
21
— LVII. Bonheur inaltérable de l’Église du ciel.
22
— LVIII. Hiérarchies des anges.
22
— LIX. De la forme sous laquelle les anges ont apparu.
22
— LX. Artifices de Satan pour se déguiser en ange de lumière.
22
— LXI. Jésus-Christ n’est pas mort pour les anges. — En quoi la rédemption touche-t-elle les anges.
23
— LXII. Jésus-Christ principe d’union et de paix.
23
— LXIII. La paix du royaume des cieux dépasse toute intelligence.
23
— LXIV. La rémission des péchés.
24
— LXV. Quels crimes remet l’Église. — En dehors de l’Église les péchés ne peuvent être remis.
24
— LXVI. La rémission des péchés a pour but de prévenir le jugement à venir.
24
— LXVII. Tous les fidèles, quels que soient leurs crimes, seront-ils sauvés par le feu ?
25
— LXVIII. Du feu purificateur en cette vie.
25
— LXIX. Du feu purificateur dans l’autre monde.
26
— LXX. Sans la conversion, l’aumône ne peut racheter les crimes.
26
— LXXI. L’Oraison dominicale efface les fautes légères.
26
— LXXII. Formes diverses de l’aumône.
26
— LXXIII. L’aumône la plus noble est de pardonner à ses ennemis.
27
— LXXIV. Dieu ne pardonne qu’à ceux qui pardonnent.
27
— LXXV. L’aumône ne purifie pas si on ne se corrige.
27
— LXXVI. L’aumône consiste tout d’abord à prendre pitié de son âme et à bien vivre.
28
— LXXVII. L’aumône n’est efficace qu’à la condition de renoncer à l’iniquité.
28
— LXXVIII. De certains péchés qui, au jugement des hommes, sont des actes innocents.
29
— LXXIX. De certains péchés fort graves, quoique légers en apparence.
29
— LXXX. L’horreur pour le crime s’affaiblit par l’habitude.
30
— LXXXI. Deux causes du péché : l’ignorance et la faiblesse : nécessité de la grâce pour surmonter ces obstacles.
30
— LXXXII. La pénitence est une grâce de Dieu.
31
— LXXXIII. Du péché contre le Saint-Esprit.
31
— LXXXIV. De la résurrection de la chair.
31
— LXXXV. Des avortons.
31
— LXXXVI. De l’époque où la vie commence dans le sein maternel.
31
— LXXXVII. Des monstres : Comment ressusciteront-ils ?
31
— LXXXVIIL Le corps se recomposera, quelle que soit la manière dont les éléments auront disparu.
32
Chap. LXXXIX. Des excroissances du corps : comment se réuniront-elles à l’organisme.
32
— XC. La taille, les traits n’offriront plus d’irrégularité.
32
— XCI. Le corps des saints ressuscitera dans sa substance, désormais indéfectible.
33
— XCII. État du corps des damnés après la résurrection.
33
— XCIII. Quels seront parmi les damnés ceux qui souffriront le supplice le plus doux.
33
— XCIV. À la vue des châtiments des réprouvés, les saints apprécieront mieux leur bonheur.
33
— XCV. Les jugements secrets de Dieu dans le mystère de la prédestination, seront alors révélés.
33
— XCVL Dieu fait le bien, même en laissant faire le mal.
34
— XCVII. La volonté de l’homme peut-elle entraver la volonté de Dieu quand il a résolu de sauver une âme ?
34
— XCVIII. Quoique Dieu puisse convertir tous les hommes, il n’est pas injuste en ne les convertissant pas tous.
35
— XCIX. Dieu fait grâce par sa bonté infinie, comme il endurcit sans injustice. — Du principe qui nous sépare de lui.
35
— C. Qu’aucun événement n’a lieu en dehors de la volonté de Dieu, lors même qu’il la contredit.
36
— CI. La volonté de Dieu, toujours conforme au bien, s’accomplit par les résolutions bonnes ou mauvaises des hommes.
36
— CII. La volonté de Dieu est toute puissante : il ne fait jamais le mal soit qu’il fasse miséricorde, soit qu’il endurcisse.
37
— CIII. Explication de ce passage de l’épître à Timothée : « Dieu veut le salut de tous les hommes ».
37
— CIV. Dessein de Dieu sur Adam, dont il prévoyait la faute.
38
— CV. De la liberté dans l’état primitif et dans l’état de perfection.
38
— CVI. Nécessité de la grâce dans l’état primitif comme dans l’état actuel.
38
— CVII. La vie éternelle, récompense et grâce tout à la fois.
39
— CVIII. Dieu est l’auteur de notre salut.
39
— CIX. Du séjour des âmes avant la résurrection.
39
— CX. Dans quelle mesure et pour quelles âmes le sacrifice de l’autel et les aumônes sont-ils efficaces ?
39
— CXI. Deux cités éternelles après le jugement général.
40
— CXII. Le supplice des damnés doit être éternel.
40
— CXIII. Perpétuité de la mort des impies comme de la vie des saints.
41
— CXIV. De l’espérance. — L’Oraison dominicale renferme tout ce qu’il faut espérer.
41
— CXV. Des sept demandes de l’Oraison dominicale, d’après saint Matthieu.
41
— CXVI. Des cinq demandes de l’Oraison dominicale, d’après saint Luc : accord des deux évangélistes.
41
— CXVII. La charité : son union avec la foi et l’espérance.
42
— CXVIII. Des quatre états ou époques de l’humanité.
42
— CXIX. L’esclavage de la loi inconnu à plusieurs.
43
— CXX. Mort de l’enfant baptisé.
43
— CXXI. La charité est la fin de tous les préceptes.
43
— CXXII. Épilogue.
43



Traduction de M. THESARD.
Chapitre premier. La couronne est promise aux vainqueurs. — Satan notre ennemi est vaincu avec l’aide de Jésus-Christ.
44
— II. Vaincre Satan, c’est vaincre ses passions.
44
— III. Princes des ténèbres.
45
— IV. Interprétations des Manichéens.
45
— V. Dans quel sens faut-il entendre que les esprits du mal sont dans les hauteurs de l’air.
46
— VI. Châtier son corps pour vaincre Satan et le monde.
46
— VII. Pour que notre corps nous soit soumis, il faut nous soumettre à Dieu, de qui dépend toute créature, de gré ou de force.
47
— VIII. Tout est gouverné par la divine Providence.
48
Chap. IX. Combien le Seigneur est doux.
48
— X. Pour nous le Fils de Dieu s’est fait homme.
48
— XI. Convenances magnifiques de l’Incarnation.
49
— XII. Partout la foi chrétienne peut se développer et remporter la victoire.
50
— XIII. Se soumettre à Dieu en toutes choses.
50
— XIV. La sainte Trinité.
51
Chap. XV. Les trois personnes ne sont pas trois dieux.
51
— XVI. Égalité et éternité des personnes divines.
51
— XVII. Divinité du Christ.
51
— XVIII. Réalité de l’Incarnation.
52
— XIX. Esprit humain dans Jésus-Christ.
52
— XX. Le Christ est la sagesse même de Dieu.
52
— XXI. Le Christ n’avait pas un corps sans âme.
53
— XXII. Jésus-Christ né d’une femme.
53
— XXIII. Le Fils de Dieu n’est-il qu’une créature ?
54
— XXIV. Identité du corps de Jésus-Christ ressuscité.
54
— XXV. Ascension.
54
— XXVI. Le Christ assis à la droite de son Père.
55
— XXVII. Le jugement futur.
55
— XXVIII. À qui était promis l’Esprit-Saint.
56
— XXIX. L’Église catholique et les Donatistes.
56
— XXX. L’Église catholique et les Lucifériens.
57
— XXXI. L’Église et les Cathares.
58
— XXXII. La résurrection de la chair.
58
— XXXIII. Il faut grandir par la foi.
58



MÉTHODE
POUR ENSEIGNER AUX CATÉCHUMÈNES LES ÉLÉMENTS DU CHRISTIAMSME
ou
Traduction de M. CITOLEUX.
Chapitre premier. But de ce traité.
60
— II. Par quel secret l’auditeur goûte-t-il souvent un discours dont l’orateur est mécontent ? Le prédicateur doit avant tout prévenir l’ennui et égayer son élocution.
60
— III. En quoi consiste une narration complète au point de vue du catéchisme ? Elle doit avoir pour fin la charité. L’Ancien Testament prépare l’avènement de Jésus-Christ, destiné à établir la charité.
62
— IV. La venue de Jésus-Christ a eu pour but essentiel d’établir le règne de la charité : c’est à la charité que doit tendre toute narration empruntée aux Écritures sur Jésus-Christ.
63
— V. Il faut examiner avec soin le motif qui détermine le catéchumène à se faire chrétien.
64
— VI. Le catéchiste doit embrasser dans ses instructions l’histoire de l’Église depuis la création jusqu’à nos jours.
64
— VII. Prémunir le catéchumène contre les scandales. Enseignement de la morale.
65
— VIII. Méthode pour instruire les personnes éclairées.
66
— IX. Comment instruire les grammairiens et les orateurs. — Dieu n’entend que le langage du cœur.
67
— X. De l’ennui et de ses causes : premier moyen d’y remédier.
67
— XI. Deuxième cause d’ennui : moyen d’y remédier.
69
— XII. Troisième cause d’ennui : des moyens d’y remédier.
70
— XIII. Quatrième cause d’ennui : moyens d’y remédier. De l’usage, adopté dans certaines églises, d’écouter assis la parole divine.
70
Chap. XIV. Cinquième et sixième causes d’ennui : des moyens d’y remédier.
72
— XV. Nécessité d’approprier son langage aux circonstances et aux personnes.
73
— XVI. Discours que l’on peut tenir à un catéchumène. Exorde tiré de la résolution qu’a prise l’auditeur d’embrasser la foi chrétienne pour trouver enfin la paix : les honneurs, les richesses, les plaisirs, les spectacles, ne font que troubler le cœur.
74
— XVII. Condamnation de ceux qui embrassent la foi en vue d’un intérêt humain. — Le repos éternel, but du vrai chrétien. — Exposition des dogmes, et d’abord de l’Incarnation.
75
— XVIII. Création du monde. — Péché originel.
76
— XIX. Mélange des bons et des méchants dans l’Église. Les actes comme les paroles des saints qui ont précédé Jésus-Christ, ont un caractère prophétique.
77
— XX. Servitude des Israélites en Égypte. — Leur délivrance à travers la mer Rouge, symbole du baptême. — De l’Agneau pascal, figure de la passion du Christ. — Du doigt de Dieu. — De Jérusalem, comme emblème de la cité céleste.
78
— XXI. Captivité de Babylone. — Les Juifs n’ont jamais depuis recouvré leur indépendance nationale.
79

Chap. XXII. Les six époques de l’histoire du monde. — De l’esprit du Nouveau Testament. — Naissance, vie, mort de Jésus-Christ.
81
— XXIII. Descente du Saint-Esprit. — Conversions opérées chez les Juifs et chez les Gentils.
82
— XXIV. L’Eglise est une vigne qui se charge de branches et qu’on émonde. — Les prédictions déjà accomplies doivent faire croire à celles qui ne le sont pas encore, surtout à celle du jugeaient dernier.
83
Chap. XXV. Résurrection. — Mort éternelle en enfer. Vie éternelle au ciel. — Se tenir en garde contre les païens, les juifs, les hérétiques, et même les mauvais chrétiens : faire des bons sa société, sans mettre en eux ses espérances.
83
— XXVI. Expliquer la signification des sacrements.
85
— XXVII. Manière plus courte d’instruire un catéchumène.
86



Traduction de M. l’abbé BURLERAUX.
Chapitre premier. La continence est un don de Dieu.
88
— II. La continence du cœur.
88
— III. Lutte de la continence contre la chair.
90
— IV. Se défier de ses propres forces.
92
— V. Ne pas excuser son péché.
93
— VI. Dieu tire le bien du mal.
94
— VII. La paix, fruit de la continence et de la justice. — Double nature des Manichéens.
95
— VIII. Combien de temps la chair convoite-t-elle contre l’esprit.
96
Chap. IX. Notre chair n’est pas substantiellement mauvaise.
98
— X. Folles assertions des Manichéens.
99
— XI. Comparaison entre la chair et l’Église.
100
— XII. Fausse continence des Manichéens et des hérétiques.
101
— XIII. La continence du corps et de l’esprit.
102
— XIV. Ne cesser de lutter contre les vices de la chair.
104



Traduction de M. l’abbé BURLERAUX.
Chapitre premier. Société primitive de l’homme et de la femme.
106
— II. De la propagation des enfants en dehors du péché.
106
— III. Trois premiers avantages.
107
— IV. Autre avantage dans le mariage : la fidélité conjugale.
107
— V. Quand y a-t-il mariage entre l’homme et la femme.
108
— VI. Du devoir conjugal.
109
— VII. Indissolubilité du mariage.
109
— VIII. Le divorce chez les Gentils et chez les Juifs. — Le mariage est un bien, quoique moindre.
110
— IX. En quoi consiste la bonté du mariage.
111
— X. Objection contre la continence.
111
— XI. De l’usage contre nature. Combien la virginité l’emporte sur le mariage.
112
— XII. Peu de femmes capables de ne penser qu’à Dieu.
113
— XIII. Combien est rare la pureté parfaite dans le mariage.
114
Chap. XIV. De la fornication et du mariage.
114
— XV. Les patriarches et leurs concubines.
115
— XVI. User du mariage comme des aliments.
115
— XVII. Les époux d’aujourd’hui et ceux des temps primitifs.
116
— XVIII. La polygamie maintenant défendue.
116
— XIX. La continence chrétienne comparée à la fécondité des patriarches.
117
— XX. Les purifications anciennes.
118
— XXI. La continence comme habitude et comme acte.
118
— XXII. La continence avant et depuis Jésus-Christ.
118
— XXIII. La continence et la chasteté conjugale.
120
— XXIV. Trois sortes d’avantages dans le mariage des chrétiens.
122
— XXV. Les patriarches vengés des calomnies manichéennes.
122
— XXVI. Respect dû aux saints patriarches. Joindre l’humilité à la virginité.
123



Traduction de M. l’abbé BURLERAUX.


Chapitre premier. Respect dû aux saints patriarches.
124
— II. Jésus-Christ, fils d’une vierge et époux des vierges.
124
— III. Parenté spirituelle avec Jésus-Christ.
124
— IV. Le vœu de virginité en Marie.
125
— V. La plus belle gloire des vierges.
125
— VI. Privilège spécial de Marie.
126
Chap. VII. La virginité supérieure à toute fécondité conjugale.
126
— VIII. Pourquoi la virginité doit être honorée.
126
— IX. Nulle compensation possible à la virginité perdue.
127
— X. N’est-ce pas du mariage que naissent les vierges ?
127
Chap. XI. La gloire des vierges, c’est d’être consacrées à Dieu.
127
— XII. Les vierges, enfants de l’Eglise.
128
— XIII. Si la continence n’est utile que pour la vie présente.
128
— XIV. La virginité glorifiée au ciel.
129
— XV. La virginité n’est qu’un conseil et non un précepte.
129
— XVI. Tribulation de la chair dans le mariage.
130
— XVII. L’Apôtre condamne-t-il le mariage ?
130
— XVIII. Si l’excellence de la virginité condamne le mariage.
130
— XIX. Deux erreurs au sujet de la virginité et du mariage.
131
— XX. L’Apôtre condamne-t-il les noces ?
132
— XXI. Résumé de ce qui précède.
132
— XXII. On doit aimer la virginité surtout par rapport à la vie future. — Témoignage de saint Paul.
133
— XXIII. Témoignage de Jésus-Christ.
133
— XXIV. Témoignage d’Isaïe.
133
Chap. XXV. La récompense éternelle prédite par Isaïe.
11
— XXVI. Le denier accordé à tous les ouvriers de la vigne.
134
— XXVII. Gloire excellente et spéciale réservée aux vierges.
135
— XXVIII. Jusqu’à quel point tous peuvent-ils suivre l’agneau.
135
— XXIX. Genre d’imitation réservé aux vierges. Au ciel, point de jalousie.
136
— XXX. La virginité, œuvre de surérogation et non de précepte.
136
— XXXI. L’humilité nécessaire aux vierges.
137
— XXXII. L’humilité prescrite par Jésus-Christ.
137
— XXXIII. L’humilité nécessaire aux chrétiens, mais surtout aux vierges.
138
— XXXIV. Quelles vierges exhortons-nous à l’humilité.
138
Chap. XXXV. L’humilité apprise à l’école de Jésus-Christ.
139
— XXXVI. La doctrine de l’humilité facilement comprise par les pécheurs.
140
— XXXVII. Beau modèle d’humilité proposé aux vierges.
140
— XXXVIII. La crainte nécessaire aux vierges.
141
— XXXIX. Fragilité humaine.
142
— XL. Les chutes du prochain sont un avertissement pour nous. — La virginité est un don de Dieu.
142
— XLI. Toutes les vertus sont des dons de Dieu.
143
— XLII. C’est Dieu qui donne la continence et la sagesse.
144
— XLIII. Les vierges ne doivent pas se prévaloir du don de Dieu.
144
— XLIV. Motif d’humilité pour une vierge.
144
— XLV. Le centième, le soixantième et le trentième.
145
— XLVI. Excellence de la vie commune pour les vierges.
145
— XLVII. Quelle vierge est sûre de pouvoir endurer le martyre ?
146
— XLVIII. Autre motif d’humilité.
146
— XLIX. L’aveu des péchés.
146
— L. Le péché léger, aggravé par l’orgueil et détruit par l’humilité.
147
— LI. Dieu est le gardien de la virginité dans les humbles.
147
Chap. LII. La pratique de l’humilité, nécessaire aux vierges.
148
— LIII. Les vierges doivent être d’autant plus humbles qu’elles sont plus saintes.
148
— LIV. Les vierges doivent aimer Jésus-Christ de tout leur cœur.
149
— LV. Bonheur d’aimer l’époux divin.
149
— LVI. Conclusion.
149
ou
LETTRE A JULIENNE, VEUVE.
Traduction de M. l’abbé BURLERAUX.
Chapitre premier. But de l’auteur.
150
— II. Les veuves, dans le langage de l’Apôtre.
150
— III. La viduité, supérieure au mariage.
151
— IV. Les secondes noces permises.
151
— V. La viduité et le mariage.
152
— VI. Si les femmes peuvent être saintes de corps.
152
— VII. Les saintes femmes de la loi ancienne se mariaient par obéissance.
153
— VIII. Le mariage avant et après Jésus-Christ.
153
— IX. Se marier après le vœu de continence est un crime.
154
— X. Un tel mariage est-il un adultère.
155
— XI. Le mariage des vierges relapses est plus qu’un adultère.
156
— XII. Des troisième et quatrième noces.
156
Chap. XIII. Parmi les veuves, à laquelle donner la préférence ?
156
Chap. XIV. Comparaison entre trois veuves.
157
— XV. Résumé de ce qui précède.
158
— XVI. Seconde partie de cet ouvrage. Premier devoir : rendre grâces à Dieu.
158
— XVII. Erreur des Pélagiens.
159
— XVIII. L’efficacité de l’exhortation vient de la grâce.
160
— XIX. La veuve doit travailler à plaire à Dieu.
160
— XX. Mépris des séductions du monde.
162
— XXI. Délices spirituelles du veuvage.
162
— XXII. Prendre soin de sa réputation.
163
— Chap. XXIII. Attirer à la chasteté. Conclusion.
164
Traduction de M. l’abbé BURLERAUX.
Chapitre premier. En dehors de toute cause de fornication, est-il permis à une femme de se séparer de son mari, pour vivre dans la continence.
166
— II. La séparation n’est permise que pour cause de fornication.
166
— III. Explication des paroles de l’Apôtre, relatives à la femme qui se sépare d’un mari adultère.
167
— IV. Mauvaise interprétation des paroles de l’Apôtre.
167
— V. Réfutation.
168
— VI. Opinion de Pollentius sur le mariage après divorce.
168
— VII. En cas de séparation légitime, un nouveau mariage est défendu.
169
— VIII. Similitude des conditions de l’homme et de la femme.
169
— IX. Objection de Pollentius. — Réponse.
170
— X. Accord de plusieurs textes.
171
— XI. Saint Matthieu expliqué par les autres évangélistes.
171
— XII. Une femme répudiée reste l’épouse de son premier mari.
172
— XIII. Du divorce entre époux dont l’un est chrétien et l’autre infidèle.
172
Chap. XIV. Beaucoup de choses, sans être prescrites par la loi, doivent être faites par charité.
173
— XV. Œuvres permises mais désavantageuses.
173
— XVI. Ce qui est permis et ce qui est désavantageux.
174
— XVII. Ce qui est permis sans être expédient, et ce qui n’est pas expédient pour n’être pas permis.
174
— XVIII. Pourquoi les Israélites ne pouvaient-ils se marier avec les infidèles, tandis que les chrétiens le peuvent.
175
— XIX. Rester vierge et conserver une épouse infidèle.
176
— XX. Quand les paroles de l’Apôtre ne renferment-elles qu’un conseil.
177
— XXI. Mariages contractés et mariages à contracter avec des infidèles.
177
— XXII. Divorcer, et épouser une autre femme, pour la rendre chrétienne, c’est se rendre coupable d’adultère.
178
— Chap. XXIII. On ne saurait, en vue du bien, faire le mal.
179
— XXIV. Rien n’autorise à rompre le vœu de continence.
179
— XXV. Résumé de ce qui précède.
180
— XXVI. Baptême à conférer aux catéchumènes en danger de mort.
180
— XXVII. Ce que signifie : « Ne pas jeter les perles aux pourceaux ».
181
— XXVIII. En cas de mort on ne doit pas refuser le baptême, même aux catéchumènes qui vivent dans l’adultère.
181
Chapitre premier. Pourquoi ce nouveau livre.
182
— II. Pollentius croit que le mariage est dissous par l’adultère comme par la mort.
183
— III. Explication des paroles de l’Apôtre, relatives à la femme qui se sépare d’un mari adultère.
167
— IV. Si l’on peut assimiler la fornication à la mort.
183
— V. Le mariage n’est rompu que par la mort.
183
— VI. De la réconciliation entre époux après l’adultère.
184
— VII. Que sont ces maris qui sévissent contre leurs femmes adultères ?
184
— VIII. En cas d’adultère réciproque, l’homme est plus coupable que la femme.
185
— IX. La réconciliation ou la continence.
186
— X. Vaines réclamations de l’incontinence contre la foi.
186
— XI. Autre objection de Pollentius.
187
— XII. Le désir de la maternité, but unique du mariage.
188
— XIII. La réconciliation ou la continence.
188
Chap. XIV. Autre objection.
189
— XV. Le pardon fondé sur des motifs de charité.
190
— XVI. Nouvelle objection.
190
— XVII. Autre inconvénient de l’opinion de Pollentius.
191
— XVIII. Choisir entre la continence conjugale et la continence virginale.
192
— XIX. La continence pour les époux séparés.
193
— XX. Les hommes doivent être pour les femmes des modèles de pudeur.
193



Traduction de M. l’abbé DEVOILLE.
Chapitre premier. Difficulté du sujet.
195
— II. Les plaisanteries ne sont pas des mensonges.
195
— III. Qu’est-ce que le mensonge ? Pour mentir, faut-il avoir l’intention de tromper et cette intention suffit-elle ?
195
— IV. Le mensonge est-il quelquefois utile ou permis.
196
— V. Les uns prétendent qu’il faut quelquefois mentir. Les autres le nient. Discussion. Exemples pris dans l’Ancien Testament en faveur du mensonge. Il n’y en a pas dans le Nouveau

Testament. On ne peut pas plus justifier le mensonge par les règles de la vie ordinaire

que par les exemples de l’Écriture.
198
— Chap. VI. Le mensonge est une iniquité ; il donne la mort à l’âme ; on ne peut donc le commettre pour sauver la vie temporelle à qui que ce soit.
200
— VII. Il ne faut pas même mentir pour conserver la chasteté corporelle. Qu’est-ce que le libertinage ?
201
— VIII. On ne doit pas même mentir pour procurer aux autres la vie éternelle.
202
Chap. IX. Quelques-uns pensent qu’on peut mentir pour se soustraire à un attentat contre la pudeur. Réfutation de cette opinion.
202
— X. Il ne faut jamais mentir en matière de religion.
203
Chap. XI. Il faut éviter les mensonges qui nuisent à un autre ou à soi-même. Différence entre l’homme qui ment et le menteur.
205
— XII. Peut-on mentir quand cela est utile à quelqu’un sans nuire à personne ? Le mensonge n’est-il pas toujours un faux témoignage ?
206
— XIII. Peut-on mentir pour ne pas trahir un homicide ou un innocent qu’on cherche pour le faire mourir ?
207
— XIV. Huit espèces de mensonges.
208
— XV. Témoignages divins qui défendent le mensonge. Préceptes à interpréter d’après la conduite des saints.
209
— XVI. Deux bouches, celle de la voix et celle du cœur. N’y a-t-il de défendu que le mensonge qui fait tort au prochain ? Triple sens du passage de l’ecclésiastique.
210
— XVII. Le verset 7e du psaume ve s’interprète aussi de trois façons. Comment il faut entendre la défense de porter ua faux témoignage.
212
Chap. XVIII. Comment il faut entendre un autre passage de l’Écriture. C’est une erreur de mesurer le mal sur la passion et sur l’habitude. Notre double vie. Peut-on commettre des péchés légers pour conserver la pureté ?
213
— XIX. La sainteté exige le maintien de trois choses : la pudeur du corps, la chasteté de l’âme et la vérité de la doctrine.
215
— XX. Il ne faut pas mentir pour sauver la pudeur du corps. D’où vient le mot de foi. Chasteté de l’âme.
215
— XXI. Conclusion. Il faut s’interdire les huit espèces de mensonges énumérées plus haut. Combien sont aveugles ceux qui autorisent le mensonge.
216

À CONSENTIUS.
Traduction de M. l’abbé DEVOILLE.
Chapitre premier. Nous ne devons pas, au prix du mensonge, découvrir ceux qui se cachent à l’aide du mensonge.
218
— II. Erreur des Priscillianistes qui emploient le mensonge pour se cacher. Par là, il n’y aurait plus de martyrs.
219
— III. Il y aurait plus de mal à un catholique de mentir pour prendre des hérétiques qu’à un hérétique de mentir pour échapper aux catholiques. Preuve de fait. Vouloir surprendre les Priscillianistes par le mensonge, c’est se perdre avec eux.
220
— IV. Quand on ment sur un point, on ne peut plus être cru sur d’autres.
221
— V. Le pricillianiste est moins coupable de mentir pour cacher son hérésie, que le catholique pour cacher la vérité. Un catholique qui se dit priscillianiste fait plus de mal qu’un priscillianiste qui se dit catholique.
222
— VI. Il n’est jamais permis de renier le Christ devant les hommes, même par mensonge ou par fiction. Objection. Réponse. Il ne suffit pas de confesser le Christ de cœur ; il faut encore ne le point renier de bouche. On tolère ceux qui prêchent la vérité sans y croire, mais non ceux qui annoncent la fausseté.
223
— VII. On ne doit jamais mentir sous prétexte d’une bonne inlention. — Il y a des actions bonnes ou mauvaises suivant le but qu’on se propose ; mais il y en a qui sont mauvaises par elles-mêmes et qu’on ne peut jamais faire à bonne intention.
225
— VIII. L’intention établit des différences entre les péchés ; cependant on ne doit pas commettre une faute comparativement plus légère ; souvent elle est plus grave qu’un péché d’une autre espèce.
226
— IX. On ne doit point commettre de péchés de compensation. Loth offrant ses filles à la passion des Sodomites ne doit pas être imité ; ni David jurant par colère. On ne doit pas faire passer dans la pratique toutes les actions des saints.
227
Chap. X. Autre chose est de cacher la vérité, autre chose est de mentir, Abraham et Isaac justifiés. L’action de Jacob n’était pas un mensonge. La métaphore. L’antiphrase. Pourquoi il y a des tropes dans la sainte Écriture.
229
— XI. Trois manières de discuter contre ceux qui cherchent dans les Écritures un moyen de justifier leurs mensonges.
231
— XII. On trouve réellement quelques exemples de mensonges dans l’Ancien Testament, mais aucun dans le Nouveau. Paul blâmant la dissimulation de Pierre et de Barnabé. Qu’est-ce que le mensonge ?
231
— XIII. Examen des passages de l’Évangile qui semblent autoriser le mensonge.
233
Chap. XIV. Véritables mensonges rappelés dans l’Ancien Testament. Il ne faut pas plus imiter le mensonge de Thamar que la fornication de Juda.
233
— XV. Le mensonge est toujours injuste, puisque c’est un péché et qu’il est contraire à la vérité. Ce n’est pas le mensonge, mais la bonne volonté, qui a été récompensée dans les sages-femmes Égyptiennes et dans Rahab.
234
— XVI. L’homme de bien peut-il mentir quelquefois pour sauver son prochain ?
235
— XVII. Les sages-femmes juives et Rahab auraient-elles mieux fait de ne pas mentir ? Règle à suivre à l’occasion des exemples tirés de l’Écriture en faveur des mensonges.
236
— XVIII. Faut-il mentir pour cacher à un malade ce qui lui causerait la mort ? Si on permettait le mensonge en ce cas, il serait difficile de lui assigner des limites et de l’empêcher d’aller jusqu’au parjure et au blasphème. Trait vif à l’adresse des docteurs de mensonge.
237
— XIX. Si on ne peut commettre un crime contre la pudeur pour venir en aide à quelqu’un, on ne peut pas plus proférer un mensonge. En quoi diffèrent le parjure et le blasphème ?
238
— XX. Est-il au moins permis de mentir pour le salut éternel d’un homme ?
239
— XXI. Conclusion.
240
Traduction de M. l’abbé COLLERY.
Chapitre premier. Arguments des moines opposants. — Textes de l’Évangile et de saint Paul sur le travail.
241
— II. Réfutation. — Il faut expliquer les paroles du Seigneur les unes par les autres ; de même, les textes de l’Apôtre.
242
— III. Saint Paul fait un précepte du travail corporel.
243
— IV. Le vrai sens de saint Paul s’explique d’après ses autres épîtres.
244
— V. L’exemple de Jésus-Christ prouve que les Apôtres ont eu la permission de se faire accompagner et servir par des femmes.
244
— VI. Ce n’est pas aux seuls Apôtres, mais bien aussi à d’autres que le Christ a permis de vivre de l’Évangile.
245
— VII. La faculté de ne point travailler, accordée aux Apôtres, doit s’entendre du travail corporel.
245
— VIII. Il est évident que l’Apôtre parle du travail manuel.
246
— IX. La suite du texte rend la pensée plus évidente.
247
— X. Pourquoi saint Paul ne vit pas de l’Évangile.
248
— XI. Ici comme ailleurs, Paul obéit à un sentiment de commisération pour les faibles. — Il craint, en vivant de l’Évangile, que les faibles ne s’imaginent que l’Évangile se vend.
248
— XII. Effrayé des dangers que couraient les faibles, l’Apôtre aima mieux travailler, que de vivre de l’Évangile.
250
— XIII. Quel était le travail manuel de l’Apôtre ? Énumération des occupations honnêtes au moyen desquelles on gagne sa vie.
251
— XIV. Quelles heures l’Apôtre consacrait-il au travail ? Oisiveté des moines.
251
— XV. En recommandant le travail aux serviteurs de Dieu, Paul veut néanmoins que les fidèles pourvoient à leurs besoins. Le travail que les serviteurs de Dieu doivent préférer est celui qui n’engendre pas de soucis et s’exerce sans cupidité.
252
— XVI. C’est exercer un ministère à l’égard des saints que de leur fournir les choses nécessaires à la vie corporelle en retour des biens spirituels. — Que les serviteurs de Dieu obéissent à Paul en travaillant ; et les bons chrétiens aussi, en pourvoyant à leurs besoins.
253
— XVII. Objection des paresseux : ils vaquent à l’oraison, à la psalmodie, à la lecture, à la parole de Dieu. — Il est permis de chanter des psaumes en travaillant. — La lecture ne sert de rien, si on ne la met en pratique.
255
— XVIII. Autre objection réfutée : la nécessité de dispenser la parole de Dieu. Paul avait distribué son temps entre la prédication et le travail. — La meilleure administration est celle où tout se fait avec ordre.
256
Chap. XIX. Le travail de saint Paul était vraiment un travail manuel.
257
— XX. Difficulté : les autres apôtres qui ont vécu de l’Évangile sans travailler ont-ils péché ? — Réponse : le précepte du travail regarde ceux qui n’évangélisent pas.
257
— XXI. Ceux qui veulent être oisifs sont, pour la plupart, des convertis qui menaient auparavant une vie pauvre et laborieuse.
258
— XXII. Contre les moines oisifs et bavards, dont l’exemple et la parole détournent les autres du travail.
258
— XXIII. Les paresseux entendent mal l’Évangile. — L’auteur les plaisante. — Moines qui s’enferment, pour n’être vus de personne, durant plusieurs jours. — Le précepte évangélique de ne pas songer au lendemain est en accord avec le texte de l’Apôtre.
259
— XXIV. Faire des réserves pour le lendemain n’est pas chose défendue par l’Évangile.
261
— XXV. À quoi sert-il d’avoir abandonné ses occupations antérieures, s’il faut revenir au travail ? — La charité dans la vie commune. — Il convient que ceux mêmes qui sortent d’une condition supérieure, travaillent après leur conversion ; à plus forte raison ceux qui ont quitté un genre de vie plus humble.
261
— XXVI. Comment il faut entendre la maxime : ne pas s’inquiéter de la nourriture ni du vêtement. — En quel sens faut-il prendre l’exemple des oiseaux du ciel et des lis des champs.
263
— XXVII. Il faut utiliser nos moyens, sous peine de tenter Dieu.
264
— XXVIII. Tableau frappant des moines oisifs et vagabonds.
265
— XXIX. Occupations de saint Augustin. — Il préférerait travailler comme les moines, à des heures déterminées.
265
— XXX. Il est à craindre que la paresse des mauvais ne ralentisse et ne gâte les bons.
266
— XXXI. Contre les moines à longue chevelure.
267
— XXXII. Mauvaise manière dont les moines chevelus interprètent l’Écriture. — L’Apôtre saint Paul a fait profession d’une chasteté parfaite. — Précepte fait aux hommes de ne point se voiler la tête. — L’âme figurée par l’homme et la concupiscence par la femme.
268
— XXXIII. Certains moines chevelus, saints hommes d’ailleurs, invités il se dépouiller de leur chevelure.
269

Traduction de M. l’abbé COLLERY.
Chapitre premier. À quelle occasion fut écrit ce traité. — Ce que Dieu permet n’est pas pour cela toujours selon la loi.
271
— II. Dieu a permis, comme tout-puissant, ce qu’il désapprouvait comme infiniment juste. — Livres pontificaux qui réglaient les cérémonies profanes. — Résumé et énoncé.
272
Chap. III. La divination des démons s’explique par trois causes.
273
— IV. Bien que les démons fassent certaines choses étonnantes, il faut les mépriser.
273
— V. D’où vient que les démons annoncent l’avenir.
274
— VI. Que, le plus souvent, les démons sont trompés et trompeurs.
275
Chap. VII. Pourquoi les démons tantôt se taisent sur leurs propres malheurs, et tantôt les publient.
VIII. Les démons ont pu faire quelques prédictions vraies, d’après leurs connaissances des oracles des prophètes ; mais ils n’ont jamais osé rien dire contre le vrai Dieu.
IX. Les prophètes ont prédit que le culte des démons disparaîtra pour faire place au culte d’un seul Dieu.
X. Les tristes restes des païens vantent en vain leur science et leur sagesse.



Traduction de M. DEFOURNY..

Chapitre premier. Est-il utile à un mort d’être enseveli auprès du tombeau d’un martyr ?
II. De quelle utilité sont les honneurs de la sépulture. Le défaut de sépulture ne nuit pas aux morts chrétiens.
III. Pourquoi le soin des funérailles et de la sépulture est louable.
IV. Le lieu de la sépulture d’un mort ne lui est pas utile par lui-même, mais parce qu’il excite à prier pour le défunt.
V. En quelle mesure le lieu de la sépulture est utile aux morts.
VI. Corps de martyrs brûlés, et leurs cendres jetées dans le Rhône.
VII. Le soin de la sépulture vient du sentiment d’affection que l’homme éprouve pour son propre corps.
VIII. Les martyrs ont dédaigné le soin de leur sépulture.
IX. Pourquoi l’Écriture loue les soins donnés aux morts.
X. Des apparitions de morts qui demandent la sépulture.
XI. Un père mort apparaît à son fils. Augustin apparaît en songe au rhéteur Euloge, et lui explique un passage de Cicéron.
XII. Visions des frénétiques. — Vision de Courma le curial.
XIII. Les âmes des morts n’interviennent pas dans les affaires des vivants.
XIV. Objection.
XV. Comment les morts peuvent savoir ce qui se passe ici-bas.
XVI. Comment les martyrs viennent à notre secours.
XVII. Le moine Jean.
XVIII. Conclusion.



DE LA PATIENCE.

Chapitre premier. De la patience de Dieu.
II. En quoi consiste la vraie patience. Son utilité.
III. Grandeur de la patience des méchants.
IV. Les hommes vains louent cette patience.
V. Exemples de patience étonnante : Catilina et les voleurs.
VI. La cause pour laquelle on souffre constitue la différence entre la vraie et la fausse patience.
VII. Les méchants savent tout souffrir pour la vie temporelle. L’âme ne profite pas seule de la mort et des douleurs patiemment supportées ; le corps en a sa part.
VIII. Utilité de la patience pour l’âme et pour le corps.
IX. La patience de l’âme.
X. La patience dans les maux extérieurs. — Les martyrs ont eu l’une et l’autre patience.
XI. Patience du saint homme Job.
XII. La patience de Job supérieure à celle d’Adam.
XIII. Défaut de patience des Donatistes. Ils portent sur eux-mêmes des mains criminelles, quand les chrétiens les recherchent.
XIV. La patience des justes.
XV. Source vraie de la patience.
XVI. Objection.
XVII. Réponse.
XVIII. La patience vient de Dieu.
XIX. Autre objection : réponse.
XX. La grâce prévenante.
XXI. La glace a fait les anciens justes.
XXII. Sans la grâce point de juste.
XXIII. Patience vraie ; patience fausse.
XXIV. Volonté mauvaise sans l’instigation du démon.
XXV. Dieu seul rend la volonté bonne.
XXVI. Que penser de la patience des schismatiques ?
XXVII. Est-elle un don de Dieu ?
XXVIII. Dons et dons.
XXIX. Eternelle récompense de la patience véritable.


DU SYMBOLE.
DISCOURS ADRESSÉ AUX CATÉCHUMÈNES.
Traduction de M. l’abbé BURLERAUX.

Chapitre premier. Le symbole, règle de foi.
II. Le Fils de Dieu, Notre-Seigneur, est véritablement Dieu et tout-puissant.
III. Le Fils de Dieu recevant d’une vierge une naissance humaine. Sa passion.
IV. Etie assis à la droite du Père.
Chap. V. Le Saint-Esprit est Dieu.
VI. De la sainte Église.
VII. Les péchés les plus griefs remis dans le baptême, et les péchés véniels dans l’Oraison dominicale.
VIII. Trois moyens différents d’obtenir la rémission des péchés.
IX. De la résurrection de la chair pour la vie éternelle.



DE LA DISCIPLINE CHRÉTIENNE.
Traduction de M. l’abbé BURLERAUX.

CHAPITRE PREMIER. Sujet du discours.
II. Qu’est-ce que bien vivre.
III. Commandement d’aimer Dieu et le prochain.
IV. Comment doit s’aimer celui à qui il est ordonné d’aimer son prochain comme lui-même.
V. Amour pernicieux pour le prochain.
VI. Le bonheur de l’homme consiste à aimer Dieu.
VII. L’envie est un vice diabolique, issu de l’orgueil.
VIII. Diminuer, par l’aumône, le fardeau des richesses.
IX. Éviter les pernicieux discours des avares.
X. L’aveuglement des avares.
XI. Apprendre les lettres dans un but temporel.
XII. la bonne mort préparée par une bonne vie.
XIII. Les bons et les mauvais auditeurs.
XIV. Quel est le véritable maître ?



DU CANTIQUE NOUVEAU
ET
DU RETOUR À LA CÉLESTE PATRIE.
Traduction de M. l’abbé BURLERAUX.

Chapitre Premier. Passage de l’ancienne vie à la vie nouvelle.
II. Batoas notre marche vers la patrie.
III. De la voie terrestre vers la patrie.
IV. Différentes espèces de voyageurs.
V. La vraie et la fausse prédication.
VI. Erreur des Manichéens.
VII. Erreur des Ariens.
VIII. Hérésie des Pélagiens.
IX. Réfutation des hérésies.
X. Exhortation aux catéchumènes.



DE L’UTILITÉ DU JEÛNE.
Traduction de M. l’abbé BURLERAUX.

CHAPITRE PREMIER. Le jeûne est pour les hommes et non pour les anges.
II. Le jeûne nous place entre les hommes charnels et les anges.
III. Le jeune nécessaire pour dompter la chair.
IV. Erreur des Manichéens sur la lutte de la chair et de l’esprit.
V. On doit quelquefois refuser à la chair des plaisirs même permis.
VI. L’harmonie des membres du corps invite les hérétiques à rentrer dans l’unité.
VII. Unité des païens dans le culte des idoles.
VIII. La charité c’est la vie ; la dissension c’est la mort.
IX. Rien n’est à négliger pour ramener les hérétiques à l’unité.
X. Zèle persévérant pour la conversion des hérétiques obstinés.
XI. Contre les hérétiques qui déchirent l’Église.



Traduction de M. l’abbé BURLERAUX.

— CHAPITRE PREMIER. L’exemple de Daniel confessant ses péchés, proposé à ceux dont la ruine de Rome soulève les murmures contre Dieu.
— II. Pourquoi Dieu n’a-t-il pas épargné Rome, en faveur des justes qui l’habitaient ?
— III. Les malheurs de Job surpassent encore ceux de la ville de Rome.
— IV. Les souffrances temporelles comparées à l’enfer.
— V. Rome possédait-elle des justes qui pussent lui mériter son salut ?
— VI. Dans quel sens peut-on dire que Dieu épargna Rome, en considération des justes.
— VII. Constantinople et Rome.
— VIII. Utilité des tribulations temporelles.
ŒUVRES DOGMATIQUES.

DE LA TRINITÉ.
Traduction de MM. DUCHASSAING et DEVOILLE.


Chapitre premier. Trois sources d’erreurs. — Nécessité de purifier l’âme pour étudier la Trinité.
— II. Plan de cet ouvrage.
— III. Dans quelles dispositions on doit le lire.
— IV. Quel est sur la sainte Trinité l’enseignement de l’Église.
— V. Comment trois personnes ne font-elles qu’un seul Dieu.
— VI. Consubstantialité des trois personnes.
— VII. Comment le Fils est-il inférieur au Père et à lui-même.
— VIII. Passages de l’Écriture relatifs à l’infériorité du Fils.
— IX. Il faut souvent appliquer à toutes les personnes ce que l’Écriture dit de l’une d’entre elles.
— X. Dans quel sens est-il dit que le Fils livrera la souveraineté au Père.
— XI. Deux natures dans la personne du Fils.
— XII. Autres passages relatifs aux deux natures.
— XIII. Dans quel sens le Père ne doit-il pas juger.


Préface.
Chapitre premier. Règles d’interprétation.
— II. Deux sens également vrais.
— III. L’Esprit-Saint procède du Père et du Fils.
— IV. Le Fils glorifié par le Père.
— V. Le Fils et le Saint-Esprit envoyés par le Père.
— VI. Le Saint-Esprit ne s’est pas incarné comme le Fils.
— VII. Apparitions divines.
— VIII. Toute la Trinité également invisible.
— IX. Objections : réponses.
— X. Apparitions de Dieu à Adam, à Abraham.
— XI. Le chêne de Mambré.
— XII. Apparition faite à Loth.
— XIII. Le buisson ardent.
— XIV. La colonne de feu.
— XV. Le mont Sinaï.
— XVI. Comment Moïse a-t-il vu Dieu.
— XVII. Voir Dieu par derrière.
— XVIII. Vision de Daniel.


Préface.
Chapitre premier. Questions à examiner.
— II. Toute transformation corporelle a pour premier principe la volonté de Dieu. Exemple.
— III. Continuation du même sujet.
— IV. Empire souverain de Dieu sur toute créature.
— V. Caractère du miracle.
— VI. Même sujet.
— VII. Le miracle et la magie.
— VIII. À Dieu seul le pouvoir de créer.
— IX. Toutes les causes ont leur principe en Dieu.
— X. Signes sacrés. Eucharistie.
— XI. Apparitions divines produites par le ministère des anges. Conclusion de ce livre.


Préface.
Chapitre premier. Il est bon de connaître ses défauts
— II. L’Incarnation nous (Cspose à connaître la vérité.
— III. L’utilité de la mort et de la résurrection de Jésus-Christ.
— IV. Le nombre six.
— V. Le nombre six et le temple de Jérusalem.
— VI. Les trois jours qui précédèrent la résurrection.
— VII. Union des fidèles.
— VIII. Le Christ veut cette union.
— IX. Même sujet.
— X. La vie et la mort.
— XI. Que penser des prodiges opérés par le démon ?
— XII. Principe de vie et principe de mort.
— XIII. Mort volontaire de Jésus-Christ.
— XIV. Le Christ est la plus pure victime.
— XV. Présomption et aveuglement.
— XVI. Étroitesse de l’enseignement des philosophes.
— XVII. Les philosophes et la résurrection.
— XVIII. But de l’Incarnation.
— XIX. Égalité du Fils de Dieu avec son Père.
— XX. Mission du Fils et du Saint-Esprit.
— XXI. Révélations sensibles du Saint-Esprit. — Résumé.


Chapitre premier. Dieu est immuable et incorporel.
— II. De l’essence divine.
— III. Consubstantialité du Père et du Fils.
— IV. Tout accident suppose dans le sujet quelque changement.
— V. Des relations divines.
— VI. Chicanes des Ariens sur les mots engendré et non engendré.
— VII. Explication de cette doctrine.
— VIII. Tout ce qui se dit de la nature divine, est propre aux trois personnes de la sainte Trinité.
— IX. Des personnes divines.
— X. Tout ce qui se rapporte à la nature divine, se dit au singulier des trois personnes.
— XI. Des relations divines.
— XII. Pauvreté du langage humain pour expliquer les relations divines.
— XIII. Dans quel sens le mot principe se dit de la Trinité.
— XIV. Le Père et le Fils sont le principe de l’Esprit-Saint.
— XV. L’Esprit-Saint était-il un don avant même qu’il fût donné ?
Chap. XVI. Tout ce qui se dit de Dieu par rapport ai temps se dit des relations et non de la substance.


Chapitre premier. Le Fils est la vertu et la sagesse de Dieu le Père. Difficulté de savoir si le Père n’est pas lui-même sagesse, mais seulement Père de la sagesse.
— II. Ce qui peut ou ne peut pas se dire du Père et du Fils.
— III. L’unité d’essence du Père et du Fils.
— IV. Suite du même sujet.
— V. Le Saint-Esprit égal en tout au Père et au Fils.
— VI. Comment Dieu est une substance simple et multiple.
— VII. Dieu est Trinité, mais n’est point triple.
— VIII. Rien ne s’ajoute à la nature divine.
— IX. Est-ce une seule personne ou les trois personnes ensemble que l’on appelle un seul Dieu ?
— X. Attributs de chaque personne d’après saint Hilaire. La Trinité représentée.


Chapitre premier. Chacune des trois personnes de la Trinité est-elle sagesse par elle-même ? Difficulté de cette question ; moyen de la résoudre.
— II. Le Père et le Fils sont ensemble une seule sagesse, comme une seule essence, bien qu’ils ne soient pas ensemble un seul Verbe.
— III. Pourquoi les Écritures attribuent particulièrement au Fils la sagesse, bien que le Père et le Saint-Esprit soient aussi sagesse.
— IV. Pourquoi les Grecs ont été obligés de dire trois hypostases et les Latins trois personnes.
— V. En Dieu, substance est un terme abusif, essence est le mot propre.
— VI. Pourquoi, dans la Trinité, ne dit-on pas une personne et trois essences. L’homme est fait à l’image et est l’image de Dieu.


Prologue. Résumé de ce qui a été dit plus haut. Règle a suivre dans les questions de foi trop difficile.
Chapitre premier. La raison démontre qu’en Dieu les trois personnes ne sont pas plus grandes qu’une seule.
— II. Pour comprendre comment Dieu est vérité, il faut écarter de son esprit toute image matérielle.
— III. Dieu est le souverain bien. L’âme ne devient bonne qu’on se tournant vers Dieu.
— IV. Pour pouvoir aimer Dieu, il faut le connaître par la vraie foi.
— V. comment on peut aimer la Trinité sans la connaître.
— VI. Comment l’homme, qui n’est pas encore juste, connaît le juste qu’il aime.
— VII. Du véritable amour par lequel on parvient à la connaissance de la Trinité. Il faut chercher Dieu, en imitant la piété des bons anges.
— VIII. Aimer son frère, c’est aimer Dieu.
— IX. L’amour du type immuable de la justice est le principe de notre amour pour les justes.
— X. Il y a, dans la charité, trois caractères qui sont comme une empreinte de la Trinité.


Chapitre premier. Comment il faut chercher à connaître la Trinité.
— II. Examen des trois éléments qui constituent la charité.
— III. Image de la Trinité dans l’âme de l’homme qui se connaît et s’aime. L’âme se connaît elle-même par elle-même.
— IV. L’âme elle-même, l’amour et la connaissance de soi, sont trois choses égales et qui n’en font qu’une ; elles sont à la fois substance et relations inséparables d’une même essence.
— V. L’âme, l’amour et la connaissance de soi, sont en même temps distincts et tout entiers l’un dans l’autre.
— VI. Connaître une chose en elle-même et la connaître dans l’éternelle vérité. C’est d’après les règles de l’éternelle vérité qu’il faut juger même des choses corporelles.
— VII. Nous concevons et engendrons la parole intérieurement d’après les types vus dans la vérité éternelle, La parole est conçue par l’amour du Créateur ou de la créature.
— VIII. Différence entre la cupidité ou la passion et la charité.
— IX. Dans l’amour des choses spirituelles, la parole naît en même temps qu’elle est conçue. D n’en est pas de même des choses charnelles.
— X. La connaissance accompagnée d’amour est-elle seule la parole de l’âme ?
— XI. L’image ou la parole engendrée de l’âme qui se connaît est égale à l’âme elle-même.
— XII. La connaissance est engendrée par l’âme, l’amour ne l’est pas. L’âme qui se connaît et s’aime est l’image de la Trinité.


Chapitre premier. L’amour de l’âme qui étudie, c’est-à-dire désire de savoir, n’est point l’amour de ce qu’elle ignore.
— II. Personne ne peut aimer ce qu’il ignore.
— III. L’âme ne s’aime pas sans se connaître.
— IV. L’âme humaine ne se connaît pas en partie, mais tout entière.
— V. Pourquoi il est ordonné de se connaître. D’où viennent les erreurs de l’âme sur sa propre substance.
— VI. Jugement erroné de l’âme sur elle-même.
— VIII. Opinion des philosophes sur la substance de l’âme.
— VIII. Comment l’âme doit se chercher elle-même. Pourquoi elle se trompe sur son propre compte.
— IX. L’âme se connaît par le seul fait qu’elle connaît l’ordre de se connaître.
— X. Il est trois choses que l’âme sait d’elle-même avec certitude : qu’elle comprend, qu’elle existe et qu’elle vit.
— XI. Dans la mémoire, l’intelligence et la volonté, on trouve l’esprit, la science et l’action. La mémoire, l’intelligence et la volonté sont une seule chose, quant à l’essence, et trois choses relativement l’une à l’autre.
— XII. L’âme est l’image de la Trinité dans sa mémoire, son intelligence et sa volonté.


Chapitre premier. Il y a même dans l’homme extérieur un vestige de la Trinité.
Chap. II. Il y a dans la vision une sorte de Trinité. L’éclaircissement par un exemple.
— III. Il se forme dans la pensée une Trinité de la mémoire, de la vision intérieure et de la volonté qui les unit.
— IV. Comment se fait cette imité.
— V. La trinité de l’homme extérieur n’est pas l’image de Dieu. La ressemblance de Dieu se voit jusque dans le péché.
— VI. Comment il faut entendre le repos et le terme de la volonté dans la vision.
— VII. Autre trinité dans la mémoire.
— VIII. Diverses manières de penser.
— IX. La forme est engendrée par la forme.
— X. L’imagination ajoute aux objets qu’elle n’a pas vus ce qu’elle a vu dans d’autres.
— XI. Nombre, poids et mesure.


Chapitre premier. L’homme extérieur et l’homme intérieur.
— II. L’homme seul, parmi les animaux, découvre les raisons éternelles des choses dans le monde matériel.
— III. La raison supérieure qui appartient à la contemplation et la raison inférieure qui appartient à l’action sont dans la même âme.
— IV. La Trinité et l’image de Dieu ne se trouvent que dans la partie de l’âme qui peut contempler les choses éternelles.
— V. Peut-on voir l’image de ta Trinité dans l’union de l’homme et de ta femme, et leur progéniture ?
— VI. Il faut rejeter cette opinion.
— VII. Comment l’homme est l’image de Dieu, la femme n’est-elle pas aussi l’image de Dieu  ?
— VIII. Comment s’efface l’image de Dieu.
— IX. Suite du même sujet.
— X. On ne descend que par degrés dans l’abîme du vice.
— XI. L’image de l’animal dans l’homme.
— XII. Il se fait un certain mariage mystérieux dans l’homme intérieur. Complaisance dans ses pensées illicites.
— XIII. Opinion de ceux qui ont voulu représenter l’âme par l’homme et les sens par la femme.
— XIV. Différence entre la sagesse et ta science. Le culte de Dieu consiste dans son amour. Comment la sagesse donne la connaissance intellectuelle des choses éternelles.
— XV. Contre ta réminiscence de Platon et de Pythagore. Pythagore de Samos. Comment il faut chercher la Trinité dans la science des choses temporelles.


Chapitre premier. Après les Écritures, les attributions de la sagesse «t de la science.
— II. La foi vient du cœur et non du corps : elle est en même temps commune et individuelle chez tous les croyants.
— III. Certaines volontés étant les mêmes chez tous, sont connues de chacun en particulier.
— IV. Le désir du bonheur existe chez tous, mais les volontés varient beaucoup sur la nature du bonheur.
— V. Suite du même sujet.
— VI. Pourquoi, quand tous désirent le bonheur, préfère-t-on ce qui éloigne du bonheur.
— VII. La foi est nécessaire à l’homme pour parvenir un jour au bonheur, ce qui n’aura lieu que dans la vie à venir. Ridicule et misérable bonheur des orgueilleux philosophes.
— VIII. Point de bonheur sans l’immortalité.
— IX. Ce n’est pas le résonnement humain, mais la foi qui nous donne la certitude de l’immortalité dans le bonheur.
— X. Aucun moyen n’était plus convenable que l’Incarnation du verbe pour délivrer l’homme des misères de cette vie mortelle. Nos mérites sont des dons de Dieu.
— XI. Difficulté  : comment sommes-nous justifiés par le sang du Fils de Dieu  ?
— XII. Par le péché d’Adam tous les hommes ont été livrés au pouvoir du démon.
— XIII. Ce n’est pas par un acte de puissance, mais par un acte de justice, que l’homme a dû être arraché au pouvoir du démon.
— XIV. La mort volontaire du Christ a sauvé les hommes condamnées à mort.
— XV. Suite du même sujet.
— XVI. La mort fait tourner au bien des élus les maux de ce monde. Combien était convenable la mort du Christ pour nous justifier. Ce que c’est que la colère de Dieu.
— XVII. Autres avantages de l’Incarnation.
— XVIII. Pourquoi le Fils de Dieu a pris son humanité dans la race d’Adam et dans le sein d’une vierge.
— XIX. Quelle est la part de la science, et quelle est la part de la sagesse dans le Verbe incarné.
— XX. Résumé de ce livre. Comment nous sommes arrivés graduellement à découvrir une certaine trinité dans la science pratique et dans la vraie foi.


Chapitre premier. Qu’est-ce que la sagesse dont il est ici question ? D’où vient le nom de philosophe. Ce qui a été dit plus haut de la distinction entre la science et la sagesse.
— II. Dans le souvenir, la vue et l’amour de la foi temporelle, on découvre une certaine trinité qui n’est cependant pas encore l’image de Dieu.
— III. Solution d’une objection.
— IV. C’est dans l’immortalité de l’âme raisonnable qu’il faut chercher l’image de Dieu. Comment la Trinité se fait voir l’âme.
— V. L’âme des enfants se connaît-elle  ?
— VI. Comment il se trouve une certaine trinité dans l’âme qui réfléchit sur elle-même. Quel rôle la pensée joue dans cette trinité.
— VII. Éclaircissement par un exemple. Procédé pour faciliter l’intelligence du lecteur.
— VIII. C’est dans la partie principale de l’âme qu’il faut chercher la Trinité qui est l’image de Dieu.
— IX. La justice et les autres vertus cessent-elles d’exister dans la vie futures  ?
— X. Comment la trinité se forme dans l’âme qui se souvient d’elle-même se comprend et s’aime.
— XI. Se souvient-on même des choses présentes  ?
— XII. La trinité qui se forme dans l’âme est l’image de Dieu en ce que l’âme se souvient de Dieu, le comprend et l’aime  : ce qui forme proprement la sagesse.
— XIII. Comment on peut oublier Dieu et s’en souvenir.
Chap. XIV. L’âme, en s’aimant convenablement, aime Dieu ; si elle ne l’aime pas, on doit dire qu’elle — se hait elle-même. Qu’elle se tourne vers Dieu pour se souvenir de lui, le comprendre, l’aimer, et par là même être heureuse.
— XV. Quoique l’âme espère le bonheur, elle ne se souvient cependant pas de celui qu’elle a perdu, mais bien de Dieu et des lois de la justice.
— XVI. Comment l’image de Dieu se réforme dans l’homme.
— XVII. Comment l’image de Dieu se renouvelle — dans l’âme, en attendant que la ressemblance de Dieu se perfectionne en elle dans la béatitude.
— XVIII. Faut-il, d’après les paroles de saint Jean, — voir aussi dans l’immortalité du corps, notre future ressemblance avec le Fils de Dieu ?
— XIX. C’est bien plutôt de notre parfaite ressemblance avec la Trinité dans la vie éternelle, qu’il faut entendre les paroles de saint Jean. La sagesse est parfaite au sein de la béatitude.


Chapitre premier. Dieu est au-dessus de l’âme.
— II. Il faut chercher sans cesse le Dieu incompréhensible. Ce n’est pas à tort qu’on cherche dans la créature les traces de la Trinité.
— III. Court résumé de tous les livres précédents.
— IV. Ce que toute créature nous apprend de Dieu.
— V. Combien il est difficile de démontrer la Trinité — par la raison naturelle.
— VI. Comment il y a Trinité dans la simplicité même de Dieu. La Trinité divine se démontre-t-elle par les trinités trouvées dans l’homme et comment ?
— VII. Il n’est pas facile d’entrevoir la Trinité divine — d’après les trinités dont nous avons parlé.
— VIII. En quel sens l’Apôtre dit que nous voyons Dieu ici-bas à travers un miroir.
— IX. De l’énigme et des locutions figurées.
— X. De la parole de l’âme, dans laquelle nous — voyons le verbe de Dieu comme à travers un miroir et en énigme.
— XI. Il faut chercher une image quelconque du Verbe divin dans notre verbe intérieur et mental. Énorme différence entre notre verbe et notre science, le Verbe divin et la science divine.
— XII. Philosophie de l’Académie.
— XIII. L’auteur revient sur la différence entre la science et le verbe de notre âme, et la science et le Verbe de Dieu.
— XIV. Le Verbe de Dieu est égal en tout au Père de qui il est.
— XV. Combien grande est la différence entre notre verbe et le Verbe divin.
— XVI. Même quand nous serons semblables à Dieu, notre verbe ne pourra jamais être égalé au Verbe divin.
— XVII. Comment l’Esprit-Saint est appelé charité. Est-il seul charité ? Charité est le nom propre que les Écritures donnent à l’Esprit-Saint.
— XVIII. Aucun don de Dieu ne l’emporte sur la charité.
— XIX. Les Écritures appellent le Saint-Esprit don de Dieu. Le Saint-Esprit est proprement appelé charité, quoiqu’il ne soit pas seul charité dans la Trinité.
— XX. Contre Eunomius qui prétend que le Fils n’est pas Fils par nature, mais par adoption. Résumé de ce qui a été dit plus haut.
— XXI. De la ressemblance du Père et du Fils découverte dans notre mémoire et notre intelligence. De la ressemblance du Saint-Esprit dans notre volonté ou notre amour.
— XXII. Combien est grande la différence entre l’image de la trinité que nous découvrons en nous et la Trinité elle-même.
— XXIII. Encore de la différence qu’il y a entre la trinité qui est dans l’homme et la Trinité qui est Dieu. On voit maintenant, à l’aide de la foi, la trinité à travers un miroir, pour mériter de la voir un jour plus clairement face à face selon la promesse.
— XXIV. Infirmité de l’âme humaine.
— XXV. C’est seulement au sein de la béatitude qu’on comprend pourquoi le Saint-Esprit n’est pas engendré, et comment il procède du Père et du Fils.
— XXVI. Le Saint-Esprit procède du Père et du Fils, et ne peut être appelé leur Fils.
— XXVII. Pourquoi on ne dit pas que l’Esprit est engendré et pourquoi l’on dit du Père seul qu’il n’est pas engendré ? Ce que doivent faire ceux qui ne comprennent pas ces mystères.
— XXVIII. Conclusion du livre. Prière. Excuses.